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Rue de la Moinerie de Saint Martin des Noyers n° 29
==Le Château de la Grèvede Saint Martin des Noyers==
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Situé à quelques kilomètres de la commune de [[Généralités sur Saint Martin des Noyers#Origine du nom|Saint-Martin-des-Noyers]], au lieudit la Grève, le château a été édifié au centre d’un triangle où siègent de puissantes forteresses (Les Essarts, la Chaize le Vicomte et Bournezeau). Le château sert alors de relais entre ces points forts. De nombreux vestiges témoignent encore aujourd’hui de cette position : des tours de défense avec bretèches et archères canonnières ou des fenêtres à coussièges. 
La Grève est l’une des vingt baronnies qui relèvent, à foi et hommage, du Duché de Thouars où elle a droit de haute justice. Elle est mentionnée dès le XIIè siècle, époque à laquelle, Agnès, Dame de la Rocheservière et de la Grève, épouse Sébrand Ier Chabot. La Grève passe ainsi, et pour plus de trois cents ans, dans les mains de cette famille. En 1446, la Grève, par mariage, devient propriété de la famille de Chastillon. Le château est consolidé et fortifié. Pendant les guerres de religion, il passe sans cesse, des mains des catholiques, à celles des protestants. Gilles de Chastillon le vend le 11 août 1599, à messire Pierre Durcot, conseiller ordinaire de la Chambre du Roi, seigneur de la Roussière, de Saint-Denis-la-Chevasse, de la Chaulme et de Saint-Aubin, seigneur protestant proche d’Henri IV, qui le réaménage : c’est alors l’apogée de son histoire.
 
Ce Durcot, dont le père et les frères étaient d'excellents catholiques, se jeta avec ardeur dans les rangs des Réformés. Il fut blessé au combat de Mareuil (février 1622), dans lequel M. des Roches-Baritaud et M. de l'Échasserie infligèrent un sanglant échec aux troupes de Soubise, commandées par M. de la Cressonnière. Le 15 octobre 1626, le baron de la Grève fit enterrer de vive force, dans l'église de Saint-Denis-la-Chevasse, le corps de son beau-frère, protestant comme lui, Jacques Bertrand, seigneur de Saint-Fulgent. Sur la plainte qui en fut faite, l'exhumation fut ordonnée par arrêt du Parlement et confiée à Jean Brunet, lieutenant civil et criminel, à Fontenay-le-Comte.
 
Aux XVIIè et XVIIIè siècles, le château perd son rôle militaire puis celui de résidence seigneuriale. En 1802, il est racheté par les Batiot, propriétaires terriens, pour se transformer progressivement en centre agricole ; ce qu’il reste jusqu’au milieu du XXè siècle.
 
