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Personnalités de Saint Martin des Noyers

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Anselme Roy (1868 - )
==[[Education à Saint Martin des Noyers#Ecoles Privées de Saint-Martin-des-Noyers|Pierre Monnereau ]] (1787 - 1856)== La famille Monnereau, à la fin du XVIIIè siècle est bien représentative du terroir vendéen. Le père est entouré de la considération générale, artisan dont la forge est réputée alentour, propriétaire de plusieurs maisons du bourg. La mère vit dans son ombre, ne connaissant que la maison et l’église. Ce ménage aura seize enfants dont le second sera Pierre, né à Saint Martin des Noyers (Rue Abel Chataigner), le 29 juillet 1787.  Une tempête va se lever : la Vendée se soulève contre le pouvoir révolutionnaire. Sa famille cache des prêtres réfractaires et des religieuses. Pierre lui-même va « servir » la messe, en cachette, dans la forêt du Détroit.
La famille Monnereau, à la fin du XVIIIè siècle est bien représentative du terroir vendéen. Le père est entouré de la considération générale, artisan dont la forge est réputée alentour, propriétaire de plusieurs maisons du bourg. La mère vit dans son ombre, ne connaissant que la maison et l’église. Ce ménage aura seize enfants dont le second sera Pierre, né à Saint Martin des Noyers (Rue Abel Chataigner), le 29 juillet 1787. Une tempête va se lever : la Vendée se soulève contre le pouvoir révolutionnaire. Sa famille cache des prêtres réfractaires et des religieuses. Pierre lui-même va « servir » la messe, en cachette, dans la forêt du Détroit.
Il travaille à la forge de son père. C’est un bon ouvrier. Mais une fois le travail terminé, il n’est pas le dernier à faire la fête avec les copains, il est plutôt leader. Un jour, une partie de pêche se termine mal, il avale une arête et c’est l’infection… L’épreuve de la maladie le met à distance de ses distractions, aiguise sa réflexion.
 Avec son père, il assiste à la mort de son curé. La vocation de Pierre se précise. En novembre 1807 il rentre au séminaire de Chavagnes. Ordonné prêtre le 25 août 1811, il rejoint les Sables d’Olonne comme vicaire puis en février 1812, il est nommé à Notre Dame de Fontenay le Comte. En décembre 1812, il assiste son père mourant et apprend sa nomination à la Garnache, il y restera un an. En décembre 1813, le voilà vicaire à Aizenay.Le 1° août 1814, il est nommé curé des Brouzils, il y restera jusqu’à sa mort.  En 1818, il fonde la Congrégation des Religieuses des Sacrés Cœurs qu’il dirigera jusqu’à sa mort le 26 avril 1856. Trois mille personnes : 75 prêtres, 157 religieuses assistent à la célébration.  
Le 7 juillet 1997, à Rome, le pape Jean Paul II le déclare Vénérable.
(Les sœurs de Mormaison – Terre de Vendée Gaétan Bernoville)
 
==Alexandre Gauducheau (1874 - 1946)==
{{RaddoPhoto | id=3258883| legende=Alexandre Gauducheau}}Une rue de St Martin porte son nom "Rue du Docteur Gauducheau"., mais qui était-il ?
Médecin Major de 1re classe, Officier de la Légion d’Honneur né le 18 juin 1874 à St Martin des Noyers, au lieudit la Boivinière, il est le fils de Augustin Gauducheau, décédé avant 1894, et de Alexandrine Bricou, à la Ferrière en 1892.
Ses parents habitent la Boivinière en 1886, son père est expert, lui n’est plus recensé (études ?). Pas de Gauducheau à la Boivinière en 1891. Il semble que ce soit le seul enfant.
 
