Personnalités de Saint Martin des Noyers

De Witno
Révision datée du 8 février 2020 à 15:32 par Mémoire et Patrimoine (discussion | contributions) (René Couzinet de Saint Martin des Noyers)
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Pierre Monnereau de Saint Martin des Noyers

La famille Monnereau, à la fin du XVIIIè siècle est bien représentative du terroir vendéen. Le père est entouré de la considération générale, artisan dont la forge est réputée alentour, propriétaire de plusieurs maisons du bourg. La mère vit dans son ombre, ne connaissant que la maison et l’église. Ce ménage aura seize enfants dont le second sera Pierre, né à Saint Martin des Noyers (Rue Abel Chataigner), le 29 juillet 1787. Une tempête va se lever : la Vendée se soulève contre le pouvoir révolutionnaire. Sa famille cache des prêtres réfractaires et des religieuses. Pierre lui-même va « servir » la messe, en cachette, dans la forêt du Détroit. Il travaille à la forge de son père. C’est un bon ouvrier. Mais une fois le travail terminé, il n’est pas le dernier à faire la fête avec les copains, il est plutôt leader. Un jour, une partie de pêche se termine mal, il avale une arête et c’est l’infection… L’épreuve de la maladie le met à distance de ses distractions, aiguise sa réflexion. Avec son père, il assiste à la mort de son curé. La vocation de Pierre se précise. En novembre 1807 il rentre au séminaire de Chavagnes. Ordonné prêtre le 25 août 1811, il rejoint les Sables d’Olonne comme vicaire puis en février 1812, il est nommé à Notre Dame de Fontenay le Comte. En décembre 1812, il assiste son père mourant et apprend sa nomination à la Garnache, il y restera un an. En décembre 1813, le voilà vicaire à Aizenay. Le 1° août 1814, il est nommé curé des Brouzils, il y restera jusqu’à sa mort. En 1818, il fonde la Congrégation des Religieuses des Sacrés Cœurs qu’il dirigera jusqu’à sa mort le 26 avril 1856. Trois mille personnes : 75 prêtres, 157 religieuses assistent à la célébration. Le 7 juillet 1997, à Rome, le pape Jean Paul II le déclare Vénérable. (Les sœurs de Mormaison – Terre de Vendée Gaétan Bernoville)