Vieillissant et se détériorant peu à peu, dans les années 70, il devient urgent de prendre des mesures de sauvegarde. Les propriétaires actuels, descendants de la famille Batiot, exécutent des travaux de réfection des toitures : une digue est érigée pour restaurer l’étang tel qu’il était décrit sur les documents, aux XVIIè et XVIIIè siècles. En 1984, le château est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. En 1997, il est ouvert aux premières visites grâce à la création de l’association des Amis du château de la Grève.
En 2000, le château reçoit le Prix des Vieilles Maisons Françaises, en récompense des efforts de sauvegarde entrepris, ce qui permet de continuer les travaux de restauration.
==Le Prieuré de Mignonde Saint Martin des Noyers==
Notes historiques sur Mignon  le Prieuré de Mignon - Ordre de Saint-Benoît (bénédictins) (1268 - 1790) .
Situé aux Mignons. Prieuré d'hommes dépendant de l'abbaye de Luçon. Les dates extrêmes proposées sont tirées des recherches et analyses de documents effectuées par l'abbé Louis Delhommeau (Arch. dép. Vendée, Fichier historique du diocèse de Luçon).
Le prieuré des Mignons apparait dans les pouillés à partir du XVIIIe siècle. En revanche les documents du Fichier historique du diocèse de Luçon en font mention pour la première fois en 1268[1].
Le 12 janvier 1469, une bulle du Pape Paul II, confirmée par deux bulles du Pape Sixte IV le 13 mars 1473 et en 1479, supprima la régularité dans l'église de Luçon et sécularisa le Chapitre. Les anciens moines n'étaient donc plus soumis à la règle, sévère, de Saint-Benoît ; au lieu de vivre en communauté, ils pouvaient habiter désormais des maisons particulières et y vivre dans leurs meubles personnels avec leurs propres domestiques, à condition d'assurer les offices (matines, laudes, vêpres, bénédiction, etc…) et le culte divin dans la cathédrale qui leur était réservée. Le Chapitre, constitué de 43 chanoines nommés par l'évêque, présidé par un Doyen élu par le Chapitre et assisté de 11 dignitaires (archidiacres, chantre, prévôt, chancelier, etc..), constitue en théorie le conseil de l'évêque, mais sans avoir des pouvoirs effectifs dans le diocèse (sauf en cas de vacance du siège épiscopal). Le Chapitre est riche et possédera au 18ème siècle la châtellenie de Triaize (4.753 hectares aux portes de Luçon répartis en 20 « cabanes » très importantes, celle du Clos-1'Abbé atteignant 453 hectares), le canal de Luçon, voie d'accès à la mer, avec ses péages, mais aussi ses charges d'entretien, une trentaine de prieurés (dont celui des Mignons), leurs maisons canoniales et 323 hectares en prés à Luçon. La gestion de ce riche domaine, loué à des fermiers, accapare l'activité des plus dynamiques et laisse en moyenne à chaque chanoine à la veille de la Révolution un revenu fort appréciable un peu supérieur à 3.000 livres (alors que la retraite d'un lieutenant-colonel, vieux soldat, est voisine au mieux de 1.000 livres), d'où la pseudo-épitaphe ironique rapportée par Colbert de Croissy :
« =Ici gist et dort en somme, = =L'Archidiacre de Lusson= =Qui d'argent avait grand'somme = =Plut à Dieu que nous l'eusson »=
Deux mentions du Gallia Christiana (II, Instr., 395 et 397) indiquent le 12 janvier 1468 que la ½ des revenus du prieuré est attribuée à Guillaume Prévost, chanoine du Chapitre sécularisé de Luçon, et 1/3 à Jacques Bignet, un familier du Pape qui venait d'être nommé archidiacre de Pareds, sans que nous sachions à qui revenait le 1/6 restant.
Le chanoine responsable de la gestion du Mignon est alors René Gaborit, un enfant du pays, fils d'un farinier, qui sera membre du Chapitre de 1715 à 1764 et l'un de ses dignitaires (Doyen de Mareuil dès 1724, puis Archidiacre d'Aizenay), secondé parfois par Pierre de La Cassaigne, un chanoine originaire du diocèse d'Albi. Charles Thomas est le fermier de la seigneurie (lui-même, avec son gendre Jean Thomas, le seront encore en 1762, 1779 et au début de la Révolution ; ils appartenaient sans doute à la famille Thomas, meuniers au Gué de Sainte-Cécile au 19° siècle ; Valentin Roussière leur dédicacera en 1977 son roman : « Jetée de Galerne » dont l'action se situe aux Moulins des Bois. L'auteur y indique que, depuis 1417 la famille Thomas « tierçait » selon un vieux terme sur la conduite des moulins à vent) et sera « remboursé sur le prix de sa ferme des réparations payées par lui : 142 livres en 1723 et 340 livres en 1724. Le 3 septembre 1723, des réparations sont nécessaires aux moulins (pluriel) du Mignon, et le chanoine Gaborit reçoit pouvoir de « vendre les vergnes qui en dépendent et qui sont sur leur retour, au meilleur prix qu'il pourra »; le 19 mars 1723, Gaborit avait remis au Bureau du Chapitre « une partie des déclarations anciennes et nouvelles de la seigneurie du Mignon, et autres papiers, qui doivent être mis au Trésor », mais « un particulier (probablement Jean Malet, de Chantonnay) refuse de payer les terrages de quelques boisseaux de terre qui sont dans le fief du Mignon » ; il faut donc lui intenter un procès qui ira jusqu'au Présidial de Poitiers et obligera le Chapitre à rembourser au fermier Thomas les frais (40 livres) réglés par lui.
Le bail de 7 ans (1762-1769) signé le 30 décembre 1761 (Madien, not. à Luçon) par le chanoine Serin de la Cordinière, Doyen du Chapitre, nous donne la description suivante : « la maison noble du Mignon, dépendant de la mense capitulaire du Chapitre de Luçon, consistant en une métairie, moulin à eau et à vent, devoirs et droits seigneuriaux, dixmes de laine, agneaux et gorons, lods et ventes…, y compris les terrages qui ont accoutumé se percevoir, bois taillis ….le tout situé ès paroisses de Sainte-Cécile, Saint-Martin -des -Noyers, Chantonnay et lieux circonvoisins ». On apprend aussi que le fermier de Mignon devait payer 60 livres/an au curé de Saint-Hilaire-le-Vouhis « pour le service divin accoutumé être fait en l'église du dit lieu », et qu'il « devait nourrir ceux de Messieurs les Chanoines qui se transporteront sur les lieux pour les affaires du dit Chapitre, ainsi que leurs valets et chevaux, et les officiers des assises que les preneurs feront tenir à leurs frais, si bon semble au Chapitre »
Par la suite, nous savons que les réparations de Mignon s'élèvent à 310 livres en 1765 et à 340 livres en 1787, y compris la contribution aux réparations de l'église paroissiale de Saint-Martin versée en 1787 ; le chanoine Pierre Courtois, membre du Chapitre de 1764 à 1780, surveille la gestion du Mignon en 1766 en liaison avec le sieur Bernard, procureur fiscal aux « assises » de la seigneurie.
• un moulin à vent proche des terres de la métairie de la Brosse et du chemin allant des landes de la Belaire (Blaire ?) au moulin à vent du Tail (probablement le même que celui déjà mentionné en 1589)
- le champ de la Vigne (10 boisselées) proche des terres de la Brosse et de bruyères, les Terres Franches, appartenant à divers particuliers
- deux pièces de terre (8 boisselées) au Champ du Moulin (près du pont de Mignon) trois petits prés (2 boisselées 3/4) proches du Lay
- un petit pré (1/4 de boisselée) joignant la chaussée du moulin à eau et entouré de toutes parts par le Lay
Jean-Baptiste Guyet, né en 1816 à Bournezeau, passa sa jeunesse à l'Aublonnière et épousa à Puyravault le 10 juillet 1843 Rose Galliot, fille de Pierre-Laurent Galliot, « cabanier » et propriétaire d'une exploitation de 260 ha. au Temple (Puyravault), et de Jeanne Gailliot; le même jour 10 juillet 1843, la sœur de Rosé, Jeanne Galliot, épousait le Dr. François Raud, médecin à Luçon, un instant maire de Luçon en 1870. Le Dr. Raud et Jeanne Galliot, sa femme, sont les arrière-grands-parents de Mme. de la Robrie, née Huguet du Lorin ; sa parenté au 7ème degré civil avec le Dr. Ribereau, dont elle hérita, s'établit donc par la famille Galliot, mais sans avoir aucun lien avec les prédécesseurs de J. B. Guyet à l'Aublonnière et à Mignon. Les deux beaux-frères Guyet et Raud partageaient les mêmes goûts, au point d'acheter en commun une propriété de chasse en Berry : Puymoreau, à Arthon, sur la limite S. de la forêt de Châteauroux, propriété qui sera revendue en 1879, après la mort de J.B. Guyet. Celui-ci fit faire quelques travaux intérieurs à l'Aublonnière lors de son mariage, racheta les bâtiments voisins aux héritiers Bailly et par des achats successifs de terres volantes, constitua autour de ces bâtiments la ferme de l'Aublonnière. Les 18 et 19 janvier 1853, par acte Batiot, not. aux Essarts, il réunifia Mignon en rachetant à Louis et Georges Guyet, frères, demeurant à Grissay, moyennant 18.000 f. la métairie dont ceux-ci avaient hérité de leur mère Marie-Anne Guyet et de leur grand-père Louis Guyet. De son côté, Mme. Guyet, née Galliot, à la mort de son père en 1852 et après démembrement de l'exploitation que celui-ci dirigeait à Puyravault, avait hérité du Petit Temple (70 ha.) et d'une partie (28 ha.) de Fonville avec les bâtiments. Sous le Second Empire, J.B. Guyet fut maire de Sainte-Cécile, et son mandat fut marqué par le transfert du cimetière des alentours immédiats de l'église (actuelle place) à son emplacement actuel, et par la modernisation du chemin de Saint-Martin (avec construction du pont sur le Petit Lay). J.B. Guyet mourut à la Roche-sur-Yon le 11 septembre 1876 ; sa femme Rose Galliot lui survécut jusqu'au 2 janvier 1889. Ils sont inhumés à Sainte-Cécile avec deux fils morts jeunes : Fernand Guyet (1847-1859) et Albert Guyet (1851-1874), ne laissant que deux filles :
- Marthe Guyet, la cadette (1856-1941), épousa en 1880 Agénor Ribereau (1849-1924), originaire de Beauroux, à Moragne (environs de Tonnay-Charente) avoué, puis magistrat à La Roche où il termina sa carrière en tant que Président du Tribunal Civil ; en 1912, ils confièrent à un architecte de La Roche, Boudaud, la restauration du vieux logis de l'Aublonnière ; de cette époque, datent le petit fronton du bâtiment central et le bâtiment à fronton faisant saillie sur la façade Nord. Ils n'eurent qu'un fils, Louis Ribereau, né en 1883.
- Céline Guyet, l'aînée (1845-1936), avait épousé en 1871, Benjamin Payraudeau, grand amateur de chasse à courre, et les deux métairies de Mignon lui furent attribuées par partage avec sa soeur ; en 1881, sur les plans de l'architecte Paul-Joseph Guillerot, ils firent construire aux Brouzils la propriété du Ligny, qu'ils complétèrent en 1894 par des servitudes construites sur les plans de Libaudière. Benjamin Payraudeau mourut sans enfant aux Brouzils en 1914, et sa veuve au même lieu en 1936, laissant sa fortune à son neveu le Docteur Louis Ribereau
• Les Archives de Guy de Raigniac : De châteaux en logis (notices sur Grissay : tome 8, p. 201 ; Linières : tome 8, p. 167 ; l'Aublonnière : tome 4, p. 190 ; le Ligny : tome 8, p.86)
• Abbé Aillery : Fouillé de l'Evêché de Luçon, 1860, p. 57
• Chroniques Paroissiales, 1892, tome 1, notice sur Saint-Martin -des -Noyers, p. 235
• Archives Nationales : Q2 / 180
• Archives de la Vendée :
• L’abbé Pronzat de L’Anglade curé réfractaire qui servait la paroisse de St Martin et St Cécile (doc : revue de Bretagne et de Vendée et revue de l’Ouest)
• Jacques Jaud, paroissien qui fut arrêté avec son attelage de bœufs en possession d’une pique au Moulin de la Goupillère en 1793. Il fut jugé à Luçon et condamné à être emprisonné dans la tour St Nicolas à la Rochelle d’où il s’évada. Repris, il fut fusillé en 1796 à la Rochelle. Sous la restauration en 1815 une pension a été accordée à sa veuve.
St Saint-Martin Des -des-Noyers : chroniques paroissiales canton des Essarts par l’abbé Aillerry et par l’abbé Pontevie Luçon 1891
==Le Logis de la Guibretièrede Saint Martin des Noyers==
{{RaddoPhoto | id=13069| legende=Vieux manoir de la Guibretière}}
Le manoir de la Guibretière a appartenu à la famille BRETHÉ - Chantonnay, La Chapelle-Thémer, St-Laurent-de-la-Salle, L’Airière, Ste-Cécile, St-Martin-des-Noyers, St-Germain-de-Prinçay, La Ferrière, Olonne-sur-Mer, Les Essarts, La Roche-sur-Yon, Ste-Florence, Mouchamps, Chassay-L’Eglise, Fontenay-le-Comte, Monsireigne, Bournezeau, Puymaufrais, Beaulieu-sur-Mareuil, St-Benoist-sur-Mer, Mareuil-sur-Lay, Thorigny, Jaunay-Clan (86)
1°) Marie BRETHÉ, qui épousa Mathurin PAYRAUD, sieur du Portal à St-Jean-de-Beugné ; ils habitaient Chantonnay et leur succession fut partagée le 23 février 1579, comprenant notamment la métairie de la Mérichonnerie (qui reviendra plus tard aux Clemenceau) et la moitié des prés et droits de fief du village de la Guibretière à St-Martin-des-Noyers.
 
4. Pierre BRETHÉ, écuyer, seigneur du Cloux et de la Guibretière, commissaire des tailles des paroisses de Chantonnay, St-Martin-des-Noyers et la Grève.
Avec Moïse BOUQUET, sieur de la Chevallerie, tous deux propriétaires et adjudicataires à titre d’hérédité des offices de commissaire des tailles de Fontenay, St-Martin et la Grève, par la revente et adjudication qui leur en a été faite le 2 de ce mois, transportent la moitié de ladite vente desdits offices à Jacques Morienne, sieur du Treuil, demeurant au Pourtault de Fontenay, absent et représenté par son père, Macé Morienne, sieur du Pourtault (Me Robert, 27 décembre 1622).
Il épousa par contrat du 20 août 1613, Suzanne MINGUET ; leur succession auraient été partagée le 18 novembre 1650.
 
1°) Alexandre Julien BRETHÉ, qui suit.
 
2°) Samuel BRETHÉ, sieur de Thoiré (aujourd’hui Thouaré, sur St-Martin-des-Noyers), épousa vers 1650 Louise BARRÉ, laquelle poursuivait au mois de juin 1656, Louis DAVID, sieur du Rozay, pour crime d’homicide commis sur la personne de son défunt mari.
1a) Marie BRETHÉ, née à St-Martin-des-Noyers le 11 décembre 1652, décédée en 1671.
 
3°) Jacques BRETHÉ, sieur de la Roche Guibretière, né vers 1625 ; il aurait épousé Claude SUZANNEAU, probablement proche parente de Louise Marie SUZANNEAU qui épousera vers 1675, son neveu Julie BRETHÉ de LA CICOTIÈRE.
1c) Jacques BRETHÉ, chevalier, seigneur de Thouaré.
1e) Marie Gabrielle Renée BRETHÉ de THOUARÉ, née vers 1664, décédée à La Ferrière le 21 janvier 1744.
 
5. Alexandre Julien BRETHÉ, seigneur de la Guibretière à St-Martin-des-Noyers, lequel, avec son fils Adrien César, Paul BRETHÉ, sieur de Lairière et Jacques BRETHÉ, sieur de la Bouchelière, furent renvoyés devant le Conseil pour y justifier de leur noblesse par ordonnance de M. de Maupeou du 26 mars 1698. Il épousa à Poitiers St-Didier le 11 juin 1646, Anne CHEVALIER, fille d’Adrien CHEVALIER, procureur au présidial de Poitiers, et de Marie HERBAUDEAU ; il est décédé à St-Martin-des-Noyers le 27 mars 1671.
 