Il est connu pour ses travaux portant sur trois catégories distinctes : études de microbiologie, de prophylaxie et de technique alimentaire.
A suivreElève médecin, plus il réside à la Ferrière en 1892. Engagé volontaire pour trois ans le 25 octobre 1893 à Bordeaux (Gironde), dans l‘infanterie de marine, il est admis comme élève de santé de détails sur sa viela marine. Arrivé au corps à l’école le 20 octobre 1893, immatriculé sous le numéro 239.Lieutenant-Colonel en retraite, il décédé à St Martin des Noyers le 1er juin 1946.
Il réside à la Ferrière en 1892, est élève médecin. Engagé volontaire pour trois ans le 25 octobre 1893 à Bordeaux, département de la Gironde, pour l’arme de l‘infanterie de marine, étant admis comme élève de santé de la marine. Arrivé au corps à l’école le 20 octobre 1893, immatriculé sous le numéro 239.
Décédé à St Martin des Noyers le 1er juin 1946, lieutenant-colonel en retraite.
Ses parents habitent la Boivinière en 1886, son père est expert, lui n’est plus recensé (études). Pas de Gauducheau à la Boivinière en 1891. Il semble que ce soit le seul enfant.
A suivre, plus de détails sur sa vie.
Classe 1894, bureau de recrutement : la Roche sur Yon, numéro matricule 134, volume 1, page 192.
Lauréat de la faculté de Bordeaux en 1896 (Prix de la société des amis de l’Université de Bordeaux.
Nommé médecin auxiliaire de 2ème classe de la marine le 19 novembre 1896. Sorti de l’école le 22 du dit mois.
Nommé médecin stagiaire de 2ème classe du corps de santé des colonies le 17 décembre 1896. Nommé médecin de 2ème classe des colonies le 11 juin 1898.
Médecin aide major de 1ère classe le 17 juin 1898. Nommé médecin major de 2ème classe le 9 avril 1903.Campagnes : A Madagascar, en guerre du 25 février 1897 au 18 mars 1899.
Au Tonkin en guerre du 13 avril 1899 au 13 février 1903. Au Tonkin en guerre du 22 novembre 1903 au….
Décorations : A reçu la médaille coloniale avec agrafe Madagascar en 1897. Décoré Chevalier de l’ordre d’Angouan.Actions d’éclats et citations à l’ordre de l’Armée : Félicitations à l’ordre du Corps de Madagascar en 1897.Lettres et témoignages de satisfaction du ministre : A reçu un témoignage de satisfaction du Ministre de la Marine le 11 décembre 1896. 
Extrait paru dans la revue de la Société « La Terre et la Vie » NECROLOGIE A. GAUDUCHEAU (1874-1946) :
Une des figures les plus pittoresques de notre Société d'Acclimatation a disparu récemment. Nos collègues connaissaient tous ce savant austère mais délicieux qui leur a présenté, pendant un quart de siècle, une série d'inventions culinaires ou plutôt de techniques alimentaires, telles que les fameuses intrasauces, qui a écrit pour notre Bulletin tant d'articles remarquables sur l'hygiène alimentaire, les Amibes ou la pathologie tropicale et qui s'était, en outre, révélé un conférencier prestigieux, accompagnant ses explications de projections et de films inédits de grande valeur documentaire. Alexandre GAUDUCHEAU était né le 18 juin 1874, à Saint-Martin-des-Noyers, en Vendée, le pays de ses ancêtres. Il y est décédé subitement le l°' juin 1946. Je connais peu de carrières mieux remplies que la sienne et on peut affirmer que peu d'hommes ont fourni un travail d'une qualité aussi élevée au cours de son existence.
 
Docteur en médecine en novembre 1896, nommé médecin de la Marine puis des Colonies, il prit part, en 1897-1899, à la campagne de Madagascar. Il y fut cité à l'ordre du jour du corps d'occupation par le général Galliéni. En 1899-1914, il fit partie des diverses campagnes en Indochine et en Chine, servit dans les corps de troupes et les ambulances à Hanoï, Tourane, That-Ké et Lao'Kay, fonda l'Institut vaccinal du Tonkin, et fut professeur aux Ecoles de Médecine d'Hanoï et de Canton. La guerre mondiale de 1914-1918 le surprit au Tonkin, où il reçut de nombreuses félicitations officielles pour les services qu'il rendit pendant les hostilités à l'institut Vaccinogène et au laboratoire de biologie de Hanoï, notamment pour la façon magistrale dont il organisa l'inoculation du vaccin anticholérique aux recrues annamites.
 
