Monument aux Morts à Saint Martin des Noyers : Différence entre versions
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Le 22 juin 1919, le conseil municipal vote un crédit de 1 000 francs pour ériger un monument aux morts au cimetière. | Le 22 juin 1919, le conseil municipal vote un crédit de 1 000 francs pour ériger un monument aux morts au cimetière. | ||
Le 24 août 1919, une somme de 3 600 francs provenant d’une souscription publique – M. Roy instituteur étant le trésorier – est rajoutée au financement. Le 25 juillet 1920 le conseil abonde les crédits pour un montant de 400 francs. | Le 24 août 1919, une somme de 3 600 francs provenant d’une souscription publique – M. Roy instituteur étant le trésorier – est rajoutée au financement. Le 25 juillet 1920 le conseil abonde les crédits pour un montant de 400 francs. | ||
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Le monument est finalement construit sur la place jouxtant l’église ; il est inauguré le 4 juin 1922. | Le monument est finalement construit sur la place jouxtant l’église ; il est inauguré le 4 juin 1922. | ||
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Dimanche dernier avait lieu la cérémonie d’inauguration du monument élevé sur la place publique aux inscrits de la grande guerre. | Dimanche dernier avait lieu la cérémonie d’inauguration du monument élevé sur la place publique aux inscrits de la grande guerre. | ||
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Alors la musique ouvre et ferme le ban, pendant que drapeaux et bannières s’inclinent pour le salut aux morts, et fait entendre les accents de « La Marseillaise ». Après quelques paroles de M. Jodet Maire, on fait l’appel des noms de nos cent glorieux héros morts au champ d’honneur. | Alors la musique ouvre et ferme le ban, pendant que drapeaux et bannières s’inclinent pour le salut aux morts, et fait entendre les accents de « La Marseillaise ». Après quelques paroles de M. Jodet Maire, on fait l’appel des noms de nos cent glorieux héros morts au champ d’honneur. | ||
Puis M. Delaire, au nom des combattant, M. Roy, directeur de l’école publique, dont la plupart des soldats furent des élèves au nom de la Mutualité scolaire du canton, M. Gauducheau, un jeune, au nom des futurs défenseurs de la patrie, prirent successivement la parole. Deux cantates furent exécutées par les enfants qui déposèrent ensuite leurs fleurs sur le socle du monument. | Puis M. Delaire, au nom des combattant, M. Roy, directeur de l’école publique, dont la plupart des soldats furent des élèves au nom de la Mutualité scolaire du canton, M. Gauducheau, un jeune, au nom des futurs défenseurs de la patrie, prirent successivement la parole. Deux cantates furent exécutées par les enfants qui déposèrent ensuite leurs fleurs sur le socle du monument. | ||
+ | Après le retour, dans le même ordre, à l’école de filles où M. Thébault, président de la société de Secours Mutuels dira quelques paroles de remerciements, eut lieu la dislocation. De cette journée d’apothéose consacrée à nos chers morts de la guerre, nous conserverons un souvenir inoubliable. | ||
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Monument aux Morts - Guerre 14/18 et 39/45
Monument aux Morts pour la Patrie - Tous droits réservés |
Le 22 juin 1919, le conseil municipal vote un crédit de 1 000 francs pour ériger un monument aux morts au cimetière.
Le 24 août 1919, une somme de 3 600 francs provenant d’une souscription publique – M. Roy instituteur étant le trésorier – est rajoutée au financement. Le 25 juillet 1920 le conseil abonde les crédits pour un montant de 400 francs.
Le 28 novembre 1920, la municipalité sollicite une subvention de l’Etat d’un montant de 385 francs «pour l’érection d’un monument commémoratif de l’héroïsme des soldats morts pour la patrie».
Le monument est finalement construit sur la place jouxtant l’église ; il est inauguré le 4 juin 1922.
Article de presse relatant l'inauguration du monument :
Dimanche dernier avait lieu la cérémonie d’inauguration du monument élevé sur la place publique aux inscrits de la grande guerre.
