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Eglise et Paroisse de Saint Martin des Noyers

8 octets ajoutés, 5 mars 2020 à 17:57
La Paroisse
==La Paroisse==
La paroisse est la circonscription territoriale de base de l’organisation ecclésiastique dans laquelle un curé exerce ses fonctions. Le ressort territorial d’une paroisse est variable : il peut englober plusieurs villages et une ville peut renfermer plusieurs paroisses. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est à la fois une unité religieuse et une circonscription administrative. Ses habitants sont sous la juridiction spirituelle du curé. Celui-ci peut être une personne physique ou une personne morale (curé-primitif) et il n’appartient pas obligatoirement au clergé séculier. Il arrive parfois que les cures dépendent d’un ordre monastique ou de l’ordre de Malte : on parlera alors de prieuré-cure.  Tous les actes de la vie religieuse du catholique s’organisent autour de l’église et se déroulent dans le cadre de la paroisse (baptêmes, mariages, sépultures, etc.) L’église matérialise le centre spirituel et de décision de la paroisse. Pour éviter que certains villages ou hameaux soient trop éloignés de l’église paroissiale, des églises secondaires appelées succursales ou annexes sont construites. Le temporel de la paroisse (biens, revenus, etc.), différant de celui du curé, est géré par la fabrique, conseil constitué par des personnes élues par les paroissiens. Celui-ci s’occupe de l’administration de la paroisse et tient les comptes des recettes et des dépenses. Le curé n’assure pas seulement le gouvernement spirituel de la paroisse, il se soucie des difficultés matérielles de ses paroissiens à tel point qu’il apparaît parfois comme un « bon gérant de paroisses ».
Ces deux paroisses, dont la seconde disparut à la Révolution et se trouve aujourd'hui comprise dans la première, dépendaient anciennement de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autize. Aussi le Pouillé de Luçon leur applique cette mention significative : Est regularium, indiquant par là qu'elles ne pourraient être confiées qu'à des religieux de ce monastère.
 
C'est au XIe siècle (1068 ou 1069) qu'un seigneur de Vouvant, Airald Gassedener, suivant la Gallia Christiana, (Arnoul de Guessedenier, selon d'autres auteurs), fonda, sur les bords de l'Autize, à Nieul, un établissement monastique, desservi par des chanoines sous le vocable de Saint Vincent. En 1139, pendant le Concile de Latran, le pape Innocent II obligea tous les chanoines réguliers du monde catholique à se soumettre à la Règle de Saint Augustin ; de là, le titre que prirent dans la suite les moines de Nieul : "Chanoines réguliers de Saint-Augustin, de l'Ordre des Prémontés". Ils furent sécularisés et incorporés au chapitre de la Rochelle, par une bulle du pape Clément XI, datée de 1715 et enregistrée au Parlement de Paris le 24 mai 1721.
Nous n'avons pas trouvé les noms des curés de Sainte-Agathe-de-la-Grève, dont l'église, le presbytère et les bénéfices furent vendus pendant la Révolution. Voici l'acte qui en fait foi :
===Le Diocèse===
Le diocèse, ou évêché, est une circonscription religieuse, d’étendue variable, dans laquelle s’exerce l’autorité de l’évêque. Il est lui-même divisé en archidiaconés, archiprêtrés et doyennés. L’évêché porte le nom du lieu où réside l'évêque et où se trouve la cathédrale.  L’évêque remplit essentiellement une mission spirituelle dans son diocèse et est parfois secondé par des ecclésiastiques de son choix, appelés vicaires généraux. Le nombre de diocèses et leur ressort territorial n’ont pas cessé de fluctuer au cours du temps. Le territoire vendéen a appartenu à plusieurs évêchés. Jusqu’au début du XIVe siècle, la Vendée fait partie de l’immense diocèse de Poitiers, vraisemblablement créé au IIIe ou au IVe siècle. Il est divisé en plusieurs archidiaconés : le territoire bas-poitevin appartient à ceux de Thouars et de Briou.
===La Fabrique===
Le terme désigne à la fois le temporel d'une paroisse, c'est à dire ses biens et ses revenus, et l’organisme chargé de le gérer. Celui-ci est constitué d’une ou de plusieurs personnes, généralement élues par les paroissiens, appelées fabricien ou marguillier.  Les biens de la fabrique constitués en revenus ordinaires (maisons, terres affermées, cens, rentes, etc.) et en casuels (quêtes et offrandes, location des bancs, etc.) sont affectés à l’entretien de l’église et à la célébration du culte. Les comptes de fabrique sont surveillés au cours des visites épiscopales. Le gouvernement royal s’en préoccupe également et multiplie les règlements à la fin du XVIIIe siècle.  Cet organisme est devenu au fil du temps le conseil paroissial.
===Les Missions===
Une mission est un des moyens utilisés par les autorités religieuses catholiques pour propager leur religion. Un groupe de prêtres se voit confier un ensemble de paroisses à évangéliser. Le but d’une mission est de « réveiller » la foi des fidèles, d’encourager le clergé local et de les inciter à passer d’un christianisme de façade à un christianisme vécu quotidiennement. Les ordres religieux se font les principaux organisateurs des missions dans le royaume de France et fournissent la plupart des missionnaires.
 Durant Durant les années 1710, Louis-Marie Grignion de Montfort, pour qui le Salut passe par la Vierge Marie, procède à une série de missions dans les diocèses de Nantes, La Rochelle, Angers et Luçon. À sa mort en 1716, ses successeurs, constitués en communauté du Saint-Esprit basée à Saint-Laurent-sur-Sèvre, perpétuent son œuvre sous la direction du père René Mulot. Les mulotins (ou montfortains) organisent de nombreuses missions dans les quatre diocèses. Pierre-François Hacquet est de ceux-là.
===Les Calvaires===
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