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Education à Saint Martin des Noyers

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Comme de nombreuses communes en Vendée, Saint-Martin-des-Noyers comprend longtemps compte plusieurs écoles :
- 3 Ecoles Publiques, : 1 de garçons et 1 de filles avant qu’elles ne deviennent mixtes sur le site de l’école de filles, le site de l’école de garçons étant aménagé pour l’implantation du restaurant scolaire commun à toutes les écoles ; une école mixte au lieudit Les Touches.
- 2 Ecoles Privées, : 1 de garçons et 1 de filles regroupées sur le site de l’école de garçons avec la mixité dans l’enseignement, l’école de filles étant rachetée par la commune pour y implanter une garderie ainsi que la bibliothèque municipale.
==Ecoles Publiques de Saint-Martin-des-Noyers==
 
L’école publique de garçons est implantée à l’intersection des routes de Bournezeau – St Hilaire le Vouhis. Un peu plus tard, sur la route de St Hilaire, la municipalité construit l’école publique de filles.
===Ecole Publique de Garçons===
Située à l'intersection des routes L’école de garçons fut légalement créée le 19 mai 1813. A cette époque, l’instituteur choisissait le local qui lui servait de classe dont il payait le loyer. Dix locaux scolaires se sont succédé avant la construction, en 1859, de l’école publique de Bournezeau garçons décidée sur une mise en demeure du préfet. Le projet est étudié et suivi par un architecte et les travaux réalisés par un entrepreneur qui fait banqueroute et Saint Hilaire est emprisonné dans la prison de La Roche sur Yon qu’il avait construite… Il concerne le Vouhislogement de fonction et une classe mesurant 17 m sur 8 qui ne comprend ni carte, elle comprend ni poêle ni cheminée. Dans les années 1870, la population scolaire augmente de telle manière qu’il devient nécessaire de créer une classe supplémentaire en séparant la pièce en 2 parties. Puis en 1881, l’école est allongée de 4 mètres, et l’ancienne cloison est démolie pour aménager 3 salles de classes d’une superficie moyenne de 56 m2. . En 1887, les dépendances et le préau sont recouverts à neuf. En franchissant la grille, les élèves passent devant le logement de fonction du directeur où naitra René Couzinet chez son grand père maternell’instituteur de l’école qui comporte, à gauche, une pièce attenante utilisée comme mairie. Les enfants, photographiés avec leurs maitres vers 1922, portent une tenue identique avec au pied, sabots de bois ou galoches. L’école de garçons est juste derrière la maison. En 1925, le pavillon situé à gauche de la maison d’habitation est démoli suite à la construction d’une nouvelle mairie. L’école ne subira pas de modifications importantes pendant de nombreuses années, jusqu’au regroupement des écoles sur le site de l’école de filles.
===Ecole Publique de Filles===
24 mai L’historique de cette école ne sera pas long car elle a été créée en 1891 : . Le Conseil Municipal mis en demeure par le conseil municipal préfet, se décide l’acquisition d’un immeuble à acheter la belle et confortable maison de M. Cacaud, ancien maire appelée le Logis, et proche de l’école de garçons. L’entretien de la maison et des dépendances était fort couteux pour l’école la commune qui, trouvant un acheteur, la vendit au prix coutant. La nouvelle école de filles se situe route de St Hilaire le Vouhis sur un terrain d’une superficie de 22 ares, clos de murs, la maison d’habitation s’élève en bordure de route. Deux classes de 56 mètres carrés chacune sont construites au fond de la cour. Pavées d’un bon ciment, éclairées par de larges fenêtres et des portes presque monumentales, elles ont aussi l’avantage d’une situation exceptionnelle, en pleine campagne.
Les classes ont un autre avantage : séparées par une cloison mobile, elles peuvent, en cours un clin-d ’œil, se transformer en une salle de 112 m², dans laquelle ont lieu les distributions solennelles de prix, les conférences populaires, les soirées théâtrales qui attirent de très nombreux auditeurs. Elle a depuis fait l’objet de plusieurs extensions en raison notamment de sa transformation en école mixte appelée « Ecole Anselme Roy » du nom d’un instituteur-secrétaire de mairie né le 8 juin 1868 à Fougeré. Il a laissé une monographie sur la vie à St Martin des Noyers des années 1900 à 1930. Il fut Adjoint de 1891 à 1900, puis Directeur de développement1905 à 1923.
===Ecole Publique [[Personnalités de Saint Martin des Noyers#Anselme Roy|Anselme Roy]]===
Les deux écoles sont regroupées sur le site de l'école de filles qui prend le nom "Ecole Anselme Roy", du nom d'un ancien instituteur qui a écrit une Monographie en deux volumes sur Saint Martin des Noyers au début des années 1900.
Le logement de fonction et l'ancienne cantine sont intégrés aux locaux dédiés à l'enseignement.
 
