De temps à autre, il revient en France, séjourne à Paris, se repose à St Martin. Il se remet à ses études philologiques dès qu’il trouve un moment libre ; il a étudié le peulh, le mandingue, le kryol, a traduit de multiples contes de la brousse, accumulé des documents de toutes sortes sur le folklore africain. Il songe à consacrer ses dernières années à la philologie.
En 1962, il obtient sa mise en congé, retourne en France avec la pensée de s’y fixer, sans exclure la possibilité de voyages au Sénégal. Admis au Centre National de la Recherche Scientifique, il travaille beaucoup mais se fatigue. En août dernier1963, un séjour à Vittel rétablit sa tension artérielle. Aussi se croit-il en mesure de partir à nouveau pour l’Afrique le 28 octobre 1963, afin d’y poursuivre ses recherches philologiques.
Il y travaille dans la maison qu’il possède en l’ile de Gorée, avec une activité fébrile : il voudrait rentrer en France pour noël. Il a retrouvé là-bas une famille noire, celle de M. Chambaz, où il a une filleule, Madeleine.