Alexandre Gauducheau de Saint Martin des Noyers

Victor Rochereau de Saint Martin des Noyers

Auguste Gauducheau de Saint Martin des Noyers

René Couzinet de Saint Martin des Noyers

René Couzinet, est né le 20 juillet 1904 à Saint-Martin-des-Noyers dans une maison qui jouxte l’école publique de garçons ou son grand-père maternel Emmanuel Allard est instituteur. Sa mère Yvonne Couzinet a suivi la tradition qui veut que les femmes accouchent chez leur mère. C’est son père, Pierre, Isidore Couzinet dit Alexandre qui a déclaré l’enfant en mairie. René Couzinet est mort le 16 décembre 1956 à Paris XVIe, il était un ingénieur en aéronautique français et un constructeur d'avions. Fils d'instituteur, il se passionne très jeune pour l'aviation en observant le vol des hirondelles. Il entre en 1921 à l'École des arts et métiers d'Angers (comme Louis Béchereau) d'où il sortira deuxième de sa promotion, non sans avoir entre temps déposé plusieurs brevets relatifs à l'aviation, avant d'intégrer l'École supérieure de l’aéronautique en 1924. Il parvient à récolter quelque argent dans une usine de turbines du Nord afin de payer ses débuts d’étudiant, avant d'être incorporé, en novembre 1925, dans l'Armée de l'air où il devient sous-lieutenant. En 1927, il construit le Couzinet 10 Arc en Ciel no 1 dont l'allure est très moderne pour l'époque. C'est un trimoteur monoplan en bois à aile épaisse, avec une dérive effilée caractéristique de tous les Arcs-en-Ciel qui suivront, pensé pour pouvoir réaliser des vols transatlantiques. L’hôtelier qui le logeait lui prête 50 000 FRF et il trouve trois moteurs (180 chevaux) cédés gratuitement par Jacques Lacoste, l’administrateur-délégué du motoriste Hispano-Suiza. L'ingénieur Georges Le Moy sera l'un des principaux concepteurs de cet avion. Le premier vol aura lieu le 7 mai 1928 au départ d'Orly, René Couzinet, Maurice Drouhin et Giannoli prenant place à bord de l'appareil[1]. Les Ateliers des Mureaux acceptent de prendre en charge le premier prototype. Couzinet fait figure de prestataire de services. Couzinet entreprend également des études d’avions d’observation que les A.N.F. Les Mureaux vendent. Albert Caquot apporta alors 6,6 millions au jeune ingénieur pour quatre prototypes de l’Arc-en-ciel, un appareil assez remarquable manquant néanmoins de mise au point[2]. En 1928, il construit le Couzinet 27, quadriplace de raid qui s'écrase le 8 août 1928 durant ses essais. Le mécanicien Lanet est tué sur le coup, le pilote Drouin décède quelques jours plus tard, Gianoli et Manuel survivent à leurs blessures. Le soir du 19 février 1930, les ateliers de Meudon, que l'industriel Emile-Louis Letord avait mis à la disposition de René Couzinet, sont ravagées par un incendie, qui détruira non seulement les avions, mais également toutes les archives et les plans… L'ingénieur qui avait été à l'origine des premiers prototypes, Georges Le Moy, réussit la prouesse, en quelques mois, de refaire entièrement, de mémoire, tous les plans de l’avion Arc-en-Ciel, ce qui permit à René Couzinet de faire fabriquer l’Arc-en-Ciel n°3, avec lequel, en 1932, René Couzinet et Jean Mermoz effectueront le vol jusqu’à Buenos Aires. Le Couzinet 33 Biarritz, quadriplace de grand tourisme, fait son premier vol le 25 novembre 1931. Du 6 mars au 5 avril 1932, il réalise la première liaison aérienne France-Nouvelle-Calédonie avec Charles De Verneilh pilote, Max Dévé navigateur, second pilote et radio et Emile Munch mécanicien]. Il est légèrement accidenté à l’atterrissage à Tontouta Nouméa (l'équipage est indemne). Il sera démonté et ramené par bateau en France. Le Biarritz no 2 est réparé et équipé de nouveaux moteurs plus puissants : il réalise toute une série de liaisons en Europe et en Afrique notamment un Paris Moscou avec Pierre Cot le ministre de l'Air, plusieurs vols en Afrique dont un aux îles du Cap Vert. Au retour d'Afrique du Nord il s'écrase à Blaisy-Bas (Côte d'Or) le 30 octobre 1933. L'"Arc-en-Ciel", le 14 juin 1934, atterrit pour première fois à Fernando de Noronha. Le Couzinet 70 Arc-en-ciel III fait son premier vol le 11 février 1932. Le 16 janvier 1933, piloté par Jean Mermoz et accompagné par Couzinet lui-même, le Couzinet 70 (immatriculé F-AMBV) franchit l'Atlantique Sud de Saint-Louis-du-Sénégal à Natal en 14h32 pour 3.173 km soit une moyenne de 227 km/h. Le retour s'effectue du 15 mai au 21 mai où l'arrivée au Bourget est triomphale devant 15 000 personnes. L'avion fut ensuite exploité par Air France jusqu'en 1937. Tous ces avions conservaient la même formule trimoteur mais ne furent jamais acceptés avec beaucoup de chaleur par les officiels de l'aéronautique française. En 1933, séparé d'A.N.F Les Mureaux, Couzinet apparaît au bord de la faillite. Marcel Dassault disait de lui : "René Couzinet fait de bons avions, mais il ne sait pas les vendre". Par la suite, le bureau d'études de Couzinet est intégré à celui de Breguet à Vélizy. Durant la Seconde Guerre mondiale, il émigre au Brésil où il est chargé de la direction technique de l'aéronautique nationale. À son retour, la plupart des portes des bureaux d'études lui sont fermées. Ses projets multiples et futuristes d'hydroglisseur et d'avions à décollage vertical ne dépasseront pas le stade de maquettes. Il ne parvient pas à obtenir de l'administration l'autorisation de remettre en état ses ateliers sur l'île de la Jatte, détruits durant la guerre. Désespéré, il se suicide avec un revolver en entraînant dans la mort son épouse, veuve de Jean Mermoz, le 16 décembre 1956[3]. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux. L'aéroport de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs porte également le nom de René Couzinet. Lire le livre « René Couzinet, de Lindbergh à Mermoz » d’Emmanuel Galoyanni paru à Geste Edition

Abel Chataigner de Saint Martin des Noyers

Henri Rochereau de Saint Martin des Noyers

Recherches et écriture

groupe "Mémoire et Patrimoine" de Saint-Martin-des-Noyers en cours de développement