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Eglise et Paroisse de Saint Martin des Noyers

27 378 octets ajoutés, 17 février
Les Calvaires et Statues de Saint Martin des Noyers
=L'Egliseéglise de Saint Martin des Noyers=
{{RaddoPhoto | id=27241| legende=l'église}}
Propriété communale, l'église a été volontairement classée dans le chapitre consacré à la paroisse à laquelle elle est intimement liée.
L’église de Saint-Martin-des-Noyers, bref aperçu historique(archives départementales de la Vendée, archives paroissiales, archives communales).
XIIe siècle : Construction de la première église Saint Martin de style roman.La paroisse de Saint Martin des Noyers doit son origine au prieuré de Sainte Agathe fondé à la fin du XVIème siècle (vers 1580) par Pierre Turcot, seigneur de Roussière et baron de [[Constructions de caractère à Saint Martin des Noyers#Le Château de la Grève|la Grève]] ; elle avait pour prieuréprieur-curé en 1790, Pierre Couard, précédemment curé de Thorigny.Note : « La Grève » voir le château à 1 km, route 1627 - l’abbé Jean Brunet est curé de la Ferrièreparoisse Saint Martin qui disposait, Note : une succession de dates permet de découvrir en ce temps-là, d’une simple chapelle située au centre du cimetière qui occupait la manière dont cet édifice a été construitplace jouxtant précédemment l’église actuelle.
1627 : l’abbé [[Eglise 1721 - le 16 mai, «réparations urgentes et Paroisse nécessaires à l’église de Saint St Martin des Noyers|Jean Brunet]] était curé de la paroisse Saint Martin qui disposait, en ce temps-là, d’une simple chapelle située au centre du cimetière.Note : le cimetière occupait la place jouxtant précédemment l’église actuelleNohiers».
1829 1801 - le 13 juillet (An IX) : vente par Le Maire Brochard, et l’adjoint Cacaud rédigent leur procès-verbal le 23 messidor an 9.1° « Nous avons remarqué que l’appenty, joignant l’entrée de l’église, large de seize pieds sur treize de long, est sans couverture, que l’un des murs de cet appenty s’écroule chaque jour.2° Que la commune du cimetière voute de l’église menace ruine et qu’il s’en détache journellement quelques pierres qui font craindre pour la vie des citoyens.3° Qu’il y a des piliers, qui soutiennent la Grèvevoûte et les murs de l’église, qui est moitié écroulée par le haut et ne tardera pas à s’écrouler entièrement, somme et un autre pmillier qui se dégrade aussi de 336 F employée jour à la réparation autre.4° Que les couvertures de l’église du bourgfallent (sic) à refaire, qu’il pleut en plusieurs endroits dans ladite église, ce qui accélère davantage la ruine.
18301801 -1832 1802 : état de ruine de l’église est en ruines, reconstruction et notamment de la façade et du clocher (Abbé François Erieau)voûte. L’église est fermée au culte.
1836 : 1803 - le presbytère est en ruines21 mai (1er prairial an 11), reconstruction y compris demande de financement pour la réparation de l’église et l’achat de meubles. Vente de la cure dans les murs de clôture années qui précèdent, affermage (Abbé Hippolyte Lamontagnelocation)dudit presbytère pour y loger le « pasteur ».
18601825 -1862 : reconstruction le plan cadastral napoléonien présente une église orientée, de l’église plan allongé, dont le cheval plat est renforcé par deux contreforts sur ses faces nord et agrandissement (Abbé André Brunet)sud. Un appendice hors œuvre quadrangulaire au sud pourrait correspondre à un clocher.
1864 : à l’emplacement 1828 - restauration et agrandissement de l’église actuelleparoissiale par le prêtre desservant, François Erieau. Le plan cadastral de 1825 indique une église extension du presbytère à l’ouest, il est en chantier, avec une seule nef, une porte d’entrée par le fond, pas possible d’envisager son adjonction à l’église afin de transept et un toit l’agrandir en ardoise1828.
1829 - vente par la commune du cimetière de la Grève pour la somme de 336 francs employée à la réparation de l’église du bourg. 1830 - 1832 la pauvre église est en ruine. Reconstruction de la façade et du clocher (Abbé François Erieau). Juin 1830 : Reconstruction de meubles et de la charpente, prévoir des travaux de « crépissage, vitrerie, carrelage et autres réparations du dedans ». 1859 - le 2 janvier, attribution par le conseil de Fabrique, des 3500 francs issus de la vente d’un pré, pour des travaux d’agrandissement de l’église, « laquelle est beaucoup trop petite pour les besoins de la paroisse ». 1860 - 1862 - l’église existante est détruite. A son emplacement, est lancée la construction d’un nouvel édifice dédié à St Martin, avec une seule nef, une porte d’entrée par le fond, pas de transept et un toit en ardoise, par le curé André BRUNET. 17 octobre 1862 : une subvention de 3000 francs est accordée par l’Etat à la commune de Saint-Martin-des-Noyers pour la reconstruction de l’église. 1863 - subvention du Conseil général s’élevant à 300 francs pour l’église de Saint-Martin-des-Noyers.  1869 : - le conseil paroissial écrit : « Considérant «Considérant que notre nouvelle église, telle qu’elle a été construite, il y a cinq ans, n’est point encore assez grande et qu’elle n’a ni voûte, ni carrelage, ni chœur convenable….
Considérant que les habitants de la paroisse souffrent beaucoup de cet état de choses, et comment ils ne souffriraient pas de passer l’hiver, surtout, quand, pour assister aux offices religieux, ils viennent de bien loin, la paroisse est si étendue, dans une église on ne peut plus froide et où existent de nombreux courants d’air, ce qu’il est impossible d’empêcher avec une couverture faite en ardoises.
Considérant que d’après les devis, la somme nécessaire pour l’aménagement de l’église est de 29 829,30 F
Considérant enfin que tous nos travaux précédents sont soldés.