La décoration des rues était superbe. De quinze en quinze mètres, des poteaux, entourés de verdure et de fleurs, supportaient à leur sommet des faisceaux de trois drapeaux aux couleurs nationales, qui flottaient à la brise légère. Des arbustes verts étaient plantés entre ces poteaux et le tout était relié par des milliers de mètres de guirlandes de toutes sortes, faites de feuillages, de houx, de fleurs artificielles et naturelles, aux tons les plus variés. D’autres guirlandes, la plupart en papier, ornaient les fenêtres ou traversaient la rue, formaient comme une voie triomphale. De larges banderoles portaient les inscriptions : « Gloire à nos héros ! Honneur à nos morts ! » Le quartier de la poste était superbe ; nous y avons remarqué, ainsi qu’en plusieurs autres endroits, des décorations vraiment artistiques dont le photographe nous gardera le souvenir.
Dès dix heures du matin le travail était terminé. A partir d’une heure arrivèrent la musique de La Chaize le Vicomte, dévouée comme toujours, conduite par son chef, le sympathique M. Cieutat, ainsi que les diverses délégations des Sociétés venues des communes environnantes.
A 1 h 30 à l’école communale de filles, avait lieu la concentration. Peu de temps après le cortège se mit en route : l’ordre et le silence furent parfaits. En tête, escortés des enfants des écoles, chargés de fleurs, la musique de La Chaize et les groupes suivants : familles des soldats morts pour la France, vétérans de 70, Sociétés de Secours Mutuels de La Ferrière, Saint Hilaire le Vouhis, Sainte Cécile, Saint Martin des Noyers, avec drapeaux et bannières, la municipalité et les personnages officiels. Une foule compacte et recueillie s’échelonnait sur tout le parcours.
Après une cérémonie à l’église, on se masse sur la place, autour du superbe monument aux morts dominé par la statue de la victoire aux ailes déployées, offrant une couronne à nos héros.
Alors la musique ouvre et ferme le ban, pendant que drapeaux et bannières s’inclinent pour le salut aux morts, et fait entendre les accents de « La Marseillaise ». Après quelques paroles de M. Jodet Maire, on fait l’appel des noms de nos cent glorieux héros morts au champ d’honneur. Puis M. Delaire, au nom des combattant, M. Roy, directeur de l’école publique, dont la plupart des soldats furent des élèves au nom de la Mutualité scolaire du canton, M. Gauducheau, un jeune, au nom des futurs défenseurs de la patrie, prirent successivement la parole. Deux cantates furent exécutées par les enfants qui déposèrent ensuite leurs fleurs sur le socle du monument. Après le retour, dans le même ordre, à l’école de filles où M. Thébault, président de la société de Secours Mutuels dira quelques paroles de remerciements, eut lieu la dislocation. De cette journée d’apothéose consacrée à nos chers morts de la guerre, nous conserverons un souvenir inoubliable.
Le cimetière le premier novembre - Tous droits réservés |
Un monument a été élevé par les familles dans le cimetière communal et concerne 48 soldats morts pour la France identifiés par des plaques avec leur nom et leur photo. Il a subi malheureusement l’outrage du temps et bon nombre de plaques sont manquantes ou devenues illisibles.
La plaque commémorative des morts de 1914-1918 - Tous droits réservés |
Dans le même temps, la paroisse a voulu honorer ceux qui ont donné leur vie pour la patrie. Une plaque est apposée au dessus de la porte de la sacristie. Elle porte les noms de 100 paroissiens disparus, légèrement différente de la liste figurant sur le monument de la commune
Cérémonie patriotique au nouveau monument aux morts - Tous droits réservés |
Suite à l’aménagement du centre bourg et la construction d’une Nouvelle mairie en lieu et place du presbytère, et compte tenu de son état de délabrement, la municipalité décide de le remplacer et de le transférer de l’autre côté de l’église, sur la placette aménagée devant la mairie. Le projet d’un sculpteur sur pierre des Essarts, M. Jean-Louis Champain, est retenu et réalisé en 1993. Il reprend bien sûr les noms des soldats inscrits sur le monument d’origine et rappelle le nom de St Martin par l’épée et le manteau sculptés sur la partie centrale.