1°) Adrien César BRETHÉ, qui suit.
2° Louis BRETHÉ, né à Poitiers en mai 1648, y baptisé, à St-Hilaire de la Celle, le 2 septembre 1653.
 
3°) Anne BRETHÉ, née à Poitiers le 12 juin 1649 ; marraine de sa nièce Suzanne Catherine BRETHÉ en 1682. Elle épousa à St-Hilaire de la Celle de Poitiers le 16 novembre 1684, Georges DEYOS de MELLIVILLE, écuyer, d’origine irlandaise, né vers 1659, décédé à Poitiers le 24 novembre 1726.
 
4°) Julien BRETHÉ, seigneur de la Cicotière, né vers 1652, décédé à L’Airière le 10 février 1716 ; il avait épousé d’abord Louise Marie SUZANNEAU, sans doute fille de Jacques SUZANNEAU, sieur de la Raynarde, et de Suzanne LE BOEUF ; puis à Exoudun (Deux-Sèvres) le 7 août 1684, Jeanne ROUSSEAU, inhumée à L’Airière le 16 février 1716
1a) Céleste Honorée BRETHÉ, née du premier mariage à St-Martin-des-Noyers le 8 octobre 1677.
1b) Julien BRETHÉ, écuyer, seigneur de la Resnarde, né à St-Martin-des-Noyers le 4 octobre 1678. Selon les notes de Bertrand de GRIMOUARD, d’une alliance inconnue, il aurait eu postérité ; il est assez vraisemblable qu’il s’agisse d’une alliance GUIGNARDEAU, car un certain André GUIGNARDEAU, écuyer, sgr de la Guignardière, est parrain dès le 31 mai 1651 à St-Martin-des-Noyers, de René LE BOEUF, fils de François LE BOEUF de LA NOUE et d’Hélène GUIGNARDEAU ; la première Guignardière n’aurait-elle pas été construite par un Guignardeau en 1627 (pierre armoriée conservée au fronton de la grange de la Guignardière) qui lui aurait donné son nom ?
 
5°) Claude BRETHÉ, dame de la Fleuriaie, née vers 1659, décédée à St-Martin-des-Noyers le 6 décembre 1704.
1e) Adrien Jean BRETHÉ, baptisé à Poitiers le 18 février 1703, nommé par Messire Adrien Jean BRETHÉ de LA GUIBRETière, son cousin germain, et Dame Marie PIET.
 
6. Adrien César BRETHÉ, seigneur de la Guibretière et du Train, né à Poitiers (St-Hilaire-de-la-Celle) le 27 mai 1647, décédé à L’Airière le 10 février 1716 ; il avait épousé par contrat du 31 janvier 1674, Marie BARBARIN, née à Poitiers le 2 octobre 1649, inhumée à St-Martin-des-Noyers le 6 juillet 1696, fille de Jean BARBARIN, seigneur de Train, et de Marie SAPINAUD.
2°) Adrien Jean BRETHÉ, qui suit.
 
7. Adrien Jean BRETHÉ, seigneur de la Guibretière, né vers 1674, décédé à la Guibretière de St-Martin-des-Noyers le 20 avril 1747 ; il avait épousé d’abord le 24 octobre 1702, Marie Cidarie de MONTSORBIER, décédée le 5 avril 1706, fille de Daniel de MONTSORBIER et de Gabrielle ROBINEAU ; puis à Rocheservière le 13 janvier 1722 Louise Aimée de GOULAINE, veuve de Charles de BÉJARRY, et fille de René de GOULAINE et de Jeanne de MAY de LA PERRIÈRE.
1°) Adrien Joseph Marie BRETHÉ, né du premier mariage, qui suit.
 8. Adrien Joseph Marie BRETHÉ, chevalier, sgr seigneur de la Guibretière, né à Jaunay-Clan le 30 septembre 1703, décédé à la Guibretière de St-Martin-des-Noyers le 9 novembre 1758 ; il avait épousé à Châteauneuf (Vendée) le 14 avril 1728, Marguerite LINGIER, fille de Philippe LINGIER, seigneur de la Noue et de la Grolle, et de Renée ROBERT de LA FROGERIE ; mariage en présence de René BARBARIN du GRAND PLESSIS, oncle de l’époux, Jean Louis ROBERT de BOISFOSSÉ, aussi son oncle, Jean Prosper ROBERT, beau-frère de l’épouse, Philippe LINGIER des LOGES, frère de l’épouse, l’abbé Victor LINGIER de LA NOUE, aussi son frère.
1°) Marie Marguerite Elisabeth Cidarie BRETHÉ, née vers 1732, décédée à la Guibretière de St-Martin-des-Noyers le 5 janvier 1800 ; marraine de sa nièce Hortense.
2°) Adrien Jean François BRETHÉ, qui suit.
5°) Marc Aimé Esprit BRETHÉ, chevalier de La Guibretière, cité au mariage de son frère.
 