Pour tous ces motifs nous acceptons bien volontiers les travaux d’agrandissement de notre église»Note : pour élargir l’édifice, des piliers vont remplacer les murs de la nouvelle église »qui va avoir deux allées latérales, lesquelles vont se poursuivre derrière le chœur soutenu par des colonnes.
Note 1876 - expropriation par la commune de deux parcelles de terre en vue de la réalisation d’un nouveau cimetière. 1879 - ouverture du nouveau cimetière et translation de l’ancien cimetière. 1881 - le 9 octobre, décision de construction des chapelles. 1882 - le Conseil de Paroisse note : « Les recettes disponibles vont permettre de meubler l’église à laquelle manquent l’autel majeur, les stalles, la table de communion, le dallage du sanctuaire et de la partie neuve de l’église, on pourrait même dire de toute l’église, car l’ancien pavé est complètement détruit sur plus de la moitié de son étendue. Un emprunt va être fait pour l’achèvement total de l’église. Ce projet est à mûrir. »Le projet de construction de deux sacristies et de trois chapelles absidiales voit le jour,  1885 - « mettre en état le devant de l’église et notamment faire des marches convenables devant les trois portes de l’église » 1887 - le 3 juillet, le Conseil de Fabrique vote l’exécution des chapelles et d’une sacristie. Les 3 chapelles, formant 3 absidioles, donnent à l’église un chœur qualifié de « rayonnant », ce qui est unique en Vendée, disent les spécialistes des archives du diocèse de Luçon. Les réflexions sur l’agencement des annexes s’engagent les deux années suivantes. 1888 : le 23 mai, un supplément d’instruction est demandé au sujet d’un « complément pour élargir l’édificel’étude des liaisons de différentes maçonneries et celle de l’écoulement des eaux de la chapelle ». 1887 - le 17 avril, ouverture de fenêtres dans le chœur et pose de vitraux représentants des scènes de la vie de St Martin. 1889 - ouverture d’une porte extérieure au nord. Le 1er juin, le comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains fait remarquer que les « contours du plan sont trop déchiquetés », il faut, « chercher une solution plus simple en conservant à l’abside son contour général ». « Les combles en pavillon sont d’autant plus défectueux qu’ils forment croupe sur les vitraux supérieurs et les cachent en partie. Il faudrait baisser la hauteur des voûtes en charpente et étudier les combles dont le faîtage serait au dehors de l’appui des croisées ». Le projet abouti le 27 juin 1889, il est maintenu dans sa forme et prévoit l’abaissement du faîtage des chapelles « en dessous des piliers vont remplacer appuis des croisées ». La permission de « bâtir les chapelles et sacristie destinées à achever (…) l’église paroissiale, suivant les murs plans de M. BOUDAUD», architecte à la Roche sur Yon a été demandée le 9 mars 1889. Le projet comprenait, en plus de l’ajout de trois chapelles, la nouvelle église qui va avoir construction de deux allées latéralessacristies, lesquelles vont mais la réalisation « de l’une d’elles » est ajournée. Les enduits sont effectués, ainsi que le crépissage et le blanchissage au lait de chaux. 1895 - acquisition des vitraux représentant Saint Martin, évêque de Tours et patron de la paroisse, dans cinq phases de son histoire : Martin catéchumène brisant des idoles païennes, Martin soldat de l’armée romaine, à cheval, partageant son manteau avec un pauvre d’Amiens, Martin moine, bâtissant Ligugé près de Poitiers, Martin célébrant la messe, Martin mourant saintement, c’était le 11 novembre 397. 1895-1897 - construction de 3 chapelles et d’une sacristie 1899 - « l’arceau qui se poursuivre derrière trouve sous le chœur soutenu clocher et qui fait le pendant des fonds baptismaux serait une place naturellement indiquée pour recevoir un autel, et devenir, par exemple, une chapelle en faveur des colonnesdéfunts ». {{RaddoPhoto | id=100057| legende=Intérieur Note : une statuette de Saint Martin est restée à l’emplacement de cette chapelle. La porte latérale qui ouvre du côté de la place actuelle a été ouverte à cette époque pour ranger les chaises dans une petite bâtisse attenante qui convenait peu dans le cimetière, aussi elle a été supprimée. 1901 – janvier, réfection à neuf de toute la sonnerie : beffroi neuf et quatre cloches neuves fondues par G. Bollée à Orléans, à la place de deux vieilles qui furent vendues. '''Cloche 1 - Nom : ST MARTIN - poids estimé 1 350 kgs - diamètre : 1 m 350 – Do dièse'''Fondue l'église}} an jubilaire 1er du XXème siècle, bénite par Mgr GATTEAU, Evêque de Luçon assisté de Mr Gabriel BOISSEAU, Curé de St-Martin des Noyers. 1876 Parrain le Vicomte de ROUGE, marraine Dame M. GODET de la RIBOULLERIE.Président de Fabrique JB MICHENEAU. Maire de la Commune J. AUGEREAU '''Cloche 2 - Nom : expropriation par SAINTE AGATHE DE LA GREVE - poids estimé 700 kgs - diamètre : 1 m – Fa dièse'''Baptisée en la commune 1ère année du XXème siècle. Parrain Victor ROCHEREAU, marraine Marie ROUILLON. Marguilliers J. THOMAS et J. LORIEAULéon XIII Pape, Mgr GATTEAU Evêque de deux parcelles Luçon, G. BOISSEAU Curé de terre St Martin. '''Cloche 3 - Nom : BATHILDE LEONTINE - poids estimé 430 kgs - diamètre 0,890 m – Sol dièse'''Baptisée en vue 1901. Parrain J. MICHENEAU, marraine L. RATOUIT. Marguilliers P. RATOUIT et C. HERMOUETBienfaiteurs : GAUVREAU, GENDREAU, JOUSSEAUMELéon XIII Pape, Mgr GATTEAU Evêque de la réalisation d’un nouveau [[Biens communaux Luçon, G. BOISSEAU Curé de Saint Martin des Noyers#Cimetière|cimetière]].Bathilde ou Balthilde (sainte) reine des francs morte à Chelles en 860. Elle épouse Clovis II et gouverna pendant la minorité de son fils Clotaire III. '''Cloche 4 - Nom : MARIE DES ANGES - poids estimé 300 kgs - diamètre 0,790 – La dièse'''Baptisée en 1901. Parrains et marraines C. THOMAS, A. SURAULT, P. PRAUD, M. AUGEREAU, A. ROUILLON, B. BOUANCHEAU, A. JOUSSEAUME, A. HERMOUET, E. LABOUREUR.Note : Le Conseil de Fabrique composé de marguilliers (latin matricularis qui tient un registre) ou fabriciens a été appelé par la suite Conseil Paroissial. 1902 - inauguration et bénédiction des cloches (Abbé Gabriel Boisseau curé).
