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Constructions de caractère à Saint Martin des Noyers

232 octets ajoutés, 6 janvier 2023 à 14:58
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[[Conseils Municipaux de Saint Martin des Noyers#Conseils Municipaux de 1793 à nos jours|Pierre Puichaud]] a habité cette maison héritée de ses parents. Ils étaient épiciers en gros à Ste Cécile et l'avaient achetée vers 1905 pour faire un placement. Pierre se souvient d'une porte et d'une fenêtre aux linteaux en accolade datant du XVIème siècle.
==Rue Ste Agathe n° 41 des Ormeaux de Saint Martin des Noyers== Un écrit de Marcel Faucheux, archiviste et historien de la Vendée, fait mention de cette demeure comme elle se présentait en 1830.*«Situé sur la place de l'Eglise, dans une sorte de renfoncement, le vieux logis seigneurial n'avait rien de monumental. Simple édifice à un étage, de proportions assez modestes, il tranchait malgré tout sur les autres maisons du bourg par des détails de construction : des cheminées un peu plus hautes, une façade plus élevée, plus soignée, précédée d'une cour ornée d'une grille de clôture. C'était une maison noble dont l'apparence témoignait de la qualité de ses anciens maîtres et qui l'avait gardée malgré le temps, les événements et le changement de propriétaires.»Aujourd'hui, la demeure a conservé l'aspect général décrit précédemment. Le regard du passant s'attarde volontiers pour admirer la façade en pierres apparentes, rendue harmonieuse par ses nombreuses ouvertures encadrées de granit. Des garde-corps en fonte ou fer forgé ouvragé, agrémentent les fenêtres de l'étage. Le toit de tuiles à deux versants s'appuie sur une corniche moulurée. Une terrasse en pierre longeant la maison, semble plus récente. Un haut mur entoure le parc qui comprend deux petites maisons dont les façades donnent sur la rue. L'une est couverte de tuiles avec des ouvertures plein cintre aux parements de brique, l'autre est un pavillon carré au toit pyramidal en ardoise. Avant la Révolution, Michel-Raphaël Cacaud (1757-1820) était notaire de la baronnie de la Grève et fermier général des biens de la famille de Beauregard. En 1798, au moment de son second mariage avec Louise Billaud, veuve Bouhier, il achète la maison de maître des de Beauregard (dont certains ont émigré) et y installe son étude dans le bourg.Mais les revenus de l'étude ne suffisent pas à subvenir aux besoins d'une famille nombreuse (six enfants de deux lits, deux domestiques et le couple), alors il exploite en même temps la borderie avec son beau-fils Jean Bouhier.Il est officier d'Etat en 1793 et maire de la commune de 1813 à 1815. Son fils Michel est élu maire en 1830. Clerc de notaire à la Roche-sur-Yon, il rachète l'étude paternelle en 1837. Au moment de la Restauration, la famille Cacaud a vécu un événement tragique, le 30 septembre 1831. En l'absence du notaire, une bande de brigands s'est introduite dans la maison à la recherche d'armes cachées. Menaçants, ils ont maltraité Louise Cacaud et ses fils, Jean et Louis, au moyen de crosses et de baïonnettes. L'intervention de Jean Bouhier, leur livrant les trois fusils et les munitions qu'il avait cachés, les fera fuir après avoir été roué de coups. Louise Cacaud, à 73 ans, ne s'est pas remise du choc ni de ses blessures, elle décède onze jours plus tard. Rappelons qu’en cette période troublée, la vente des biens nationaux en 1792, avait attisé la convoitise des bourgeois, des gens instruits et aisés. Ils achetaient les biens de familles nobles émigrées, profitant de la faible valeur de l'assignat et du délai de paiement plus long. Les paysans ne pouvaient donc prétendre à l'achat de terres pour nourrir leur famille nombreuse. Pour certains, une entente va s'instaurer peu à peu avec les propriétaires terriens qui ne savent pas faire valoir leurs terres, c'est l'amorce du métayage. Tandis que les ruraux hostiles au changement de Régime, par vengeance, se regroupent en bandes armées, se déplacent, menacent et pillent.... Afin de se défendre des gendarmes qui les traquent, ils s'en prennent d'abord aux bourgeois qui possèdent des armes.  En 1866, Jean-Baptiste Michenaud (1840-1911), notaire, épouse Bertile Michenaud (1839-1923) aux Essarts. Le couple vient s'installer à Saint-Martin, à la place des Cacaud. Ils auront sept enfants, dont la benjamine, Marie, épousera en 1910, Constant Delaire, médecin.La propriété appartient, aujourd'hui, aux descendants de la famille Michenaud.*Extrait du livre de Marcel Faucheux «La Restauration et la Vendée» ==Rue des Ormeaux n° 29 de Saint Martin des Noyers==
« Le Logis de la Mission »{{RaddoPhoto | id=100031| legende=Le Logis de la Mission}}
En 1931, Adrien Rouillon épouse Edmonde Cacaud. Il est ingénieur des Arts et Manufactures, directeur EDF à la Roche-sur-Yon. Le couple s'installe au château et aura cinq enfants. Adrien décède accidentellement en 1955.
C'est Jacques, médecin, qui hérite de la propriété et y réside jusqu'à son décès en 2020. L'un de ses fils est l'actuel propriétaire.
 