9. Adrien Jean François BRETHÉ, chevalier, seigneur de la Guibretière, né vers 1733 ; il épousa à Mouilleron-le-Captif le 14 juin 1763, Louise Henriette PIDOUX, veuve de Charles Alexis LE BŒUF, seigneur des Brunières, et fille de Pierre PIDOUX, seigneur de Polié, et de Suzanne Henriette d’AITZ de MESMY ; elle est décédée à la Guibretière de St-Martin-des-Noyers le 1er novembre 1765.
1°) Hortense Louise Charlotte Sicaire BRETHÉ, née à La Roche-sur-Yon le 18 avril 1764, nommée par Messire Charles Henry LE BŒUF des BRUNIÈRES et Dlle Elisabeth Sicaire BRETHÉ ; elle est décédée à la Guibretière de St-Martin-des-Noyers le 16 novembre 1791 ; elle avait épousé à St-Martin-des-Noyers le 17 avril 1787, François, vicomte de GOULAINE (1754-1793), fils de Charles Jacques, marquis de GOULAINE, et de Marie Renée DUBOIS de LA FERRONNAYS.
Cette propriété a été vendue par la famille Brethé aux consorts Rabaud-Guédon-Herbreteau de la Guibretière.
==Le Logis du Boisde Saint Martin des Noyers==en cours de développement ==La Brenauderie de Saint Martin des Noyers== A la Brenauderie, deux maisons de caractère, distantes d'environ trois cents mètres, sont liées par leur histoire , ce sont les maisons Forney et Bernard.M.et Mme Bernard ont découvert sur la frise du soubassement de leur maison, située de part et d'autre de la porte d'entrée les inscriptions «Esther Bouhier 1896» et « Auguste Barreau 1925». Les dates correspondent à deux périodes de restauration, mais qui sont Esther et Auguste ? C'est au n°10, actuelle maison Forney, que commence l'histoire d'Esther. La famille Bouhier, propriétaire, s'est installée vers 1856. Emmanuel Bouhier épouse, en 1859, Esther Cacaud. Ici sont nés : Georges en 1867, qui épousera Joséphine Marais de Saint-Denis-la-Chevasse (parents de Marcel Bouhier, maire de Saint-Hilaire- le-Vouhis de 1945 à 1965), Emmanuel en 1871 et Esther en 1877. D'après M.et Mme Forney, cette maison comprend deux maisons accolées. L'une, plus ancienne, à l'arrière, daterait de 1836 environ. Ses ouvertures sont entourées de briques, et le toit bordé d'une génoise double. L'autre, construite en façade, date de 1850. Elle présente des ouvertures, des arêtes et une corniche en pierre de taille.La maison est imposante, de plan sensiblement carré. Le toit à quatre versants est recouvert de tuiles et orné d'éléments décoratifs en terre cuite reliant deux épis de faîtage. Une tête de sanglier sculptée est placée au-dessus de la porte d'entrée. Mme Pelon venue un jour en visite a rappelé que la maison de ses grands-parents était autrefois un relais de chasse.  Et l'histoire d'Esther continue au n°56 la Brenauderie, actuelle maison Bernard.En 1894, Esther a 17 ans, elle épouse Eugène Robert né en 1866. Ils vivent dans cette maison avec les parents François et Fanny Robert, propriétaires.A cette époque, c'est une maison basse entourée d'une cour et de dépendances. Elle fut, selon M. Rousselle, un relais pour chevaux dépendant du château de la Grève.En 1896, Eugène et Esther font rénover, agrandir et embellir leur maison lui donnant l'aspect d'un petit château. Elle est rehaussée d'un étage et d'un toit pentu recouvert d'ardoises. Six lucarnes dont les frontons ornés de feuillages et des lettres R et E entrelacées, viennent éclairer les combles. D'élégantes cheminées où alternent brique et pierre blanche s'élancent du toit.Le couple a eu un enfant, décédé à 13 ans de maladie, en 1912. Eugène s'éteint en 1920 . En 1921, en secondes noces, Esther épouse Augustin Barreau de la Fortière des Essarts, marchand de bestiaux. Pour son commerce, il effectue de nombreux déplacements, notamment à Paris. C'est ainsi que, peu à peu, il s'imprègne du style Art Déco.En 1925, il fait agrémenter la façade de leur maison : sculptures aux linteaux de portes et fenêtres, parements de briques et pierres de tufeau sur la partie centrale de la façade. Il fait rapporter une frise Art Déco sur toute la longueur aux motifs géométriques de couleur bordeaux, entrecoupée de médaillons peints représentant une tête d'animal, puis des végétaux et des oiseaux sculptés...Auguste Barreau décède en 1942. En 1943, Esther se remarie en troisièmes noces avec Calixte Marais, originaire de Saint-Denis-la- Chevasse, d'une famille de tanneurs. C'est le frère de sa belle-soeur Joséphine. Il est veuf et élève deux filles.Esther décède en 1946.L'héritière, Mme Chouin, fille aînée de M.Marais, vend la maison en 1947 à Arsène et Augustine Bernard, marchands de volaille, qui la transmettront par héritage à leur fils Gérard.Le neveu d'Esther, Marcel Bouhier, héritera de la ferme de la Métairie du Bois. Sur le site : PHOTOGUSTE.COM, on peut voir des photos du relais de la Brenauderie , d'Esther et la famille Robert et des domestiques (AI008,J001, AA009, W004) ==La Fauconnière de Saint Martin des Noyers== Sur la route qui conduit de Saint Martin-des-Noyers à Bournezeau, peu après le village du Chêne Rond, on aperçoit bientôt le château de la Fauconnière. Il faut entrer dans le parc pour découvrir la belle demeure.Elle comprend trois parties : un corps de logis principal flanqué d'une construction basse d'un côté et d'un élégant pavillon de l'autre. La pierre de taille et l'ardoise sont partout. La terrasse et le perron comportent des balustrades. Des lucarnes à fronton ou rondes semblent surgir des toits. Mais, c'est le pavillon qui donne plus de classe à l'ensemble. De plan carré, il s'élève sur deux niveaux . Il est coiffé d'un toit à quatre versants réunis par un court-faîtage, ce dernier agrémenté d'éléments décoratifs. Un bandeau de pierres de couleur ocre-brun , sous la corniche, en fait l'originalité.La rencontre avec M. Drapeau, un voisin, nous apprend que c'est Eugène Gilbert et son fils du Petit Bourbon qui ont construit ce château en 1911. Les travaux ont duré deux ans, et ses parents se sont longtemps souvenus du bruit de la scie taillant les blocs de pierre. La pierre du Val de Loire arrivait à la gare de Bournezeau et ce sont les fermiers qui la transportaient avec des boeufs jusqu'à la Fauconnière.La famille Faucheron était propriétaire de la Fauconnière, autrefois la Fauconnerie. Claude, Aimé Faucheron fut maire de St Martin de 1834 à 1839. En 1837, il épouse Marie Cailleteau de Saint-Hilaire-le-Vouhis, fille de confiance. En 1861, leur fille Marie, Anne, Aimée Faucheron épouse Louis, François, Etienne Rouillon de Saint-Hilaire-le-Vouhis. Elle reçoit la Fauconnière en héritage et la transmet à leur fille Marie qui épouse Samuel Hervé en 1884. Après leur divorce, Marie fait raser l'ancienne demeure pour y construire le nouveau château en 1911.Tandis que son frère Désiré épouse Hélène Cacaud en 1895 et habite le bourg (voir article précédent).Sans postérité, Marie lègue le château à son neveu et filleul Charles Rouillon, pharmacien à Chantonnay. Il a épousé Alice Cacaud en 1929, la sœur d'Edmonde (voir article précédent).Le château est vendu en 1997. ==La Garmitière de Saint Martin des Noyers== 30, Rue de la Garmitière On ne peut manquer cette demeure de caractère. Elle a fière allure avec son toit d'ardoises et ses pierres de taille aux encadrements de fenêtres, aux arêtes et à la corniche. La partie centrale de la façade est en léger décrochement. Elle est agrémentée d'un linteau sculpté au-dessus de la porte d'entrée et, dépassant du toit, d'un fronton sur lequel on peut lire :1912 C.R., initiales des propriétaires. En 1912, Emmanuel Cornu et son épouse Marie Robert. propriétaires exploitants, font construire cette maison. Ils n'ont pas eu d'enfants, mais ont élevé trois neveux. Ceux-ci appelaient la maison «le petit château»; cependant... ils devaient de temps en temps en cirer les parquets. Devenue veuve, Mme Cornu n'a plus voulu y vivre seule, alors elle vendit la maison vers 1936. ==La Gerbaudière de Saint Martin des Noyers== La propriété Rochereau est située dans le village de la Gerbaudière, au sud de la commune de Saint-Martin-des-Noyers, dans un paysage quelque peu accidenté. On y accède par la route départementale 31 conduisant de La Chaize le Vicomte vers Saint-Hilaire-le-Vouhis. La grille d'entrée ouvre sur une allée bordée de sapins et de lauriers, et mène à la maison de maître. Autour de la cour carrée gravillonnée, on peut voir de nombreuses dépendances : du côté droit, deux petits gîtes, une grange, ce qui fut autrefois une écurie, et derrière le logement du domestique et un pressoir; du côté gauche, un grand gîte prolongé d 'une salle, un préau et au fond une pièce réservée au piqueux. On dit aussi qu'il y avait une parcelle de vigne à l'emplacement du parc boisé et un chenil à la place des deux petits gîtes. Les propriétaires avaient une meute entraînée pour la chasse à courre qu'ils pratiquaient dans la forêt du Détroit. La maison à un étage comporte un toit à quatre versants recouvert de tuiles. La façade présente des ouvertures entourées de granit. Une porte double vitrée et ornée de fer forgé est surmontée d'une imposte. Le visiteur se souvient de la façade se parant de vigne vierge en été. C'était la maison de Jean-Venant Gilbert (1811-1877), propriétaire expert, et de Victoire, Marie Denis (1815-1891), son épouse. Il fut maire de la commune de 1858 à 1877. Leur fille unique, Victoire, Euphrosine, Dauphine Gilbert, née en 1838 à la Gerbaudière, épouse en 1880 Ferdinand Rochereau, né en 1832 à Saint-Philbert-du-Pont-Charrault. Ils auront un fils, Victor, né en 1881. Après le décès des parents Gilbert, la famille Rochereau quitte la Gerbaudière en 1891 pour s'installer à Chantonnay au 7, rue de Paris (route de Pouzauges), se rapprochant ainsi des fours à chaux que Ferdinand possède et exploite au Pont Corne. En 1907, Victor épouse Alice Hervineau de Fontenay-le-Comte. Leurs trois garçons naîtront à Chantonnay : Henri en 1908, Pierre en 1910 et Jean en 1912. L'activité des fours, très rentable, constitue l'essentiel de l'emploi à caractère industriel. De ce fait, de chaufournier patron, Victor devient industriel. En 1925, il vendra les fours à M. Danieau (fours aujourd'hui détruits). Pendant une longue période, en l'absence des propriétaires à la Gerbaudière, H. Gautier occupe les lieux de 1891 à 1826 en tant qu'ouvrier agricole et domestique, donc chargé de l'entretien et de l'exploitation de la borderie, puis par M. Bertin en 1936. Elu député de 1914 à 1939, Victor partage son temps entre Paris et la Gerbaudière. En 1928, il fait construire le grand gîte et la salle attenante pour y recevoir ses amis parisiens. Il sera conseiller municipal de 1945 à 1947. Il décède en 1962. C'est Jean, son troisième fils qui, de retour de Tunisie où il a épousé Jacqueline Musset au consulat de France à Tunis en 1939, s'installe dans la maison familiale en 1962. Il plante un verger de pêchers et son épouse accueille les touristes dans les trois gîtes dont ils disposent. M. Rochereau s'éteint en 2008 et Madame en 2014.Puis la propriété est vendue à deux acquéreurs successifs. Au fil de nos recherches, nous constatons que la famille Rochereau s'est fortement impliquée dans le commerce des matériaux.Ferdinand et Victor exploitaient des fours à chaux. On y faisait cuire la pierre calcaire pour obtenir la chaux vive, un amendement servant à modifier l'acidité des terres agricoles. Ils employaient des ouvriers carriers pour l'extraction de la pierres puis des chaufourniers pour le fonctionnement des fours. De cette activité, on pouvait tirer des profits importants. Henri, l'aîné des fils de Victor, avant d'être ministre de l'agriculture, est exportateur à la Fédération des négociants en matériaux de construction. Pierre, son second fils, a été gérant d'une société de matériaux à la Roche-sur-Yon. La société Rochereau et Potier sera vendue à la société Donchéry-Guérin, qui à son tour sera acquise par Vendée-Matériaux le 1er mai 1962. La famille Rochereau était aussi propriétaire d'une carrière à la Gerbaudière. Elle fut exploitée par M. Chopot de Mouchamps, puis par la carrière de la Meilleraie-Tillay et la carrière de Pont Charron à Chantonnay. Elle fonctionna de 1936 à 1966. La pierre extraite était constituée de gneiss. Elle servait à l'empierrement des chemins et des routes ou à la construction, une fois concassée en gravier et sable. Témoignage de M. et Mme Roger Nicou ==La Grève de Saint Martin des Noyers== A peu de distance du château de la Grève, on remarque une maison dont la porte en accolade est identique à la porte d'escalier du château, ce qui permet de la dater du XVIème siècle. Cependant, une fenêtre est surmontée d'un linteau en granite plus récent qui porte la date 1779. On retrouve cette date sur une brique de la ceinture de la cheminée. Madame L'Hermite, la propriétaire, dit que c'est la date de restauration de la maison suite à un incendie. Une poutre du salon dont I'extrémité est noircie et entée en serait la preuve. De ce fait, la maison aurait perdu un étage. A l'intérieur, on peut voir un four à pain et quatre imposantes cheminées de style renaissance. Elles sont construites de part et d'autre d'un mur de séparation et sur deux niveaux; ainsi les quatre conduits réunis évacuent-ils la fumée par une importante cheminée extérieure. C'était la maison du notaire. Nous ne pouvons dire avec certitude si les notaires suivants ont réellement habité ici ou au château : 1589 Lebuty et Mandereau, notaires de la baronnie de la Grève, 167l André Petiteau notaire de la baronnie de la Grève,1743 Allaizeau greffier, fermier, notaire du château de la Grève, 1789, Ies barons de la Grève habitent à Paris. Ils ont conservé un sénéchal et deux notaires, logés autour de leur château… Au XIXème siècle, la famille Trastour de Montaigu en fut propriétaire, puis un gendre Gauducheau,Juge d'instruction au Havre. Les derniers occupants furent les familles Texier puis L'Hermite. Sources : Mme Fernande L'Hermite. Archives Mignon. Brochure du château de la Grève. ==Le Pavillon de Saint Martin des Noyers== Le Pavillon était le nom donné à la première maison du village du Petit Moulinet. Qui, à St Martin, n'a pas entendu parler des Bretaud ou des Roger du Pavillon? On dit que c'était un pavillon de chasse dépendant du château du Moulinet. La consultation du cadastre napoléonien de 1825 permet de découvrir le grand logis du Moulinet sur la commune de Ste Cécile, dont la chapelle datée de 1636 est le seul vestige. Du côté de St Martin, on remarque un petit ensemble de constructions entourant une cour quadrangulaire fermée : le Petit Moulinet. Ces deux ensembles devaient composer un fief unique appartenant vers 1550 aux seigneurs Le Boeuf des Moulinets. La limite entre les deux communes fut définie suivant le découpage territorial de 1789 et sépara les deux Moulinets. En1808, Armande Le Boeuf épousa Alexis de Lespinay.  Le logis de Ste Cécile, en très mauvais état, fut remplacé par un château moderne, tandis que le Petit Moulinet devint une ferme. [[Conseils Municipaux de Saint Martin des Noyers#Conseils Municipaux de 1793 à nos jours|Pierre Puichaud]] a habité cette maison héritée de ses parents. Ils étaient épiciers en gros à Ste Cécile et l'avaient achetée vers 1905 pour faire un placement. Pierre se souvient d'une porte et d'une fenêtre aux linteaux en accolade datant du XVIème siècle. ==Rue des Ormeaux de Saint Martin des Noyers n° 29== « Le Logis de la Mission »{{RaddoPhoto | id=100031| legende=Le Logis de la Mission}} La propriété Rouillon, située à l'embranchement de la route de Saint Hilaire-le-Vouhis et de la route de Bournezeau, est entourée d'un mur surmonté d'une grille.Deux imposants pilastres, dans l'angle, soutiennent la grille d'entrée. Et là, on se rappelle que ce lieu fut une halte lors de processions organisées à l’occasion de fêtes religieuses : Mission et reposoir de la Fête-Dieu.  Si ces fêtes sont tombées en désuétude depuis les années 60, les paroissiens se souviennent encore de l'appellation «Le Logis de la Mission». Après avoir traversé le parc, on découvre une grande maison. Elle comprend un rez-de-chaussée et un étage, dont les ouvertures sont garnies de pierre de taille. Le toit est recouvert d'ardoises et compte quatre hautes cheminées de briques. Une construction plus basse jouxte le corps principal, prolongée par des dépendances. Ce château est construit en 1830 par la famille Cacaud, une famille de notables dont certains membres sont notaires, maires... « La Maison du Docteur »{{RaddoPhoto | id=68922| legende=La Maison du Docteur}} En 1895, Hélène Cacaud épouse Désiré Rouillon, né à la Fauconnière, conseiller d'arrondissement. Ils résident ici avec leurs enfants dont nous retiendrons : Charles, né en 1899 et Adrien né en 1903.Puis le château est loué de 1911 à 1926 environ à un médecin, le Docteur Constant Delaire. Durant cette période, le château devient «La maison du Docteur». En 1931, Adrien Rouillon épouse Edmonde Cacaud. Il est ingénieur des Arts et Manufactures, directeur EDF à la Roche-sur-Yon. Le couple s'installe au château et aura cinq enfants. Adrien décède accidentellement en 1955.Un de ses enfants, médecin, hérite de la propriété et y réside jusqu'à son décès en 2020. L'un de ses fils est l'actuel propriétaire. (Utiliser le lien raddo-ethnodoc.com pour voir les cartes postales anciennes de cette maison : séries 6, 7 et 8.) Document d’origine précisant les prénoms des enfants dont certains sont vivants: En 1931, Adrien Rouillon épouse Edmonde Cacaud. Il est ingénieur des Arts et Manufactures, directeur EDF à la Roche-sur-Yon. Le couple s'installe au château et aura cinq enfants. Adrien décède accidentellement en 1955.C'est Jacques, médecin, qui hérite de la propriété et y réside jusqu'à son décès en 2020. L'un de ses fils est l'actuel propriétaire. ==Rue Sainte Agathe de Saint Martin des Noyers n° 41== Un écrit de Marcel Faucheux, archiviste et historien de la Vendée, fait mention de cette demeure comme elle se présentait en 1830.*«Situé sur la place de l'Eglise, dans une sorte de renfoncement, le vieux logis seigneurial n'avait rien de monumental. Simple édifice à un étage, de proportions assez modestes, il tranchait malgré tout sur les autres maisons du bourg par des détails de construction : des cheminées un peu plus hautes, une façade plus élevée, plus soignée, précédée d'une cour ornée d'une grille de clôture. C'était une maison noble dont l'apparence témoignait de la qualité de ses anciens maîtres et qui l'avait gardée malgré le temps, les événements et le changement de propriétaires.» Aujourd'hui, la demeure a conservé l'aspect général décrit précédemment. Le regard du passant s'attarde volontiers pour admirer la façade en pierres apparentes, rendue harmonieuse par ses nombreuses ouvertures encadrées de granit. Des garde-corps en fonte ou fer forgé ouvragé, agrémentent les fenêtres de l'étage. Le toit de tuiles à deux versants s'appuie sur une corniche moulurée. Une terrasse en pierre longeant la maison, semble plus récente. Un haut mur entoure le parc qui comprend deux petites maisons dont les façades donnent sur la rue. L'une est couverte de tuiles avec des ouvertures plein cintre aux parements de brique, l'autre est un pavillon carré au toit pyramidal en ardoise. Avant la Révolution, Michel-Raphaël Cacaud (1757-1820) était notaire de la baronnie de la Grève et fermier général des biens de la famille de Beauregard. En 1798, au moment de son second mariage avec Louise Billaud, veuve Bouhier, il achète la maison de maître des de Beauregard (dont certains ont émigré) et y installe son étude dans le bourg.Mais les revenus de l'étude ne suffisent pas à subvenir aux besoins d'une famille nombreuse (six enfants de deux lits, deux domestiques et le couple), alors il exploite en même temps la borderie avec son beau-fils Jean Bouhier. Il est officier d'Etat en 1793 et maire de la commune de 1813 à 1815. Son fils Michel est élu maire en 1830. Clerc de notaire à la Roche-sur-Yon, il rachète l'étude paternelle en 1837. Au moment de la Restauration, la famille Cacaud a vécu un événement tragique, le 30 septembre 1831. En l'absence du notaire, une bande de brigands s'est introduite dans la maison à la recherche d'armes cachées. Menaçants, ils ont maltraité Louise Cacaud et ses fils, Jean et Louis, au moyen de crosses et de baïonnettes. L'intervention de Jean Bouhier, leur livrant les trois fusils et les munitions qu'il avait cachés, les fera fuir après avoir été roué de coups. Louise Cacaud, à 73 ans, ne s'est pas remise du choc ni de ses blessures, elle décède onze jours plus tard. Rappelons qu’en cette période troublée, la vente des biens nationaux en 1792, avait attisé la convoitise des bourgeois, des gens instruits et aisés. Ils achetaient les biens de familles nobles émigrées, profitant de la faible valeur de l'assignat et du délai de paiement plus long. Les paysans ne pouvaient donc prétendre à l'achat de terres pour nourrir leur famille nombreuse. Pour certains, une entente va s'instaurer peu à peu avec les propriétaires terriens qui ne savent pas faire valoir leurs terres, c'est l'amorce du métayage. Tandis que les ruraux hostiles au changement de Régime, par vengeance, se regroupent en bandes armées, se déplacent, menacent et pillent.... Afin de se défendre des gendarmes qui les traquent, ils s'en prennent d'abord aux bourgeois qui possèdent des armes.  