1879 : ouverture du nouveau cimetière et translation 1903 - acquisition de l’ancien cimetière2 confessionnaux.
1882 : 1907 - le Conseil de Paroisse note : « Les recettes disponibles vont permettre de meubler l’église, à laquelle manque l’autel majeur, les stalles, la table de communion10 février, le dallage du sanctuaire conseil municipal autorise l’acquisition et l’installation de la partie neuve de l’église, on pourrait même dire de toute l’église, car l’ancien pavé est complètement détruit sur plus de la moitié de son étendue. Un emprunt va être fait pour l’achèvement total de l’église. Ce projet est à mûrirl’horloge publique dans le clocher. »
1885 : 1909 - installation de l’éclairage au gaz Carmien (du nom de l’inventeur Pierre Carmien. Il reçoit une médaille d’or en 1894 pour son « Mettre en état le devant Gaz portatif Carmien ». Ce système assure un chauffage et un éclairage performants et économiques ; il fonctionne avec « de l’essence de pétrole, pour une production de l’église gaz autonome et notamment faire des marches convenables devant les trois portes de l’église sans danger ».
1886 : Construction des trois chapelles 1927 - pause de six fenêtres-grisailles qui longent la nef et d’une sacristie. Note : Les 3 chapelles, formant 3 absidioles, donnent à l’église un chœur qualifié de « rayonnant », ce qui est unique en Vendée, disent les spécialistes des archives du diocèse deux rosaces au fond de Luçonl’église.
1895 : Acquisition des vitraux représentant Saint Martin1953 - le 5 juillet, évêque de Tours et patron ordination de la paroisse, Mr l’Abbé Jean Charles Thomas « dans cinq phases de son histoire l’église modernisée ». Novembre : Martin catéchumène brisant des idoles païennes, Martin soldat de l’armée romaine, à cheval, partageant son manteau avec un pauvre d’Amiens, Martin moine, bâtissant Ligugé près sonorisation de Poitiers, Martin célébrant la messe, Martin mourant saintementl’église, c’était le 11 novembre 397.2 colonnes Philips
1899 : « L’arceau qui se trouve sous le clocher 1954 - réfection de la façade et qui fait le pendant des fonds baptismaux serait une place naturellement indiquée pour recevoir un autel, et devenir, murs extérieurs par exemple, une chapelle en faveur des défunts »Note : une statuette de Saint Martin est restée à l’emplacement de cette chapelle. La porte latérale qui ouvre du côté de la place actuelle a été ouverte à cette époque pour ranger les chaises dans une petite bâtisse attenante qui convenait peu dans le cimetière, aussi elle a été vite suppriméecommune.Achat d’un nouvel harmonium
1901 : réfection à neuf de toute la sonnerie : beffroi neuf et quatre cloches neuves à la place de deux vieilles qui furent vendues.19 ?? - installation du chauffage
1902 : Inauguration et bénédiction 19 ?? - rénovation des cloches (Abbé Hypollite Sestre). « Marie des Anges » chante le la dièse, « Bapthilde Léontine », le sol dièse, « Sainte Agathe de la Grève » indique le fa dièse ; quant au puissant bourdon « Martin », sa voix est le do dièse grave.vitraux
1907 : le 10 février, le conseil municipal autorise l’acquisition 1997 - descente des cloches et l’installation de l’horloge publique dans le clocherremplacement du beffroi.
1927 : pause 2016 - 2017 - réfection de six fenêtres-grisailles qui longent la nef et de deux rosaces au fond de l’église.pointe du clocher
Note : cette église ne porte pas sur les piliers de marques de sa consécration, le visiteur est en droit de se demander quand cette église fut terminée.
Des objets de culte précieux, répertoriés et originaires de Saint Martin sont en sécurité car ils font partie du patrimoine national.
La statue de Sainte Agathe (martyre du 6ème siècle) rappelle le patronyme de la paroisse de la Grève.