Il devint ensuite médecin-chef des brancardiers divisionnaires, puis médecin divisionnaire et médecin chef d'ambulance dans la zone des Armées de la Métropole, et fit preuve, au Chemin des Dames, d'un courage extraordinaire qui lui valut une citation à l'ordre de la 153• division d'infanterie. Officier de la Légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre, le Dr GAUDUCHEAU consacra ultérieurement son activité à la poursuite de travaux entamés au cours de sa carrière militaire, ainsi qu'à des recherches nouvelles sur tous les sujets qui le passionnaient et qui devaient contribuer à l'amélioration du sort de l'homme.
 
La liste des travaux du Dr GAUDUCHEAU comprendrait de nombreuses pages ; nous devons donc renoncer à sa publication dans le présent Bulletin. On peut les grouper en trois catégories distinctes : études de microbiologie, de prophylaxie et de technique alimentaire. Les travaux de microbiologie sont relatifs aux amibes et aux amibiases, à la variole, à la vaccine et à la bactériologie des pays chauds. Le Dr GAUDUCHEAU démontra, entre autres, que le béribéri n'est pas une simple avitaminose, mais que des troubles toxi-infectieux ayant leur origine dans l'intestin, s'ajoutent au déficit vitaminique ; il mit dès lors au point une méthode qui s'avéra des plus efficaces et qui rendit les plus grands services en Indochine et en Chine. Les travaux du Dr GAUDUCHEAU sur la prophylaxie concernant principalement la prophylaxie antivénérienne. Les améliorations qu'il a préconisées à la méthode prophylactique de METCHNIKOFF et Roux ont été adoptées avec beaucoup de succès par les Services publics d'hygiène. Toutefois, comme nous l'avons signalé plus haut, ce sont les travaux sur l'alimentation qui ont valu au Dr GAUDUCHEAU sa plus grande notoriété dans notre Société. Les études qu'il a publiées dans ce domaine sont d'un volume considérable et souvent révolutionnaires.
 
La plus remarquable innovation due à notre regretté collègue a été celle des intrasauces, mise au point après de très nombreuses années d'études. L'idée d'introduire des matières odorantes directement dans les chairs de l'animal, en injectant des intrasauces (condiments : aromates dissous dans des graisses) dans le système circulatoire, après saignée, lui vint un jour après l'incident suivant : li se trouvait alors chez la marquise de Noailles, et il avait essayé en vain d'améliorer notablement la qualité des chairs de la volaille appartenant à son hôtesse, à l'aide de nourritures variées et sélectionnées; devant l'insuffisance des résultats obtenus, il décida d'essayer la méthode qui faisait l'objet de ses études depuis quelque temps, celle d’intrasauces. Le succès récompensa son initiative et il décida dès lors de mettre sa méthode au point et de la rendre pratique pour une utilisation aussi générale que possible.
 
Nos collègues se souviennent des réalisations acquises, et la Société d'Acclimatation les a fait connaître au public à l'occasion de ses déjeuners amicaux annuels. Alexandre GAUDUCHEAU ne s'est pas borné à des innovations de ce genre. Il a prévu et prédit à peu près toutes les catastrophes alimentaires qui devaient s'abattre sur l'humanité, pendant et à la suite de la guerre qui vient de se terminer. Il a même prédit le sort réservé à l'Homme si celui-ci ne sait pas maîtriser ses inventions et s'il est incapable de conserver son équilibre fonctionnel dans les conditions si profondément modifiées où il se trouve précipité par sa technique.
 