===Ecole Publique Mixte des Touches===
Fondée en 1882 aux Touches, hameau de plus de cent habitants situé à 4 kilomètres du bourg, cette école a été fréquentée dès son ouverture par une trentaine d’élèves des deux sexes. La maison d’habitation et les classes ont été bâties d’après un modèle général à tout le département à l’intersection des routes départementales D 29 et D 47. Le décret du 14 mai 1884 a fait concession gratuite à la commune de la pleine propriété de l’école construite aux frais de l’état.
 
Par délibération du 8 juillet 1945, le conseil a autorisé le maire à faire creuser un puits après s’être assuré que l’eau est potable et suffisante.
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==Ecoles Privées de Saint-Martin-des-Noyers==
Document du 15 septembre 1836 : Testament de Mme de Guerry
''Je soussignée Osmanne Victoire Guerry de Beauregard, veuve de Mr Joseph Marie de Guerry de la Fortinière, demeurant à l’Ulière, commune de Chavagnes, lègue à Adèle Emmanuel Perpétue Payraudeau et à Marie Esther Stéphanie Blé demeurant aux Brouzils et conjointement à elles deux.''''1° une rente perpétuelle de deux cents francs''''2° une autre rente perpétuelle de dix hectolitres et demi de froment, le tout sans retenue, ces rentes et celle-ci-après portée seront dues et hypothéquées sur la maison principale de la Goupillère, la métairie de la Porte du dit-lieu, celle appelée la grande métairie de la Goupillère, Beauregard et celle de la Cantinière, le tout commune de Saint Martin des Noyers en ce département de la Vendée ; elle seront payées par ceux de mes héritiers ou légataires qui seront propriétaires des dits biens attendu que je les en charge par le présent testament comme condition des legs que je leur ai faits par mon testament du vingt-deux juin dernier. Je les charge en outre de payer aux dites Payraudeau et Blé une rente perpétuelle de deux cents francs sans retenue, pour un loyer, de laquelle ils ne pourront se libérer qu’en achetant pour elles ou en leur nom, une maison valant au moins six mille francs située au bourg du dit Saint Martin des Noyers.''
''Je fais les legs ci-dessus à la charge par lesdites Payraudeau et Blé ou leurs ayants-cause''''1° d’entretenir au dit bourg de Saint Martin des Noyers une maison d’école tenue par deux institutrices approuvées par l’Evêque diocésain et religieuses s’il est possible, l’une desquelles devra avoir les qualités requises par les lois pour être institutrice de petites filles pauvres de la commune.''
''2° d’instruire gratuitement toutes les petites filles pauvres de la commune.''
''3° d’instruire aussi gratuitement toutes les petites filles des quatre métairies ci-dessus dénommées, tant que ces métairies appartiendront à mes neveux et nièces ou leurs descendants.''
''4° de faire tous les ans dire pour moi le vingt-deux novembre une Messe à laquelle assistent avec leurs institutrices ; les deux rentes perpétuelles tant en argent qu’en blé seront payées dans le mois d’octobre tous les ans.''
''A l’Ulière le quinze septembre mil huit cent trente-six, signé Osmanne Victoire de Guerry veuve de Mr Guerry de la Fortinière.''
L’école communale de filles de Saint Martin des Noyers fut ouverte le 2 octobre 1836 par Madame Veuve de Guerry de l’Huillière de Chavagnes en Paillers, qui demanda trois de ses filles au vénérable Monsieur Monnereau, curé des Brouzils, Supérieur et Fondateur des Religieuses des Sacrés Cœurs. Les Sœurs Marie de l’Annonciation, Saint Bernard et Sainte Madeleine, après avoir reçu l’obédience se rendirent à Saint Martin des Noyers pour y exercer l’honorable fonction d’institutrices religieuses. L’école contenait 4 classes, avec l’asile. Les garçons venaient à l’asile, mais ensuite, ils devaient aller à l’école communale de garçons.
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