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Agriculture

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<div style="color:#000000;">Assemblée gageries en 1926 deuxième dimanche de mai et novembre. </div>
<div style="color:#000000;">En 1939, premier dimanche de mai et novembre, marchés tous les jeudis</div>
<div style="color:#000000;">'''Assemblée gageries en 1926 deuxième dimanche de mai et novembre. '''</div>
<div style ="color:#000000;">='''L’émigration agricole dans les années 1950'''== Dans les années 50, le monde agricole évolue, les exploitants souhaitent plus de confort et ne veulent plus vivre selon le bon vouloir des propriétaires terriens. Le métayage ne les satisfait pas, ils veulent devenir fermier (dans le cas d'un métayage le bailleur perçoit une part des produits de l'En 1939exploitation, premier dimanche alors que dans le cas de mai fermage, le propriétaire perçoit un loyer dont le montant est déterminé dès la conclusion du contrat, les maximas et novembreminimas étant encadrés par le Code rural. Pour ces raisons, marchés tous bon nombre d’agriculteurs quittent la Vendée pour les jeudisDeux-Sèvres ou les Charentes, départements qui offrent des opportunités. Voici le témoignage de Marie-Alice Piveteau épouse Joly et de Gilbert Piveteau les enfants de Camille Piveteau époux de Alice Blais qui vivaient sur une exploitation agricole à La Garnerie et l’ont quittée pour une autre située à Loubigné dans les Deux Sèvres. La famille comprenait en outre, Camille, Germain, André décédés ainsi que deux filles, Colette et Denise. Pourquoi avoir changé d’exploitation ?Les conditions de vie à la Garnerie ont obligé nos parents à prendre la décision de partir. Nourrir 10 personnes dans une ferme partagée avec une autre famille était devenu difficile. Le métayage pratiqué par un propriétaire possédant plus de 40 fermes, avec les exigences des seigneurs du moyen âge vis à vis de leurs serfs : leurs métayers nos parents. Comment avez-vous trouvé la nouvelle ferme ?Les parents ont contacté un « homme d’affaires », un marchand de biens, comme on disait à l’époque, qui leur a présenté plusieurs fermes dont l'une en Dordogne. Finalement ils ont choisi une ferme de 42 ha à Loubigné et l'ont achetée. La nouvelle ferme est extraordinaire, quand on a de 6 à 14 ans ; nous avons découvert la fée électricité inconnue à la Garnerie, un village avec une école et une église à 500 m. ! Quand êtes-vous partis ?Notre père et notre frère Camille ont pris possession de la ferme à Loubigné à la St Michel 1951, le reste de la famille en avril 1952. (Ndlr GMP : la prise de possession des exploitations agricoles avait lieu soit à la St Jean le 24 juin, soit à la St Michel le 29 septembre). Comment se fait le déménagement de la Garnerie vers Loubigné ?Le matériel, les animaux, le père, les frères ainés partent dans des camions. Le voisin Léonce, de Loubigné, possédant une voiture est venu chercher le reste de la famille à la Garnerie : les plus jeunes, notre mère ainsi que des cousines pour aider (Gisèle, Marie Josèphe). L’accueil dans la commune de Loubigné et le voisinage immédiat ?Pour nos parents, notre grand père, nos frères Germain et Camille qui ont laissé derrière eux amis, famille, copains, difficile. Accueil mitigé pour nous, les immigrés d’aujourd’hui. Mais il faut ajouter que 4 familles ont vite changé d’avis et ont aidé les nouveaux arrivants. Notre père a fait de même les années suivantes pour les nouveaux arrivants pas forcément Vendéens. Les changements dans nos vies ?Nos frères ont dû « se louer » dans les fermes afin d’aider nos parents à nous nourrir. La découverte de l’école publique, beaucoup moins de pression de la religion, des familles moins nombreuses, peu de perturbations dans nos vies d’enfants faites de découvertes permanentes. Conclusions :Nos parents et nos frères se sont usés au travail afin de réussir, mais le plaisir d’être chez eux a dû les y aider. Nous avons redécouvert la Garnerie durant l'été 2010 après une cousinade à Chantonnay, et, en même temps, le petit château de la Grève un bijou ! Dommage que André ne soit plus là, il aurait certainement eu d'</div>autres choses à nous dire !!Marie-Alice et Gilbert.(ndlr GMP : note de la rédaction Groupe Mémoire et Patrimoine) 
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