C'est cette synthèse philosophique de ses travaux que le Dr GAUDUCHEAU a publiée en 1940 sous le titre suggestif « Le Sort de Prométhée ». Véritable testament scientifique qu'aucun de ses collègues ne doit manquer de lire et de méditer. Certes, le destin de l'homme était la préoccupation dominante d'Alexandre GAUDUCHEAU. Et c'est pourquoi il n'a jamais cessé de travailler. La veille de sa mort, il étudiait et il rédigeait encore, s'accrochant désespérément à l'espoir, non pas de faire figure de prophète, mais de contribuer au sauvetage de Prométhée.
Lucien Pour
 
==[[Education à Saint Martin des Noyers#Ecoles Publiques de Saint-Martin-des-Noyers|Anselme Roy (1868 - )]]==
 
{{RaddoPhoto | id=3258836| legende=Anselme Roy}}Directeur de l'Ecole publique et Secrétaire de Mairie, auteur d'une Monographie écrite et illustrée de la main de l'auteur, en deux volumes traitant de la vie à Saint-Martin-des-Noyers.
 
Son nom a été donné à l'école publique regroupant toutes les classes sur le site de l'école de filles.
 
en cours de développement.
==Victor Rochereau (1881 - 1962)==
{{RaddoPhoto | id=3258837| legende=Victor Rochereau}}Victor ROCHEREAUest un industriel et homme politique français, né le 14 septembre 1881 à Saint-Martin-des-Noyers, en Vendée, où il est mort le 2 janvier 1962.Conseiller d'arrondissement, il est élu député de la Vendée en 1914 sous les couleurs de l'Action libérale populaire, le parti chrétien conservateur de l'époque.  Systématiquement réélu jusqu'à la chute de la Troisième République, membre de la Fédération républicaine, il appartient à différents groupes parlementaires de la droite, celui des Indépendants le plus souvent.
==Auguste Gauducheau (1890 - 1934)==
{{RaddoPhoto | id=3258838| legende=Auguste Gauducheau}}Un siècle plus tard, les photographies sur plaques de verre de mon grand-père ont été retrouvées. Jean-René NICOLEAU : Histoire de la découverte.
En construisant l’arbre de ma généalogie côté maternel (Gauducheau de Saint-Martin-des-Noyers en Vendée), je me suis mis à la recherche de documents photographiques dans les cartons familiaux. Ma mère (85 ans) me dit alors que son père, qu’elle n’a pas connu, était photographe amateur et que sa mère avait conservé son matériel au village de la Couaire à Saint-Martin-des-Noyers.
• Mon site : https://photoguste.com
==[[Biens communaux de Saint Martin des Noyers#Complexe Sportif|René Couzinet ]] (1904 - 1956)== {{RaddoPhoto | id=3258839| legende=René Couzinet}}René Couzinet, est né le 20 juillet 1904 à Saint-Martin-des-Noyers dans une maison qui jouxte l’école publique de garçons ou son grand-père maternel Emmanuel Allard est instituteur. Sa mère Yvonne Couzinet a suivi la tradition qui veut que les femmes accouchent chez leur mère. C’est son père, Pierre, Isidore Couzinet dit Alexandre qui a déclaré l’enfant en mairie. René Couzinet est mort le 16 décembre 1956 à Paris XVIe, il était un ingénieur en aéronautique français et un constructeur d'avions.
Fils d'instituteur, il se passionne très jeune pour l'aviation en observant le vol des hirondelles. Il entre en 1921 à l'École des arts et métiers d'Angers (comme Louis Béchereau) d'où il sortira deuxième de sa promotion, non sans avoir entre temps déposé plusieurs brevets relatifs à l'aviation, avant d'intégrer l'École supérieure de l’aéronautique en 1924. Il parvient à récolter quelque argent dans une usine de turbines du Nord afin de payer ses débuts d’étudiant, avant d'être incorporé, en novembre 1925, dans l'Armée de l'air où il devient sous-lieutenant.