Depuis, Installation du chauffage, recherches en coursréfection =Le Presbytère de Saint Martin des vitraux en 1996-1997, des panneaux explicatifs avaient été réalisés par la commune.Noyers={{RaddoPhoto | id=100064| legende=vue aérienne}} En 1997, Vue aérienne montrant le beffroi a été remis à neuf avec descente des cloches. En 2016/2017, travaux de réfection de la pointe du clocher…presbytère jouxtant l'église
recherches Aucune date précise concernant la construction du logement du desservant de la paroisse. 1687 - le 20 décembre : enquête présentée au lieutenant-général de la sénéchaussée de Poitiers par M. Richard de Raunay, nommé à la cure de St Martin des Noyers, afin d’obtenir la réparation du presbytère. 1796 - le 5 septembre : acte de vente des « bâtiments de la ci-devant cure de la Grève, ci-devant église du même lieu, incendiés, en coursmasure et dans un tas de décombres », le champ de la Vigne des Terriers, le champ du Fontenil, un affiage et le champ de la Robertière consentie par les administrateurs du département de la Vendée à Joseph Butteau, marchand à Luçon, moyennant le prix de 800 Fr. 1804 – mars : déclaration de M. Pierre-Jean Guillet, curé de St Martin, portant qu’il ne demande rien à la commune « pour les avances et déboursés qu’il a fait tant à l’église qu’à la cure, se réservant l’usufruit de la cure, de son vivant seulement et un logement à Marie Billaudeau, sa servante », à charge par la fabrique de lui assurer quatre messes chantées par an. 1836 - le presbytère est en ruine, reconstruction y compris les murs de clôture (Abbé Hippolyte Lamontagne) 1850 - le 7 avril : délibération du Conseil de fabrique qui décide de mettre à l’adjudication les travaux de reconstruction d’une partie du presbytère. 1897 - aménagement d’une chambre à l’étage du presbytère pour le vicaire par surélévation du mur du grenier. 1908 - le 1° décembre : bail de location du presbytère consenti par M. Jean Augereau, maire, à M. Eugène Bertet, curé, moyennant un loyer annuel de 100 Fr plus les impôts et réparations locatives. On peut penser qu’à la suite de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les relations ne sont pas toujours « au beau fixe » entre le maire et le curé : l’année 1913 nous offre un bel échange de correspondances entre les deux.1913 - le 17 juin : lettre de M. Mercier, vicaire général, au curé « Monseigneur est d’avis que vous preniez l’initiative de renouvellement du bail du presbytère… si les conditions sont les mêmes, vous êtes autorisé à conclure aussitôt. » 1913 - le 30 août : lettre de M. Mercier au curé «il est une phrase qui déplait souverainement à Monseigneur. C’est celle où il est dit que ‘’M. le Curé n’aura pas le droit d’établir, au presbytère, de patronage ou association quelconque’’». 1913 - le 22 septembre : lettre du maire qui informe le curé que le préfet lui a retourné le projet de bail du presbytère « avec prière de supprimer la clause relative au changement ou au déplacement du desservant ». 1913 - le 3 octobre : lettre de M. Mercier au curé : « Monseigneur n’accepte la suppression de la clause relative au changement ou au déplacement du curé … qu’autant qu’on supprimera en même temps l’interdiction désobligeante et injurieuse d’y faire toute réunion d’association ». 1913 - le 11 octobre : lettre du curé qui fait part au maire et aux conseillers municipaux de la réponse reçue de l’évêché. 1913 - le 13 octobre : lettre du maire au curé : « le Conseil municipal vient de décider qu’il est prêt à accepter le projet de bail du presbytère sans autre modification que celle exigée sans autre modification que celle exigée par la préfecture ». 1913 - le 31 octobre : lettre du secrétaire du secrétariat social de Vendée au curé : « si on veut vous expulser, on a dû vous faire signifier un congé par huissier ». 1913 - le 18 novembre : lettre de M. Mercier au curé : « la décision a été que vous laisseriez les choses en l’état et attendriez l’expulsion. En attendant, prenez discrètement vos précautions afin de n’être pas pris au dépourvu, le cas échéant ».
<noinclude>[[Catégorie:Palettes | Saint-Martin-des1913 -Noyers le 1° décembre : Fonds bail de location du Groupe Patrimoine]]presbytère consenti à M. Jean Augereau, maire, à M. Gauvrit, curé, moyennant un loyer annuel de 100 Fr plus les impôts et réparations locatives.
=Le Presbytère=1850 Le presbytère 1914 - le 2 janvier : lettre de M. Mercier au curé : « notre avis est en ruine. Reconstructionqu’il n’y a rien à faire de particulier, mais d’attendre, dans le statu quo, y compris les murs de clôtureévènements ».
Le presbytère jouxte l’église au fond d’une cour carrée fermée à droite par la chaufferie de l’église et l’église elle-même, à gauche par un garage et une salle de réunion. En raison de travaux importants à effectuer pour améliorer le confort de ces locaux, le Conseil Municipal décide en 1990 198 ? de transférer le presbytère dans une maison neuve construite à l’emplacement de la maison Bregeon, Place de l’Eglise pour récupérer le terrain afin d’y implanter une nouvelle mairie.
<noinclude>[[Catégorie:Palettes | SaintLe nouveau presbytère comprend au rez-Martinde-chaussée, le bureau du prêtre, des-Noyers : Fonds sanitaires, un local technique jouxtant une salle de réunion, un passage d’accès à une dépendance et un jardin à l’arrière du Groupe Patrimoine]]bâtiment. A l’étage auquel on parvient par le passage, se situe le logement comprenant cuisine, salle à manger, chambres, toilettes et salle d’eau.
=La Paroissede Saint Martin des Noyers=
La paroisse est la circonscription territoriale de base de l’organisation ecclésiastique dans laquelle un curé exerce ses fonctions. Le ressort territorial d’une paroisse est variable : il peut englober plusieurs villages et une ville peut renfermer plusieurs paroisses. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est à la fois une unité religieuse et une circonscription administrative. Ses habitants sont sous la juridiction spirituelle du curé. Celui-ci peut être une personne physique ou une personne morale (curé-primitif) et il n’appartient pas obligatoirement au clergé séculier. Il arrive parfois que les cures dépendent d’un ordre monastique ou de l’ordre de Malte : on parlera alors de prieuré-cure.
Nous avons été plus heureux en ce qui concerne Saint-Martin-des-Noyers. Voici les noms des prieurs-curés qui desservirent cette paroisse depuis 1613 (source L. TEILLET, Curé d'Antigny jusqu’à 1838) :
<noinclude>[[Catégorie:Palettes | =Les Curés de Saint-Martin-des-Noyers : Fonds du Groupe Patrimoine]] =Les Curés=
{| style="border-spacing:0;width:25.994cm;"
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| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1613/1627| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1627/1637| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1637/16391638| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 16391638/1675| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1675/1687
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| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' [[Eglise et Paroisse de Saint Martin des Noyers|Abbé Brunet]] Jehan| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Vimen H.| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Chaigneau François| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Rousseau Jacques| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé De Rumet Nicolas
|-
| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1687/1688| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1688/17281720| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 17281720/1740| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 17411740/1775| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1775/17961807
|-
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé De Raunay Richard| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Gardon Claude
''Vicaires&nbsp;: ''
1715 - Abbé Loizeau Louis
| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Pain de la Baritaudière Pierre-François Pascal
''Vicaires&nbsp;: ''
1730 – Abbé Le Gay
| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Landrieau Michel
''Vicaires&nbsp;: ''
1772 – Abbé le Termen Victor
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Guillet Pierre Jean
(Il fut curé de Saint-Martin pendant de longues années ; il mourut à son poste, le 13 octobre 1807, après avoir heureusement traversé la tourmente révolutionnaire. Il était âgé de 64 ans).