En 1866, Jean-Baptiste Michenaud (1840-1911), notaire, épouse Bertile Michenaud (1839-1923) aux Essarts. Le couple vient s'installer à Saint-Martin, à la place des Cacaud. Ils auront sept enfants, dont la benjamine, Marie, épousera en 1910, Constant Delaire, médecin. La propriété appartient, aujourd'hui, aux descendants de la famille Michenaud.*Extrait du livre de Marcel Faucheux «La Restauration et la Vendée» ==Quartier de La Croix des Baux de Saint Martin des Noyers== ===Rue René Couzinet de Saint Martin des Noyers n° 393=== Construite en 1913, «Mon Rêve» est une jolie petite maison avec ardoises et pierres de taille. Légèrement surélevée, un perron permet d'accéder à deux portes. Entre la corniche et la cimaise, un enduit imitant la pierre a été projeté sur toute la longueur de la façade où le nom de la maison est gravé. Des initiales F et R sont sculptées sur le linteau de la porte centrale. C'était la maison de Louis Fruchard et Eugénie Rabaud, gendarme et propriétaire. Sans postérité, ils en ont fait don par testament à leur neveu et filleul Henri Fruchard, à condition de prendre soin d'Eugénie si un jour elle restait seule. ==Quartier de La Frairie de Saint Martin des Noyers== ===Rue de la Moinerie de Saint Martin des Noyers n° 29=== Le "château Thomas", comme on l'appelle, est situé au carrefour de la route de la Merlatière et de la route des Essarts, à l'entrée du quartier de la Frairie. {{RaddoPhoto | id=27236| legende=Quartier de La Frérie}} Une carte postale ancienne montre, à cet endroit, une grande maison comprenant deux niveaux, des ouvertures cintrées aux parements de briques, une génoise et un toit de tuiles. Sa particularité est de présenter un angle coupé, comme la plupart des maisons de bourg, aux angles de rues. C'est la maison de Jacques Thomas né en 1845 à Ste Cécile où il est décédé en 1906. Il a épousé Eugénie Robert de St Hilaire le Vouhis en 1874. Il est cousin des Thomas, meuniers à Ste Cécile. Administrateur de biens, il possède plusieurs fermes, dont la Turquie, située un peu plus loin, à gauche, sur la route de la Merlatière. Un peu encaissée, la maison d'habitation, prolongée d'une grange, rappelle le style de la maison du maître. En 1912, Jules, l'aîné des enfants, géomètre expert, fait démolir une partie de la maison pour y construire le château actuel. La proximité de la rue et le carrefour dégagé permettent d'en faire une lecture architecturale intéressante, en particulier du graphisme ornemental de la pierre de taille. La construction, très élevée par rapport à l'ancienne demeure, comprend : une cave, un rez-de-chaussée, un étage et le toit. Le soubassement en pierres de granite polygonales comporte trois soupiraux nécessaires à l'aération de la cave. Le rez-de-chaussée est surélevé et cinq marches permettent d'accéder aux portes des logements. Les montants des portes et fenêtres sont en pierres de taille, formés d'éléments harpés (alternance de grands et petits blocs) et renforcés de refends (lignes creuses pour simuler les joints). Les linteaux sont composés de claveaux retenus par une clef plate. Pour rehausser la construction et séparer les étages, on remarque plusieurs bandeaux moulurés sur la façade. {{RaddoPhoto | id=100043 |legende=Propriété de M. Thomas}} A l'étage, les montants de fenêtres sont en pierres de taille moulurées et les linteaux clavés, retenus par une clef en saillie.  Sous le toit en ardoise, des modillons décoratifs supportent la corniche. Puis, au-dessus, on peut voir deux lucarnes à fronton triangulaire et la lucarne cintrée de l'angle coupé. Cette dernière porte l'inscription «1912 T», correspondant à la date de construction et à l'initiale de la famille Thomas. Les chaînes d'angle, de chaque côté de l'angle coupé, et le dressage des ouvertures en pierres de taille expriment la solidité de la construction. Quant à la pierre locale, schisteuse, elle a pu servir à l'élévation des murs. Plus tard, un enduit sera projeté sur toute la façade, laissant le granite et la pierre de taille apparents. Jules Thomas est né à Ste Cécile en 1875 et décédé à St Martin-des-Noyers en 1936. Il a épousé Marcelline Tesson d'Aizenay en 1911. Ils auront sept enfants. Un fils sera médecin aux Essarts, une fille épousera l'industriel Gendreau (conserveries de sardines «Les Dieux»), le plus jeune sera prêtre puis évêque (voir rubrique : personnalités) Aujourd'hui, le château et la partie de l'ancienne maison ont été transformés en locatifs et appartiennent aux descendants de la famille. (voir photos, raddo-ethnodoc.com, séries 2-7-8) ==Quartier de L'Ouillette de Saint Martin des Noyers== ===Rue de l’Ouillette de Saint Martin des Noyers n° 321=== Célestin Roger et Marie-Adèle Jaulin, son épouse, étaient propriétaires exploitants à l'Ouillette. Erudit, Célestin aime beaucoup lire et il possède même une bibliothèque, fait rare à cette époque à la campagne. Un jour, il entreprend de construire lui-même une maison dans le jardin attenant à la ferme. Il procède à l'élaboration du plan puis à la fabrication de la maquette du toit en bois. Plusieurs tours à la carrière des Lombardières seront nécessaires pour transporter des pierres dans sa charrette tirée par deux vaches. Pour réussir son œuvre, il sollicite les maçons Gilbert pour leurs conseils. Les travaux s'achèvent en 1928. Le style de cette maison se révèle très original. Les matériaux utilisés sont essentiellement l'ardoise, la pierre, la brique. Elle comprend trois parties : - la façade imposante avec la porte d'entrée et le toit en demi-croupe,- à droite, une partie en retrait comportant deux niveaux,- à gauche, un petit pavillon bas éclairé par trois fenêtres. C'est le jeu de décor de briques qui est le plus remarquable, notamment la frise de bordure du toit et les cheminées. ==Quartier du Petit Bourbon de Saint Martin des Noyers== ===Rue du Petit Bourbon de Saint Martin des Noyers n° 144===
Prenons la direction du Petit Bourbon où l'on reconnaît la maison d'Eugène Gilbert à son toit d'ardoises. C'était, autrefois, la première maison du village, alors nommé « Le Petit Pontereau ». Toutes les habitations étaient situées à droite de la route, tandis qu'en face, il n'y avait que des prés et des jardins humides et parfois inondables.
==Le Logis Une plaque, au-dessus de la Brenauderie==fenêtre de la rue, indique la date de construction de la maison : 1896. Elle est de taille modeste mais présente une innovation afin de l'adapter à la configuration du terrain : un garage en sous-sol. Elle comprend : un soubassement en pierres de granit jointées de ciment, des chaînes d'angle et des encadrements d'ouvertures en pierres de taille, une corniche supportée par des modillons, des linteaux ornés d'une clef saillante, un toit en croupe (à trois pans) surmonté d'une cheminée de briques, deux lucarnes différentes, dont un oculus, éclairant la mansarde. Côté jardin, une construction basse, plus récente, est accolée à la maison.
Eugène Gilbert est né en 1856 à l'Ouillette, dans une famille de maçons. Il est l'aîné de sept enfants. En 1880, il se marie avec Clémentine Cousseau de Mouchamps, sage-femme. Deux enfants naîtront de cette union : Eugène, né au bourg de Saint Martin en 1882, sera maçon et restera célibataire ; Clément, né aux Moineries en 1887, sera menuisier. Il épouse Armandine Argaillot de Saint Vincent-Sterlanges en 1910. Domicilié dans cette commune, il entre à la cimenterie où il obtient le statut de contremaître cimentier et y travaillera jusqu'en 1936 (fermeture en 1937).
Clément est le père d'Armandine née en 1911, mariée à Henri Rondeau, parents de Mme Poiraud, et propriétaires du garage de la poste à Saint Martin, et de Clément fils né en 1917, qui reprend le garage après le décès de son beau-frère à la guerre.
==Les Moulins à Vent=====Les Moulins des Bois===Sur cette colline séparant Saint Martin des Noyers Depuis le début de Sainte Cécile, sont implantés 5 moulins à vent TOUS situés notre étude sur le territoire les maisons de la commune de Saint Martin des Noyers.Venant de Saint Martincaractère, une question revient souvent : quel architecte est à droite, 3 sont construits le long du chemin limitrophe surplombant le Fief des Moulins des Bois. A gauche, le premier, le moulin Baron fait actuellement l'objet d'une remise en état par l'Association du Moulin origine de ces belles demeures ? Les archives ne faisant mention que de Martin et Cécile ; le second semble situé sur le territoire «maçon», nous avons eu plus de Sainte Cécile quchance avec la fiche militaire d'il jouxte mais à Eugène Gilbert fils, où nous lisons : commis architecte. Enfin, l'origine, le chemin qui conduit au lieudit le Bois Boudaud passait derrière le moulin. A annonce confirmant la faveur des travaux de construction du chemin dans les années 1980, le tracé a été modifié par un échange château de terrains entre les propriétaires concernés et la commune mais il figure bel Fauconnière par Eugène Gilbert et bien au cadastre de Saint Martinson fils du Petit Pontereau nous éclaire.