==Rue Sainte Agathe de Saint Martin des Noyers n° 41==
 
Un écrit de Marcel Faucheux, archiviste et historien de la Vendée, fait mention de cette demeure comme elle se présentait en 1830.*«Situé sur la place de l'Eglise, dans une sorte de renfoncement, le vieux logis seigneurial n'avait rien de monumental. Simple édifice à un étage, de proportions assez modestes, il tranchait malgré tout sur les autres maisons du bourg par des détails de construction : des cheminées un peu plus hautes, une façade plus élevée, plus soignée, précédée d'une cour ornée d'une grille de clôture. C'était une maison noble dont l'apparence témoignait de la qualité de ses anciens maîtres et qui l'avait gardée malgré le temps, les événements et le changement de propriétaires.»
 
Aujourd'hui, la demeure a conservé l'aspect général décrit précédemment. Le regard du passant s'attarde volontiers pour admirer la façade en pierres apparentes, rendue harmonieuse par ses nombreuses ouvertures encadrées de granit. Des garde-corps en fonte ou fer forgé ouvragé, agrémentent les fenêtres de l'étage. Le toit de tuiles à deux versants s'appuie sur une corniche moulurée. Une terrasse en pierre longeant la maison, semble plus récente. Un haut mur entoure le parc qui comprend deux petites maisons dont les façades donnent sur la rue. L'une est couverte de tuiles avec des ouvertures plein cintre aux parements de brique, l'autre est un pavillon carré au toit pyramidal en ardoise.
 
Avant la Révolution, Michel-Raphaël Cacaud (1757-1820) était notaire de la baronnie de la Grève et fermier général des biens de la famille de Beauregard. En 1798, au moment de son second mariage avec Louise Billaud, veuve Bouhier, il achète la maison de maître des de Beauregard (dont certains ont émigré) et y installe son étude dans le bourg.
Mais les revenus de l'étude ne suffisent pas à subvenir aux besoins d'une famille nombreuse (six enfants de deux lits, deux domestiques et le couple), alors il exploite en même temps la borderie avec son beau-fils Jean Bouhier.
 
Il est officier d'Etat en 1793 et maire de la commune de 1813 à 1815. Son fils Michel est élu maire en 1830. Clerc de notaire à la Roche-sur-Yon, il rachète l'étude paternelle en 1837.
Au moment de la Restauration, la famille Cacaud a vécu un événement tragique, le 30 septembre 1831. En l'absence du notaire, une bande de brigands s'est introduite dans la maison à la recherche d'armes cachées. Menaçants, ils ont maltraité Louise Cacaud et ses fils, Jean et Louis, au moyen de crosses et de baïonnettes. L'intervention de Jean Bouhier, leur livrant les trois fusils et les munitions qu'il avait cachés, les fera fuir après avoir été roué de coups. Louise Cacaud, à 73 ans, ne s'est pas remise du choc ni de ses blessures, elle décède onze jours plus tard.
 
Rappelons qu’en cette période troublée, la vente des biens nationaux en 1792, avait attisé la convoitise des bourgeois, des gens instruits et aisés. Ils achetaient les biens de familles nobles émigrées, profitant de la faible valeur de l'assignat et du délai de paiement plus long. Les paysans ne pouvaient donc prétendre à l'achat de terres pour nourrir leur famille nombreuse. Pour certains, une entente va s'instaurer peu à peu avec les propriétaires terriens qui ne savent pas faire valoir leurs terres, c'est l'amorce du métayage. Tandis que les ruraux hostiles au changement de Régime, par vengeance, se regroupent en bandes armées, se déplacent, menacent et pillent.... Afin de se défendre des gendarmes qui les traquent, ils s'en prennent d'abord aux bourgeois qui possèdent des armes.
 
En 1866, Jean-Baptiste Michenaud (1840-1911), notaire, épouse Bertile Michenaud (1839-1923) aux Essarts. Le couple vient s'installer à Saint-Martin, à la place des Cacaud. Ils auront sept enfants, dont la benjamine, Marie, épousera en 1910, Constant Delaire, médecin.
 