|-
| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 17961808/18001824| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1800| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1800/1824| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1824/18391838| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 18391838/18421841
|-
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Prouzat| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Thiré| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Jallays Benjamin| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm2;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Erieau François
''Vicaires&nbsp;: ''
1824 Abbé Vuiteau
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Lamontagne Hippolyte
|-
| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 18421841/1881| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1881/1897| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1897/1904| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1904/1908| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1908/1913
|-
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Brunet André</span>
''Vicaires&nbsp;: ''
<div style="color:#000000;">1880 – Abbé Boudeau</div>
| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Sestre Hippolyte</span>
''Vicaires&nbsp;: ''
<div style="color:#000000;">1894 Abbé Gédeau Jean-Marie</div>
| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Boisseau Gabriel
''Vicaires&nbsp;: ''
<div style="color:#000000;">1902 – Abbé Chauffeteau Benjamin</div>
| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Louis Bousseau
''Vicaires&nbsp;: ''
1904 Abbé Chauffeteau Stanislas
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Berthet Eugène
''Vicaires&nbsp;: ''
1910 – Abbé Grelet Alexandre
|-
| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1913/19401930| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 19401930/1952| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1952/1958| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1958/1966| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1966/1975
|-
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Gauvrit Henri
''Vicaires&nbsp;: ''
1938 – Abbé Gagné Henri
| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Carteau Clément</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Turcaud Basile</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Bonnet Louis</span>| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Turcaud Gabriel</span>
|-
| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 19661975/1976| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 1968&nbsp;?1976/1983| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 19&nbsp;??1983/19741990| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 19741990/1996| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 191996/2009
|-
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;color:#000000;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Guéry René| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;" | >Abbé Guilloteau Gaston</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;" | >Abbé Bégaudeau René</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé GuilloteauTraineau Bernard</span>| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé GuéryMichaud Paul</span>
|-
| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 192009/2015| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 192015/2020| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 19| align=center style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | 19| align=center style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm;padding-right:0.191cm291cm;" |
|-
| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Turcaud GabrielMerlet Jean-Marie</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé GuillotonBoudaud Guy</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Bégaudeau René | style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Traineau Bernard| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Michaud Paul
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| style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' Abbé Merlet Jean-Marie| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | ''Curé&nbsp;:'' <span style="color:#000000;">Abbé Boudaud Guy</span>| style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;" | | style="background-color:transparent;border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;color:#000000;" | | style="border:0.5pt solid #000000;padding-top:0cm;padding-bottom:0cm;padding-left:0.191cm291cm;padding-right:0.191cm291cm;color:#000000;" |
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Diocèse d'Ancien Régime : Luçon.
 
<noinclude>[[Catégorie:Palettes | Saint-Martin-des-Noyers : Fonds du Groupe Patrimoine]]
=Le Diocèse=
L’évêque remplit essentiellement une mission spirituelle dans son diocèse et est parfois secondé par des ecclésiastiques de son choix, appelés vicaires généraux. Le nombre de diocèses et leur ressort territorial n’ont pas cessé de fluctuer au cours du temps. Le territoire vendéen a appartenu à plusieurs évêchés. Jusqu’au début du XIVe siècle, la Vendée fait partie de l’immense diocèse de Poitiers, vraisemblablement créé au IIIe ou au IVe siècle. Il est divisé en plusieurs archidiaconés : le territoire bas-poitevin appartient à ceux de Thouars et de Briou.
=La Fabriquede Saint Martin des Noyers=
Le terme désigne à la fois le temporel d'une paroisse, c'est à dire ses biens et ses revenus, et l’organisme chargé de le gérer. Celui-ci est constitué d’une ou de plusieurs personnes, généralement élues par les paroissiens, appelées fabricien ou marguillier.
Cet organisme est devenu au fil du temps le conseil paroissial.
=Les Missionsde Saint Martin des Noyers=
Une mission est un des moyens utilisés par les autorités religieuses catholiques pour propager leur religion. Un groupe de prêtres se voit confier un ensemble de paroisses à évangéliser. Le but d’une mission est de « réveiller » la foi des fidèles, d’encourager le clergé local et de les inciter à passer d’un christianisme de façade à un christianisme vécu quotidiennement. Les ordres religieux se font les principaux organisateurs des missions dans le royaume de France et fournissent la plupart des missionnaires.
Durant les années 1710, Louis-Marie Grignion de Montfort, pour qui le Salut passe par la Vierge Marie, procède à une série de missions dans les diocèses de Nantes, La Rochelle, Angers et Luçon. À sa mort en 1716, ses successeurs, constitués en communauté du Saint-Esprit basée à Saint-Laurent-sur-Sèvre, perpétuent son œuvre sous la direction du père René Mulot. Les mulotins (ou montfortains) organisent de nombreuses missions dans les quatre diocèses. Pierre-François Hacquet est de ceux-là.