==Abel Chataigner (1907 - 1963)==
Né le 17 novembre 1907 à Saint Martin des Noyers, pupille de la Nation (son père est mort en 1918), diplômé des Hautes Etudes Politiques (Sciences Po.). Son activité se déroula dans les colonies où il sut se faire aimer et apprécier. Il fut administrateur du Sénégal, Consul de France à Bathurst en Gambie, puis conseiller du Président du Sénégal Léopold Senghor.
{{RaddoPhoto | id=3258840| legende=Abel Chataigner}}Né le 17 janvier 1907 à Saint Martin des Noyers, pupille de la Nation (son père est mort en 1918). Il se passionnait pour le dialecte traditionnel de la Vendée, recueillait des expressions de patois, constituait un lexique avec traduction française. Ce gout de la philologie devait lui demeurer toute sa vie, comme une source de joies intimes. Diplômé des Hautes Etudes Politiques (Sciences Po.), il postule une place dans les colonies et devient adjoint des services civils le 2 juin 1938. En dehors de ses fonctions, il se consacre à l’étude des langues du Sénégal où il avait reçu son affectation. Il décéda subitement fut nommé administrateur adjoint des colonies le 13 décembre 1° novembre 1942. Il fut nommé ensuite consul de France à Ste Marie de Bathurst, en Gambie britannique où il se montre habile diplomate et homme du monde. Il reçut la reine d’Angleterre, en représentant de la France. Une foule d’amis le fréquentait dans un logis original qu’il s’était fait construire et que l’on appelait la Tour d’Abel. Lorsqu’il prit sa retraite en 1957, il commença de s’aménager une maison à St Martin, sa commune natale, et il acheta un des Moulins des Bois, en pleine solitude, où il rêvait de se créer un ermitage. Mais le Sénégal devenu indépendant allait bientôt le rappeler. Parmi ses nombreux amis du Sénégal, Léopold Senghor, le président de la nouvelle République, comptait au premier rang. Il pria ce grand connaisseur de la langue, du génie et des problèmes de l’Afrique occidentale de revenir auprès de lui comme Conseiller Technique aux Affaires Etrangères. Abel Chataigner vécut cette période tourmentée où le Mali fut créé, puis éclata, et il remplit souvent alors les fonctions d’un véritable ministre des Affaires Etrangères. De temps à autre, il revient en France, séjourne à Paris, se repose à St Martin. Il se remet à ses études philologiques dès qu’il trouve un moment libre ; il a étudié le peulh, le mandingue, le kryol, a traduit de multiples contes de la brousse, accumulé des documents de toutes sortes sur le folklore africain. Il songe à consacrer ses dernières années à la philologie. En 1962, il obtient sa mise en congé, retourne en France avec la pensée de s’y fixer, sans exclure la possibilité de voyages au Sénégal. Admis au Centre National de la Recherche Scientifique, il travaille beaucoup mais se fatigue. En août dernier, un séjour à Vittel rétablit sa tension artérielle. Aussi se croit-il en mesure de partir à nouveau pour l’Afrique le 28 octobre 1963 sur , afin d’y poursuivre ses recherches philologiques.Il y travaille dans la maison qu’il possède en l’ile de Gorée, avec une activité fébrile : il voudrait rentrer en France pour noël. Il a retrouvé là-bas une famille noire, celle de M. Chambaz, où il a une filleule, Madeleine. Le 11 et 12 décembre, travaillant avec son ami Chambaz, il a dû s’étendre à deux reprises. Déjà, il a décommandé un diner. Une crise cardiaque le saisit dans la nuit du 12 au 13 décembre ; au matin, on le trouve mort, la tête contre