D'autre part, la date, les techniques, les matériaux et certains ornements de la maison d'Eugène, laissent penser qu'elle a servi de prototype. Sans vouloir conclure de manière trop hâtive, il se pourrait que les demeures de caractère construites ou rénovées de 1896 à 1925, soient l'oeuvre des maçons architectes Eugène Gilbert père et fils. Tandis que de nombreuses questions restent en suspens, concernant :- l'origine et l'acheminement des matériaux, le lien avec la cimenterie,- le nombre d'ouvriers, le travail en équipes, peut-être avec la fratrie Gilbert,- l'apprentissage de la taille de pierre, des techniques de construction et d'ornementation,- la connaissance et l'initiation à l'Art Nouveau (1900-1910), à l'Art Déco (1920-1940),- l'éventualité d'un autre architecte... Entre 1914 et 1918, Eugène est soldat et contracte une maladie des yeux invalidante. Nous ne savons pas si, à son retour, l'activité de l'entreprise en fut impactée, mais elle s'arrête peu après 1926. Son père décède en 1934, sa mère en 1941 et son frère en 1942 . Désormais seul, il lui reste ses deux neveux habitant à proximité. Il s'éteint en 1954. Enfin, l'apothéose ! Après avoir partagé nos recherches avec Mme Poiraud, celle-ci nous apprend que son arrière-grand-père était tailleur de pierre, il ne faisait que cela, et que son grand-oncle était architecte. Il avait fait des études et beaucoup voyagé. C'était un passionné. Lors de la sortie à la mer aux Sables d'Olonne, une fois par an et avec le panier, les uns prenaient plaisir à regarder la mer ou à se baigner, mais lui, sillonnait les rues et contemplait les villas bourgeoises. ===Rue du Petit Bourbon de Saint Martin des Noyers n° 270=== En empruntant la rue du Petit Bourbon, on s'étonne de voir une jolie maison agrémentée de briquettes colorées. La façade, dont la décoration doit son originalité à l'alternance des matériaux, des formes et des couleurs, rappelle les constructions de style balnéaire. La demeure est rénovée sur la base d'une maison datant de 1840. Elle est élevée et recouverte d'ardoises. Les six ouvertures hautes et étroites sont disposées dans un parfait alignement, mais décalées un peu du côté droit de la façade. Les encadrements et dessous de fenêtres comportent de la pierre de taille sculptée, des briques rouges et des briques de ciment gris, formant un décor géométrique remarquable. Sous le pignon central, est écrit :« Ker Eugénie 1914 », à la manière des villas bretonnes. Mme Ruleau, la mémoire du village, nous apprend que c'est la maison de Jean Bonnière. Il l'avait dédiée à son épouse qu'il surnommait «Eugénie ». Jean Bonnière est né aux Essarts en 1878. En 1908, il épouse Marie Roger, née à Saint Martin en 1869 (Veuve de Pierre Jousseaume, dont elle a 7 enfants). De la Grande Vallée, à Sainte Cécile, où ils sont fermiers, ils viennent au Petit Pontereau vers 1914. Ils y resteront jusqu'en 1936, année du décès de Marie. Vers 1942, la maison est vendue à la famille Bret qui fait le commerce de volailles. En 1955, elle est revendue à la famille Gréau qui reprend l'abattoir de volailles. Puis, elle sera louée de 1957 à 1962.L'actuel propriétaire, M. Anselme Gréau, habite la maison depuis 1963. Par ailleurs, on apprend, qu'une carrière existait autrefois derrière la maison. La pierre extraite aurait servi à la construction des maisons du Petit Pontereau et de l'Ouillette. Les recensements de 1872 à 1896 attestent la présence de carriers dans ce village, dont le dernier fut Henri Marceteau. Aujourd'hui, la carrière est en partie comblée et transformée en jardin potager. Sur le site PHOTOGUSTE.COM, la photo D008 est prise à l'arrière de la maison de Jean et Marie Bonnière, restée dans son aspect d'origine. Au mariage de Samuel Jousseaume et de Marie-Louise Gautreau en 1919, Marie Roger est assise à côté de son fils Samuel ; puis au 3ème rang, à gauche, se tient Jean Bonnière.     ==Les Moulins à vent de Saint Martin des Noyers==   ===Les Moulins des Bois de Saint Martin des Noyers : cinq moulins dominant la vallée du Petit Lay==={{RaddoPhoto | id=100039| legende=Les 3 moulins}}  Sur cette colline séparant Saint-Martin-des-Noyers de Sainte Cécile, sont implantés 5 moulins à vent TOUS situés sur le territoire de la commune de Saint-Martin-des-Noyers.  Venant de Saint Martin, à droite, 3 sont construits le long du chemin limitrophe surplombant une partie du Fief des Moulins des Bois (bois de la Cour et bois de Mignon). Ce qui en reste est préservé par les propriétaires.  A gauche, le premier, le moulin Baron (historique ci-après), fait actuellement l'objet d'une remise en état par « L'Association du Moulin de Martin et Cécile - AMMC" ; le second semble situé sur le territoire de Sainte Cécile qu'il jouxte mais il n'en est rien ; à l'origine, le chemin qui conduit au lieudit le Bois Boudaud passait derrière le moulin. A la faveur des travaux de construction du chemin conduisant au village du Bois Boudaud, dans les années 1980, le tracé a été modifié par un échange de terrains entre les propriétaires concernés et la commune, mais il figure bel et bien au cadastre de Saint Martin.   Bienvenue au Moulin Baron, sur la colline des Moulins des Bois (extrait du site de l’AMMC) Du haut de cette colline à 104m d’altitude, dominant les communes de Saint Martin des Noyers et de Sainte Cécile, s’ouvre devant nos yeux un superbe panorama sur le Bocage Vendéen :  - Au premier plan, les vignes du fief et les courbes de cette côte appréciée et redoutée par les cyclistes, aussi bien amateurs que professionnels (environ 55m de dénivellation sur un petit kilomètre)  - Un peu plus loin, 50m plus bas au milieu des arbres et autour du clocher néo-gothique de son église, le bourg de Sainte Cécile, dans une boucle où le Petit Lay reçoit le renfort de la rivière du Parc, la Vende.  - Les alentours immédiats de Sainte Cécile : à gauche le moulin de Benet, au centre la côte de Guimenière sur la départementale 137 en direction des lieux de la bataille de Gravereau du 19 mars 1793, à droite la plaine calcaire jurassique en direction de Saint Vincent Sterlanges et de Saint Germain le Prinçay.  - A l’horizon, vues lointaines en face sur la chaîne des collines vendéennes depuis le Mont des Alouettes (231m d’altitude, 21 km à vol d’oiseau) jusqu’aux moulins de Mouilleron à l’extrême droite (à 25 km environ) en passant par le clocher de Saint Michel Mont Mercure (285m d’altitude) et par le Bois de la Folie au-dessus de Pouzauges, et vues plus limitées à gauche (Sainte-Florence n’est qu’à 8 Km).   Son histoire géologique : Devant le calme de ce paysage, on oublie aisément les bouleversements géologiques de l’ère secondaire qui, il y a quelques 300 millions d’années, entraînèrent un relèvement progressif du vieux socle hercynien par rapport à une couverture de sédiments calcaires selon une ligne de failles dans une direction S.E/N.0 allant de Saint Laurs (au-delà de Faymoreau dans les Deux-Sèvres) jusqu’à Saint Philbert de Bouaine (auprès du Lac de Grand Lieu). La dénivellation créée par la faille est spécialement sensible à Sainte Cécile en raison du travail d’érosion opéré par le Petit Lay pour percer au Gué l’obstacle des terrains anciens. Au pied de la faille s’accumulèrent les débris végétaux produits en abondance par la forêt équatoriale qui couvrait alors la région, débris qui se transformèrent peu à peu en charbon, d’où, à la fin du 19ème siècle, les mines exploitées à Faymoreau et à Chantonnay, et des essais sur Sainte Cécile à la Marzelle et au Fraigne, peu rentables et vite abandonnés.   Sa construction : Les cinq moulins qui couronnent le site, en constituent un des attraits ; malheureusement leur état très variable va de restaurations assez importantes permettant un séjour de quelques jours à la ruine quasi- totale. Le 4 août 1818, la famille Bulteau, propriétaire de Mignon à l’époque, vend à Gabriel et à René Thomas, fariniers au Gué, 72 ares dans les bois de Mignon sous la forme d’une bande de 150m. de longueur le long du chemin avec une profondeur de 49m pour y construire les deux premiers qui seront les seuls à figurer sur le premier plan cadastral de Saint Martin des Noyers vers 1825 : - le Goyon restauré par son propriétaire - Plochet, en très mauvais état aujourd’hui. En 1863, sur une parcelle toujours détachée de Mignon, « Maître Jacques » est construit par la famille Thomas. De l’autre côté de la route, « Le Grand Baron » et « Le Petit Baron » sont construits respectivement en 1835 et 1840.  Un état intéressant retrouvé aux archives de la Vendée donne une estimation précise des frais engagés par le Général Baron de l’Espinay pour la construction du Grand Baron, initialement appelé le « Moulin du Bois de la Cour », puis « Le Baron ». Malgré un toit en mauvais état, il conserve sa meule datée des années 1870 et une grande partie de son mécanisme. Il est racheté en 1920 par le Dr. Ribereau à la famille de Rougé qui vendit vers la même époque les moulins à eau de Chalon et de l’Aublonnière qu’elle possédait à Sainte Cécile. L’idée de compléter par des moulins à vent la capacité de production des moulins à eau pendant la période d’étiage de la Saint-Jean à la Toussaint date donc du 19ème siècle.   Le moulin aujourd’hui : En juillet 2007, est projeté sur le site même de la colline des Moulins des Bois le film de Luc Brusseau « Du moulin au pain ». A cette occasion, les propriétaires rencontrent Yves Ruel, président de l’Association Vendéenne des Amis des Moulins (AVAM), à qui ils font visiter le moulin.  Ils concluent ensemble que la création d’une association, qui aurait pour objectif la restauration et la mise en valeur du moulin et de son site, permettrait de donner du sens à une sauvegarde, que l’état de la toiture rend indispensable à la conservation du moulin et tout particulièrement de son intéressant mécanisme, jusqu’ici en bon état.  