=Les Calvaireset Statues de Saint Martin des Noyers=Rue '''Bel Air en Forêt''', 10 juillet 1892 - Croix du Détroit (en réalité Bel Air en Forêt). Bénédiction de l’Ouillettecroix{{RaddoPhoto | id=3258849| legende=Calvaire}}Le voyageur qui va de la Chaize-le-Vicomte aux Essarts peut remarquer, Rue à l’embranchement des routes de la Ferrière et de Saint-Martin-des Ormeaux-Noyers, Route au lieu nommé « le Détroit », une élégante croix de granit érigée au mois de décembre dernier. Cette croix, placée sur la propriété de M. le vicomte de Rougé, doit porter sur sa base l’inscription suivante : « Bonabes de Rougé, 5 juin 1891 ». Tous ceux qui savent l’évènement heureux que cette date rappelle à la Boivinièrenoble famille, ne peuvent qu’applaudir au sentiment de foi et de reconnaissance qui a inspiré l’érection de cette croix. Pensée vraiment chrétienne, Route en effet, que celle de consacrer par un monument pieux les joies et les deuils de la Guicharderiefamille, statue et de Nrapporter ainsi au bon Dieu comme à l’unique Maître, ses joies et ses peines. Pour des circonstances particulières, la croix du Détroit n’avait pas encore reçu les bénédictions de l’Eglise. Les beaux jours d’été étant plus favorables pour cette cérémonie, elle fut renvoyée à la belle saison ; et après convention préalable entre M. le curé de Saint-Martin et les intéressés, le dimanche 10 juillet fut choisi pour ladite cérémonie. Donc ce jour-là, sur l’invitation de leurs pasteurs, les paroissiens de Saint-Martin, des Essarts et de la Ferrière se donnaient rendez-vous au Détroit. Malgré une distance de six kilomètres à parcourir ; malgré la chaleur excessive, nombreux étaient les fidèles des Essarts et de la Ferrière qui avaient répondu à cet appel. Il appartenait à Saint-D Martin, comme à la paroisse qui reçoit et qui fait les honneurs de la Confiance Rue fête, de fournir le plus nombreux contingent ; aussi est-ce avec bonheur que nous voyons ses représentants qui nous attendent au pied de la Frairiecroix. Bien vite les trois paroisses se sont groupées ensemble, et n’en forment plus qu’une seule. Mille personnes environ sont là pour rendre hommage à la Croix. Elle est vraiment d’une beauté et d’une élégance rares cette croix encore dans la blancheur de son pur granit, statue Rue Ste Agatheavec ses nodosités si bien imitées qu’on les dirait naturelles, Rue et elle se détache fort bien dans ce petit coin de l’Ouillettebocage dont elle sera désormais la gardienne et la protectrice : Posuerunt me custodem… Crux spes unica (ils m’ont mis en garde… la croix est le seul espoir note GMP).
Voyez-la émergeant du tapis de fougères, avec la couronne de houx et sapins verdoyants, au milieu des oriflammes aux vives couleurs dont elle a été parée pour la circonstance. Le silence se fait dans la foule, les cantiques en l’honneur de la Croix retentissent. Ce sont les cantiques si pleins de doctrine et si populaires de notre B.P. de Montfort. Il semble désormais qu’il ne peut se faire dans notre Vendée aucune bénédiction ou plantation de Croix sans que ces chants reviennent sur nos lèvres, sans que le souvenir de notre grand missionnaire, l’apôtre de la Croix et qui a si bien écrit de la Croix, revienne à notre esprit. C’est M. le Curé de Saint-Martin qui prononce la formule de bénédiction. Il avait très aimablement invité M. le doyen des Essarts à faire cette cérémonie, mais des raisons imprévues nous ont fait regretter son absence à cette intéressante fête où plus que personne il eut été heureux de se trouver. M. le curé de la Ferrière, chargé de la prédication, a pris pour thème de son allocution ces deux pensées : « la Croix nous rappelle un Dieu qui nous aime, un Dieu qui nous sauve ». Ces pensées ont été développées avec la facilité, la beauté de doctrine et la conviction que connaissaient à M. l’abbé Bouchet ceux qui ont eu la bonne fortune de l’entendre. Tout le monde a souscrit au compliment si mérité et si vrai, en même temps que très délicat, qu’il a adressé à la généreuse et chrétienne famille qui nous a fourni l’occasion de cette fête. Les vœux du prédicateur étaient bien aussi les vœux de tous quand il a souhaité que l’enfant dont la Croix avait abrité le berceau fut plus tard le continuateur des œuvres de foi et de charité si bien pratiquées aujourd’hui par un père dont chacun aime à redire la religion profonde et le dévouement à toutes les œuvres catholiques. Vive Jésus ! Vive sa Croix ! tel est le cri qui fait écho aux paroles du prédicateur. Et pendant que retentissent ainsi de nouveau les chants en l’honneur de la Croix, le Clergé d’abord, les fidèles ensuite viennent la vénérer. Nous voyons surtout avec bonheur et édification près de 400 hommes défiler en bon ordre et venir baiser avec un religieux respect cette Croix qui leur rappelle de la part de Dieu tant d’amour et tant de grâces. Puisse-t-elle en effet cette divine Croix être pour la noble famille qui a voulu sanctifier son domaine par sa présence, et pour tous les habitants de la contrée, l’occasion des grâces et des bénédictions les plus abondantes. Le pieux voyageur la saluera à son passage ; le laboureur en allant au travail lui donnera un souvenir du fond du cœur ou s’agenouillera à ses pieds pour prier le Seigneur de bénir ses labeurs ; les mères y conduiront leurs petits-enfants, et en leur montrant la Croix, elles leur apprendront à prier et à aimer « le bon Jésus » mort pour eux sur cette Croix ; tous viendront près d’elle recueillir des leçons salutaires pour vivre d’une vie vraiment chrétienne.  