la porte de sa salle de bains, il n’avait pas encore 57 ans. La sépulture fut célébrée en l’église du Sacré Cœur, à Dakar, devant une foule de personnalités ecclésiastiques, civiles et militaires, et en présence de délégations venues de Gambie, de Kédougou, de Casamance. Le cercueil a été placé au Dépositoire du cimetière de Bel-Air, d’où il reviendra dans quelques jour à St Martin. Tous ceux qui l’ont connu sont demeurés sous le charme de sa gentillesse, de son sourire et de sa finesse d’esprit. C’était un ami fidèle, compréhensif, généreux, très attaché aux traditions de la France et de la Vendée et en même temps ouvert aux idées d’autrui, accueillant à leurs sentiments, prêts à soulager leurs peines.  Il repose au cimetière de Saint Martin des Noyers. Une rue porte son nom.(Extrait Le Lac – 16 è année – N° 2 Mars-Avril 1964 GMP).
==Henri Rochereau (1908 - 1999)==
{{RaddoPhoto | id=3258841| legende=Henri Rochereau}}Henri Raoul ROCHEREAU
Ministre de l’Agriculture, né à Chantonnay le 25 mars 1908, décédé à Paris le 25 janvier 1999 ; il avait épousé à Fontenay-le-Comte en août 1934, Janine FAUCHER, née en 1912, décédée à Paris le 3 novembre 2002, fille de Jules FAUCHER et de Camille DUSSUT de CHABEUIL.
Il devint ensuite Ministre de l’Agriculture du gouvernement de Michel Debré de mai 1959 à août 1961. A partir de 1962 et jusqu’en 1970, il est commissaire européen aux Affaires sociales, à l’Agriculture et aux Transports. Puis il s’éloigne des responsabilités de premiers plans. En 1988, il apporte son soutien à Jean-marie Le Pen, président du Front national, à la candidature de la Présidence de la République.
= Recherches et écriture =groupe "Mémoire et Patrimoine" [[Education à Saint Martin des Noyers#Ecoles Privées de Saint-Martin-des-Noyers |Abbé Jean-Charles Thomas]] (1929 - 2023)=={{RaddoPhoto | id=3258842| legende=Jean-Charles Thomas}}Jean-Charles Thomas est né le 16 décembre 1929 à Saint-Martin-des Noyers. Formation : après avoir obtenu un diplôme en cours contrôle de gestion à l'Institut national de gestion prévisionnelle et de contrôle de gestion d'Angers, Jean-Charles Thomas est entré au Grand séminaire de Luçon, avant de poursuivre sa formation au Séminaire français de Rome, obtenant une licence de théologie à l'Université pontificale grégorienne. Par la suite il a complété sa formation par un diplôme de l'Institut supérieur de pastorale catéchétique de développementParis. Il a été ordonné prêtre le 5 juillet 1953 pour le [[CatégorieEglise et Paroisse de Saint Martin des Noyers#Diocèse|diocèse de Luçon]].  Principaux ministères :Fonds SaintAprès des premiers ministères comme vicaire à Montaigu et aux Sables-d'Olonne, il a assumé des responsabilités au niveau du diocèse de Luçon comme directeur de l'enseignement religieux de 1957 à 1962, puis directeur de l'enseignement catholique de 1962 à 1969, puis archidiacre de La Roche-sur-MartinYon.  Nommé évêque auxiliaire d'Aire et Dax le 13 mars 1972, il a été consacré le 1er mai de la même année par Monseigneur Paty, évêque de Luçon (Vendée). Il a ensuite été nommé évêque d'Ajaccio le 4 février 1974, puis évêque coadjuteur de Versailles le 23 décembre 1986. Il est devenu évêque diocésain le 4 juin 1988 et s'est retiré de ses fonctions le 11 janvier 2001, pour raison d'âge. Il est décédé le 14 octobre 2023 à Machecoul-DesSaint-Noyers Même (Groupe PatrimoineLoire-Atlantique)]].
[[Catégorie: {{Palette Saint-Martin-desDes-Noyers]]}}
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