La propriété appartient, aujourd'hui, aux descendants de la famille Michenaud.
*Extrait du livre de Marcel Faucheux «La Restauration et la Vendée»
==Quartier de La Croix des Baux de Saint Martin des Noyers==
===393, Rue René Couzinetde Saint Martin des Noyers n° 393===
Construite en 1913, «Mon Rêve» est une jolie petite maison avec ardoises et pierres de taille. Légèrement surélevée, un perron permet d'accéder à deux portes. Entre la corniche et la cimaise, un enduit imitant la pierre a été projeté sur toute la longueur de la façade où le nom de la maison est gravé. Des initiales F et R sont sculptées sur le linteau de la porte centrale.
==Quartier de La Frairie de Saint Martin des Noyers==
===29, Rue de la Moineriede Saint Martin des Noyers n° 29===
Le "château Thomas", comme on l'appelle, est situé au carrefour de la route de la Merlatière et de la route des Essarts, à l'entrée du quartier de la Frairie. {{RaddoPhoto | id=27236| legende=Quartier de La Frérie}}
==Quartier de L'Ouillette de Saint Martin des Noyers==
===321, Rue de l’Ouillettede Saint Martin des Noyers n° 321===
Célestin Roger et Marie-Adèle Jaulin, son épouse, étaient propriétaires exploitants à Il'Ouillette. Erudit, Célestin aime beaucoup lire et il possède même une bibliothèque, fait rare à cette époque à la campagne, . Un jour, il entreprend de construire lui-même une maison dans le jardin attenant à la ferme. Il procède à l'élaboration du plan puis à la fabrication de la maquette du toit en bois.
Plusieurs tours à la carrière des Lombardières seront nécessaires pour transporter des pierres dans sa charrette tirée par deux vaches. Pour réussir son oeuvreœuvre, il sollicite les maçons Gilbert pour leurs conseils. Les travaux s'achèvent en 1928.
Le style de cette maison se révèle très original. Les matériaux utilisés sont essentiellement l'ardoise, la pierre, la brique. Elle comprend trois parties :
==Quartier du Petit Bourbon de Saint Martin des Noyers==
===144, Rue du Petit Bourbonde Saint Martin des Noyers n° 144===
Prenons la direction du Petit Bourbon où l'on reconnaît la maison d'Eugène Gilbert à son toit d'ardoises. C'était, autrefois, la première maison du village, alors nommé « Le Petit Pontereau ». Toutes les habitations étaient situées à droite de la route, tandis qu'en face, il n'y avait que des prés et des jardins humides et parfois inondables.
Entre 1914 et 1918, Eugène est soldat et contracte une maladie des yeux invalidante. Nous ne savons pas si, à son retour, l'activité de l'entreprise en fut impactée, mais elle s'arrête peu après 1926. Son père décède en 1934, sa mère en 1941 et son frère en 1942 . Désormais seul, il lui reste ses deux neveux habitant à proximité. Il s'éteint en 1954.
Enfin, l'apothéose ! Après avoir partagé nos recherches avec Mme Poiraud, celle-ci nous apprend que son arrière-grand-père était tailleur de pierre, il ne faisait que cela, et que son grand-oncle était architecte. Il avait fait des études et beaucoup voyagé. C'était un passionné. Lors de la sortie à la mer aux Sables d'OlonnesOlonne, une fois par an et avec le panier, les uns prenaient plaisir à regarder la mer ou à se baigner, mais lui, sillonnait les rues et contemplait les villas bourgeoises.
===270, Rue du Petit Bourbonde Saint Martin des Noyers n° 270===
En empruntant la rue du Petit Bourbon, on s'étonne de voir une jolie maison agrémentée de briquettes colorées. La façade, dont la décoration doit son originalité à l'alternance des matériaux, des formes et des couleurs, rappelle les constructions de style balnéaire.
Sur le site PHOTOGUSTE.COM, la photo D008 est prise à l'arrière de la maison de Jean et Marie Bonnière, restée dans son aspect d'origine. Au mariage de Samuel Jousseaume et de Marie-Louise Gautreau en 1919, Marie Roger est assise à côté de son fils Samuel ; puis au 3ème rang, à gauche, se tient Jean Bonnière.
==Les Moulins à Vent vent de Saint Martin des Noyers==
===Les Moulins des Bois de Saint Martin des Noyers : cinq moulins dominant la vallée du Petit Lay===
{{RaddoPhoto | id=100039| legende=Les 3 moulins}}
Son histoire géologique :
Devant le calme de ce paysage, on oublie aisément les bouleversements géologiques de l’ère secondaire qui, il y a quelques 300 millions d’années, entraînèrent un relèvement progressif du vieux socle hercynien par rapport à une couverture de sédiments calcaires selon une ligne de failles dans une direction S.E/N.0 allant de Saint Laurs (au-delà de Faymoreau dans les Deux-Sèvres) jusqu’à Saint Philbert de Bouaine (auprès du Lac de Grand Lieu).
La dénivellation créée par la faille est spécialement sensible à Sainte Cécile en raison du travail d’érosion opéré par le Petit Lay pour percer au Gué l’obstacle des terrains anciens. Au pied de la faille s’accumulèrent les débris végétaux produits en abondance par la forêt équatoriale qui couvrait alors la région, débris qui se tranformèrent transformèrent peu à peu en charbon, d’où, à la fin du 19ème siècle, les mines exploitées à Faymoreau et à Chantonnay, et des essais sur Sainte Cécile à la Marzelle et au Fraigne, peu rentables et vite abandonnés.
Sa construction :
Textes : Madame Prate Illustrations, mise en page : Patrice Gaboriau. Page d’accueil site AMMC www.ammcbaron.fr
===Le Moulin du Chêne Rond de Saint Martin des Noyers===
 
 
===Le Moulin du Chêne Rond===
en attente
===Le Moulin de la Grande Goupillère de Saint Martin des Noyers===
 
 
 
===Le Moulin de la Grande Goupillère===
en attente
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