Ch. T. , prêtre.Semaine Catholique 1892 page 705 706 707  '''29, Rue de l’Ouillette''', {{RaddoPhoto | id=3258844| legende=Calvaire}}Calvaire en ciment armé fait par les frères Chardonneau des Essarts sur un terrain offert par Monsieur Mathurin Blanchard commerçant à St Martin des Noyers.Mission du 26 mars au 16 avril 1922   '''Rue des Ormeaux''',  {{RaddoPhoto | id=3258847| legende=Calvaire}}Calvaire. Mission 1931   '''Route de Bournezeau la Boivinière''',  {{RaddoPhoto | id=3258845| legende=Calvaire Jubilé}}Calvaire. Jubilé 1935   '''580, Rue de l'Ouillette''', {{RaddoPhoto | id=3258850| legende=Statue de la Vierge}}Statue de la Vierge érigée en 1944. Le terrain a été offert par Alfred Bulteau, sabotier dans le village de l’Ouillette   '''Rue de la Frairie''', statue de Notre-Dame de la Confiance, Ouest France 29 novembre 1954 : A Saint-Martin-des-Noyers, une grandiose cérémonie a marqué hier dimanche la clôture de la mission : il a été procédé à l’érection d’une statue de la Vierge. Sous un soleil radieux se déroulait, hier après-midi, à Saint-Martin-des-Noyers, une grandiose cérémonie marquant la clôture de la mission prêchée par les RR. Pères de Chavagnes.{{RaddoPhoto | id=325885| legende=Statue Notre Dame de la Confiance}}A cette occasion, depuis des semaines, on travaillait ferme dans le bourg et les villages pour donner à cette fête un éclat exceptionnel. Quatre arcs de triomphe, vraiment tous remarquables, jalonnaient les huit cents mètres du parcours, de l’église à la Cantonnerie, où devait être érigée la statue de la Vierge. Ces arcs de triomphe, distants de cent mètres environ chacun, étaient reliés par des houx plantés de chaque côté de la route, et reliés entre eux également par des guirlandes de feuilles enfilées les unes les autres, et ornées de milliers de fleurs artificielles roses, blanches et roses, glycines, etc… En dehors des fleurs de papier, on admirait tout spécialement des roses faites avec des plumes blanches de volailles (il y a beaucoup de volailles à St-Martin), et dont le centre était orné d’un bout doré. A 15h30, après une courte cérémonie à l’église paroissiale, le cortège se forme pour se rendre à la Cantonnerie.En tête viennent les enfants, garçons et filles, porteurs de petites croix enrubannées et fleuries. Puis, c’est la clique des Eclaireurs de St-Martin, dirigée par M. Jousseaume qui sonne de tous ses cuivres. Les femmes et les jeunes filles, puis les hommes escortent le tracteur tout neuf conduit par Célestin Roger, cultivateur à l’Ouillette, et sur le plateau duquel a été placée la statue de la Vierge, en pierres reconstituées, d’un poids de 200 kg environ, œuvre d’une société des Ponts-de-Cé. Aux chants des cantiques alternant avec les prières et les airs entraînants de la clique, la foule énorme se masse sur la chaussée et, jusque dans les champs voisins, tandis que les ouvriers de l’entreprise Gilbert Frères de St-Martin-des-Noyers, aidés de volontaires, procèdent à l’aide d’une chèvre, à la délicate opération de l’enlèvement de la statue et de sa fixation sur son piédestal. Avant la disparition de la foule, le R.P. Rabiller devait tirer la leçon de cette magnifique cérémonie. A noter que la statue de la Vierge remplace un ancien calvaire situé dans le champ opposé, et dont il ne reste plus que le socle.   '''La Grève Route de la Guicharderie''', Erigé en 1956, il fait suite à un autre calvaire construit en 1857.{{RaddoPhoto | id=3258846| legende=Calvaire}}Retour de mission - On recommande aux prières des lecteurs de la Semaine Catholique, le Retour de Mission de St Martin des Noyers, qui sera prêché, du 16 au 25 décembre, par les RR.PP. Rabiller et Gandemer de Chavagnes. En ce mois de Noël 56, ce sont les vieilles pierres qui parlent pour évoquer dans nos souvenirs un nom cher aux Vendéens : celui de la Famille MONNEREAU ! Nous revenons, sous pluie ténue, du village de Sainte-Agathe-de-la-Grève. Chacun sait, en effet, que primitivement existait là une Paroisse bien vivante, disparue en 1793, pour faire place en 1801, à la Commune et Paroisse de St-Martin… Depuis 10 jours, s’échelonnaient les Cérémonies du Retour de Mission, et pour immortaliser en quelque sorte l’élan de ferveur donné à St Martin par les RR. PP. Rabiller et Gandemer, de Chavagnes, notre Curé faisait restaurer un vieux Calvaire vendéen, décapité par la tempête, et sis au Carrefour de la route de Fougeré et du village de la Guicharderie, en Ste-Agathe-de-la-Grève… La Providence prépare d’humbles triomphes que les cœurs découvrent et savourent. Après nettoyage et grattage du socle de pierre, presque séculaire, deux noms apparaissent dans le granit : LOUIS MONNEREAU- MARIE BOUDAUD 1857 – PRIEZ DIEU POUR EUX Après les fêtes grandioses d’Avril 56, célébrant le Centenaire de la mort du Bon Père Monnereau, c’est comme un Retour du Centenaire en même temps que le retour de Mission. Le Bon Père semble s’effacer, encore une fois, devant son jeune Frère, dont il est question dans une Biographie en ces termes : « Louis, frère très aimé du Bon Père ». Louis Monnereau, en effet, était né en 1796, donc de 9 ans plus jeune que le B. Père ; il mourait le 17 août 1858, âgé de 62 ans. Son épouse, Marie Boudaud, était déjà retournée à Dieu le 14 novembre 1956, à l’âge de 59 ans. Tous deux étaient propriétaires de leur ferme à la Guicharderie. Ce sont donc ces deux époux chrétiens qui avaient décidé eux-mêmes d’élever ce Calvaire sur leur propriété. Notons enfin que le P. Pierre Monnereau, en personne, alors Curé des Brouzils, les avait mariés le 23 Mai 1837 en l’église de St-Martin.A proximité de la forêt du Détroit ou si souvent la famille Monnereau chercha précaire refuge au passage des colonnes infernales, Ste Agathe, Martyre de la Révolution, revit et parle en ce Monument de pierre… Les cœurs chrétiens de notre bonne Paroisse se sentent émus et priants en face de la foi de leurs Ancêtres ; et ceux qui seraient un jour tentés de rougir de leur foi hésiteront au souvenir de ce Calvaire si simple de ligne mais si riche de leçons… Non ! St-Martin et Ste-Agathe-de-la-Grève ne sont pas prêts de disparaître des rangs de la Chrétienté : trop de courage et d’héroïsme ont marqué nos Aïeux, trop de fronts découverts se tenaient ce soir au pied de la Croix, trop de voix chantantes remplissaient le village, au milieu des guirlandes et des houx ornés de la Forêt !Personne sans doute aujourd’hui ne pouvait évoquer les souvenirs vécus au sujet de cette Restauration… mais il est permis à nos âmes chrétiennes de méditer un peu sur le passé si riche, gage de l’avenir ! Malgré le brouillard froid de ce jour de Noël, les Paroissiens s’étaient groupés très nombreux pour écouter religieusement le Sermon de Clôture par le P. Rabiller, sur le sens de la Croix dans notre vie chrétienne, puisqu’elle est « Source des Sacrements ». M. le Curé remercie avec effusion les deux Missionnaires, toujours dynamiques et souriants, en les invitant pour 58 et 59, à l’occasion des Communions Solennelles ; il exprime aussi sa profonde gratitude à la Famille Quillaud-Boudaud, de la Savinière des Essarts, actuels propriétaires de la Guicharderie, à l’Entreprise Gilbert, dont les Artisans, aidés du Charpentier voisin, ont savamment conduit le travail, enfin à toutes les Familles qui se sont dépensées pour l’ornementation triomphale du Calvaire et du parcours, de la Brenauderie jusqu’à Ste-Agathe de la Grève. Centenaire !... Restauration !... Retour de Mission 1956 ! Est-ce que cette Année va marquer un réel Retour de St-Martin à Dieu ? Chacun peut répondre en son âme, au soir de ce Noël si fervent, ou les Pères ont distribué plus de mille cinquante communions ! Quelle joie pour le Pasteur et les Bergers-auxiliaires de ces 10 jours, si cette ferveur du Retour s’épanouissait en charité plus active et apostolique dans notre chère Paroisse ! Malgré le vent et la pluie les Cérémonies de la semaine ont connu une assistance de plus en plus nombreuse ; nos enfants, parfois si turbulents se faisaient eux-mêmes recueillis et graves pour concrétiser en tableaux vivants les Sermons de chaque soir !... Il semble que les leçons de ce retour doivent porter des fruits : nos Missionnaires y comptent, notre Pasteur aussi et le Bon Dieu surtout, avec l’aide de sa grâce !  Signature non lisible  Semaine catholique, chroniques diocésaines 1956 p 588 - Bulletin paroissial - GRAINS de SABLE. Echos du RETOUR DE MISSION 1956   '''Rue de la Moinerie''',  {{RaddoPhoto | id=3258848| legende=Calvaire}}Calvaire (date inconnue). La statuette de la Vierge nichée dans le pied de la croix a été offerte par la famille d’Emile David   '''388, Rue Ste Agathe''',  {{RaddoPhoto | id=3258852| legende=Statue du Sacré Coeur}}Statue du Sacré Cœur (date inconnue) =La Chapelle de la Braconneriede Saint Martin des Noyers=Au cours de l’année 1974, une chapelle privée est aménagée dans une grange, au lieudit la Braconnerie, à l’initiative de l’association Saint Pie V attachée à la célébration traditionnelle de la messe et des offices en latin. (GMP)« Depuis le début des années soixante-dix, plusieurs centaines de personnes se réunissent chaque dimanche dans la petite chapelle de La Braconnerie, pour assister aux deux messes, célébrées par l’abbé Jamin. Ce prêtre n’a pas eu un parcours ordinaire. Curé de la paroisse de Saint Hilaire le Vouhis, il abandonne en 1973 la messe conciliaire pour reprendre la messe de Saint Pie V « à la demande de certains de mes paroissiens et par conviction personnelle », indique le prêtre.L’évêque de Luçon lui demande alors de reprendre la messe conciliaire ; fort de ses convictions, l’abbé Jamin refuse. L’affaire est portée devant le tribunal mais le verdict n’est rendu qu’un an et demi plus tard. Pendant toute la durée du « procès », l’abbé Jamin refuse de quitter son presbytère de Saint Hilaire le Vouhis, donnant lieu ainsi à ce que l’on a appelé « l’affaire Jamin ». Le verdict prononcé, le prêtre intégriste quitte finalement sa paroisse puis, en juillet 1974, avec l’aide d’un groupe de traditionnalistes, réunis en association, « créée pour pallier la transformation de l’esprit de l’Eglise depuis Vatican II », il aménage la chapelle de La Braconnerie. Depuis il vit en marge de l’Eglise. Toujours habillé de sa soutane noire, l’abbé Jamin vit dans une petite maison voisine de la chapelle. Les paroissiens de La Braconnerie viennent de toute la Vendée et même des Deux-Sèvres pour assister à la messe de Saint Pie V célébrée par l’abbé Jamin. Dans l’ensemble, les paroissiens de La Braconnerie ne semblent pas faire grand cas du schisme d’Ecône. »(extrait du journal Presse Océan du 23/08/1988).Après quelques années, ce lieu de culte est fermé. En 2020, il est toujours inoccupé et laissé en état d’abandon.
=Les Guerres de Vendée=
Des quatre prêtres qui échappèrent, l'un était le recteur de Corsept et se nommait Thomas Lacombe ; l'autre était un prêtre de Sainte-Croix, M. Brianceau ; le nom du troisième est resté inconnu. "Ils avaient été roulés sur le port et recueillis avec humanité par les matelots, qui leur donnèrent leur eau-de vie pour les réchauffer." Le quatrième, M. Landeau, curé de Saint-Liphard, emporté d'un autre côté, accosta une barque de pêcheurs où on le cacha si bien qu'il survécut à la Terreur. (Alfred Lallié - Les Noyades de Nantes)
 ==La Famille Puaud de la Brenauderiede Saint Martin des Noyers==
Le village de la Brenauderie dépend de Saint-Martin-des-Noyers. Il est situé à l'ouest du bourg, dans la direction de la forêt des Essarts.
Tags : Saint-Martin-des-Noyers - Brenauderie - 1794 
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