==Guerre de 1870 à Saint Martin des Noyers==
[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultconflit.php?conflitplus=1870-1871 ]
==Guerre 1914-1918 à Saint Martin des Noyers==
Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? Mémorial Genweb
La Première Guerre mondiale a vu plus de 8 millions d'hommes être mobilisés en France.
Sur 100 soldats inscrits sur le monument aux morts, 2 n’ont pas été identifiés, 7 sont inscrits indument
==Guerre 1939-1945 à Saint Martin des Noyers==
C’est le sens à donner à ces plaques posées à La Roche sur Yon le 25 avril 1993 et ici à Saint Martin le 8 mai 1994.
==La Vie pendant la seconde guerre mondiale à Saint Martin des Noyers===
===Les Prisonniers de Guerre de Saint Martin des Noyers===
BOURON Clément né le 25 mars 1912 à St Martin des Noyers, 2è cl 146 RAL 191
ROULET Marcellin né le 6 septembre 1917 à St Martin des Noyers, 2è cl 95 RI, Stalag VIII C
recherches en cours
===Le Service du Travail Obligatoire - STO à Saint Martin des Noyers===
recherches en cours
Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées, accueillies dans des camps de travailleurs localisés sur le sol allemand. Il fut instauré par la loi du 16 février 1943, faisant suite au relatif échec des politiques de volontariat et du système dit de "la Relève", qui aboutit à la présence en 1942, de 70 000 travailleurs venus de France en Allemagne, très en deçà des exigences de l'Occupant. (Wikipedia)
===Les Chantiers de Jeunesse à Saint Martin des Noyers===
Les Chantiers de la jeunesse française (CJF), souvent appelés chantiers de jeunesse, étaient une organisation paramilitaire française ayant existé de 1940 à 1944. Elle devait être un lieu de formation et d'encadrement de la jeunesse française. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941 l'obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois.
'''Témoignage de Célestin Martineau'''. J’ai été mobilisé le 8 Juin 1940 et affecté au 402ème DCA à Bordeaux. A ce moment- là les allemands envahissaient la France et se dirigeaient vers la frontière espagnole en longeant la côte Atlantique afin d’occuper l’ouest de la France. Nous étions cantonnés dans un château près de Bordeaux, nous couchions dans les stalles à chevaux et ceci pendant 15 jours. Lorsque les allemands se sont rapprochés, nous avons eu l’ordre de nous retirer dans le Lot, département en zone libre lors de l’armistice. Nous avons passé l’hiver dans ce département et formé les chantiers de jeunesse. Nous avions notre uniforme militaire, notre activité consistait à encadrer des jeunes pour une formation militaire (exercices, marche au pas, corvée de bois pour se chauffer etc…). Nous avons été libérés en mars 1941. Ceux qui avaient des parents en ferme étaient renvoyés dans leur foyer, les autres en Allemagne (STO). J’ai été démobilisé, puis je suis parti travailler dans la ferme de mes parents au Bois Boudaud de St Martin des Noyers et ensuite je me suis marié en 1947.
=== L'Occupation Allemande à St Martin des Noyers===
'''Témoignage de Roger Sorin''' qui habitait Le Landais. Les Allemands sont arrivés au moment de la récolte des foins. Nous avions une charretée de foin dans la grange, ils sont arrivés de nuit. Nous ne les avions pas entendus arriver, ils avaient détaché les bœufs dans l’étable et les avaient mis dans le pré en face pour mettre leurs chevaux à la place, puis pris le foin pour faire la litière. Lorsque mon père se leva le matin il a vu l’équipage qui était à la maison, la roulante avait été mise sous un arbre en face de l’écurie, elle a été présente à cet endroit-là une huitaine de jours. Un détachement assez important couchait chez nous dans la grange et les autres dans les granges du village. Nous avons bien été obligés d’accepter leurs façons d’agir ; lorsque nous voulions lier les bœufs, nous étions obligés de détacher les vaches qui étaient dans l’étable de l’autre côté pour les mettre à la place, ce qui nous permettait de les lier pour aller chercher la « pension ». Le jour, les Allemands faisaient la comédie, ils chantaient, se promenaient d’un côté, puis de l’autre pour tromper l’ennui, le soir au moment du couvre-feu, il y avait une sentinelle qui passait et après son passage tout le monde se cachait chez soi, on n’entendait plus rien du tout. On était gêné, car on ne pouvait pas agir comme l’on voulait. Certains Allemands étaient corrects, une fois il y en un qui voulait des œufs, il ne parlait pas français alors pour s’exprimer, il nous a montré avec des gestes de la main la forme ovale de l’œuf, puis tout à coup il a aperçu une poule à l’extérieur, il s’est mis à la suivre jusqu’au poulailler, il a pris un œuf dans le nichoir et nous l’a montéa. A ce moment-là nous avons compris ce qu’il voulait.