Une réunion d’information est organisée en juin 2008, à laquelle sont invités à participer tous ceux qui s’intéresseraient de près ou de loin aux moulins et au site de la Colline des Moulins des Bois. Ils se retrouvent une bonne vingtaine, réunis par cet attachement au site exceptionnel et à ses moulins. C’est ainsi que débute l’histoire de l’AMMC, dont la naissance officielle a lieu le 19 septembre 2008 à la mairie de Saint Martin des Noyers. Et depuis, l’équipe de passionnés qui compose cette association a œuvré avec dynamisme et efficacité, grâce à la motivation et à la compétence de chacun, pour commencer à réaliser l’objectif qu’elle s’est donné : « la sauvegarde et la restauration du moulin Baron et la mise en valeur du patrimoine du site des Moulins des Bois ». La toiture a été sauvegardée, les abords éclaircis, la butte dégagée ; à l’intérieur, planchers, rampe, fenêtre, ont été aménagés de manière que les visiteurs puissent avoir accès à la découverte de l’intéressant mécanisme.  De nombreuses manifestations ont été l’occasion pour les habitants des deux communes concernées, Saint Martin des Noyers et Sainte Cécile, mais aussi pour des visiteurs venus de plus loin, de découvrir le site et son dynamique projet ! L’objectif de l’association est maintenant d’entreprendre la restauration du moulin en vue de sa remise en fonctionnement. Et la colline retrouvera son aspect d’antan avec un moulin, des ailes, du vent, et de la farine … Dans cet objectif, l’association lance une souscription publique par la Fondation du Patrimoine afin de recueillir les fonds nécessaires à ce grand projet.  ANNEXE 1 : LA CONSTRUCTION DU MOULIN BARON A la mort de sa seconde épouse, Melle Le Tissier, pour déterminer les droits respectifs des enfants de ses deux mariages, le général Baron de l’Espinay fait établir par acte Raboisson, notaire aux Essarts, en date du 29 juin 1841, un état des améliorations faites sur les biens de sa terre des Essarts. L’expertise est faite par Pierre Bedon, maître charpentier, demeurant à Saint Michel, près du bourg des Essarts, « ayant fait en partie ces constructions ». Assiste également à l’opération M. Jean-Baptiste Thibaudeau, propriétaire à Sainte Cécile, « chargé des intérêts de M. le Baron de l’Espinay et en cette qualité, ayant surveillé et présidé à toutes les réparations, améliorations et constructions » faites par celui-ci.  On lit dans l’acte : « Constructions faites en 1835 : le moulin à vent du bois de la cour (ancien nom du Moulin Baron) : • La main d’œuvre pour la maçonne a été estimée 325F • La chaux nécessaire à la construction estimée 180F • Construction de la butte de terre pour l’élévation du moulin 150F • Achat des meules et transport estimé 600F • Toute la ferrure du dit moulin, main d’œuvre et achat, estimée 350F • Main d’œuvre du charpentier pour la confection entière du moulin 730F • Extraction de la pierre estimée 100F Total des sommes employées pour la construction du dit moulin qui a eu lieu en 1835 : 2 435F  L’acte continue par des constructions, faites en 1830, au « moulin à eau de l’Aublonnière et à la maison y joignant » pour un total de 3 535F. D’après les documents cadastraux de Saint Martin des Noyers, le moulin voisin de la Vigilante, appartenant aujourd’hui à M. Herbreteau, aurait été construit entre 1841 et 1843, et imposé à partir de 1844. En 1841, le moulin Baron et les deux moulins à eau de l’Aublonnière étaient loués pour 900F par an à René Thomas fils, par un bail de cinq ans se terminant le 23 avril 1842.  Par baux du 17 décembre 1893 et 7 janvier 1894, le Vicomte de Rougé, nu-propriétaire, et le Comte de Pontevès, son beau-frère, usufruitier, louent du 23 avril 1895 au 23 avril 1904 à Auguste et Céleste Rocheteau :  - Les moulins à eau de l’Aublonnière, propres à faire farine avec leurs tournans, virans et accessoires, avec mécanisme monté d’après le nouveau système (roue hydraulique à coussinets)  - Les deux moulins à vent du Bois de la Cour, propres à faire farine avec leurs tournans, virans et accessoires, y compris leurs cernes, la vigne qui en dépend, le champ du Bois de la cour, le pré de la Motte et la moitié du pré de Chalon, faisant au total 5 ha 40. Le fermage total est fixé à 1100 F par an, plus un forfait de 100 F pour les impôts. Le bois pour l’entretien sera fourni par le bailleur.  La meule actuellement en place au moulin Baron portait une trace aujourd’hui effacée d’une date de 187 ? Cette installation d’une nouvelle meule correspondait-elle à une amélioration technique par rapport à la construction initiale de 1835 ?   ANNEXE 2 : LES MEUNIERS Voici quelques premières indications sur les auteurs des graffiti du Moulin Baron.  1. L. LARCHER - 1887. Il s’agit très probablement de Louis Larcher, né à Sainte Cécile le 28 janvier 1838, qui épousa à Sainte Cécile le 26 juin 1867 Bénigne Chevré, 20 ans, originaire de Saint Philbert du Pont Charrault ; il figure dans les actes en tant que meunier et habitant le bourg, et eut deux enfants à Sainte Cécile :   - Victorine Jeanne Louise Larcher, née le 9 juillet 1870, mariée le 1er juin 1897 à Alexandre Chiron, originaire de la Gironde. - Osée Célestin Louis Larcher, né le 12 juillet 1872, sans indication ultérieure.  Les actes de décès de Louis Larcher et de sa femme ne figurent pas à Sainte Cécile ; cette famille dont les moyens semblent modestes (garçon meunier, et non pas meunier en titre) quitta donc la commune à une date indéterminée (vers 1890/1900). On notera que Louis Larcher était fils de Jacques Larcher (1808-1880) meunier au Bourg, marié en 1837 avec Louise Marie Anne Moreau (1809-1845) aubergiste au Bourg, et que cette dernière était fille de René Ambroise Moreau (1783-1860) et la petite fille de Louis Moreau, dit la Neige (1757-1829), tous deux anciens combattants vendéens de Sainte Cécile, dont vous trouverez ci-joint les notices à paraître dans le prochain numéro de « la Lyre »  Kou AUGULLIAR (incertain) 1878 (ou 1879). Cette graphie très incertaine ne permet pas d’identifier le personnage. Disons seulement qu’on trouve vers cette époque une famille Annereau originaire de Mouchamps que les actes disent meuniers au moulin de la Cour (sans autre précision), notamment Auguste Annereau (1831- 1897), marié à Marie Julie Jarousseau, dont au moins trois enfants :   - Eugène Annereau, né à Mouchamps en 1858, meunier, décédé célibataire au moulin de la Cour en 1887 - Louis Jules Alphonse Annereau, né à Mouchamps en 1861, épouse à Sainte Cécile en 1888 Bénigne Lucas, fille d’une Larcher, puis en secondes noces à Sainte Cécile en 1897, Victorine Gendronneau - Louise Alphonsine Annereau, née à Mouchamps en 1876, épouse en 1897 à Sainte Cécile Alexandre Verdon. Peut-on imaginer une famille d’ouvriers saisonniers installés pendant l’été de manière précaire dans un moulin ?  André Yves HIBARD (incertain) 1871 Identification non résolue. La lecture « André Yves » est-elle valable ? Faudrait-il lire Bibard, ce qui nous renverrait à la famille bien connue des charpentiers, auteurs éventuels de travaux lors du changement des meules vers cette date ?  Textes : Madame Prate Illustrations, mise en page : Patrice Gaboriau. Page d’accueil site AMMC www.ammcbaron.fr  ===Le Moulin du Chêne Rondde Saint Martin des Noyers=== en attente ===Le Moulin de la Grande Goupillèrede Saint Martin des Noyers=== en attente
== Détails architecturaux==
'''Des petits lions sculptés''' Deux métairies de Saint-Martin-des-Noyers, le Détroit et Ia Peinerie, possèdent un ou deux petits lions sculptés à chaque angle de leur façade ; On dit qu'ils seraient la marque de propriété de la famille de Rougé résidant au château des Essarts. Selon.J. de Raigniac : « ces lions proviennent de I'ancien château des Essarts ». En effet, le vieux château fut au cours des guerres de Vendée de 1793, en cours grande partie incendié et détruit . Les pierres récupérées servirent à la reconstruction d'une vingtaine de fermes également incendiées, aux Essarts, à Ste Cécile et à St Martin. Et parmi ces pierres, de développementbeaux restes du château renaissance : gargouilles, modillons, fragments d'écusson…
Par ailleurs, on apprend que le général baron Armand de Lespinay,né en 1789, fut un temps séparé de ses parents et confié à des paysans. Remarqué lors du passage de Napoléon aux Essarts en 1808, il devint page, puis embrassa une brillante carrière militaire qu'il termina au grade de général de brigade.En 1830 il quitte volontairement l'armée et s'Des petits lions sculptés'''installe dans sa ferme du Détroit. Il fera construire le nouveau château des Essarts de 1854 à 1857.
Deux métairies de St Martin des Noyers, le Détroit et Ia Pennerie, possèdent un ou deux petits lions sculptés à chaque angle de leur façade ; On dit qu'ils seraient la marque de propriété de la famille de Rougé résidant au château des Essarts.Selon.J. de Raigniac : « ces lions proviennent de I'ancien château des Essarts ». En effet, le vieux château fut au cours des guerres de Vendée de 1793, en grande partie incendié et détruit . Les pierres récupérées servirent à la reconstruction d'une vingtaine de fermes également incendiées, aux Essarts, à Ste Cécile et à St Martin. Et parmi ces pierres, de beaux restes du château renaissance : gargouilles, modillons, fragments d'écusson...Par ailleurs, on apprend que le général baron Armand de Lespinay,né en 1789, fut un temps séparé de ses parents et confié à des paysans. Remarqué lors du passage de Napoléon aux Essarts en 1808, il devint page, puis embrassa une brillante carrière militaire qu'il termina au grade de général de brigade.En 1830 il quitte volontairement l'armée et s'installe dans sa ferme du Détroit. Il fera construire le nouveau château des Essarls de 1854 à 1857.On peut penser que le baron est à l'origine de la reconstruction ou de la restauration des fermes du Détroit et de la Pennerie Peinerie où il aurait fait insérer les lions sculptés ou peut-être son père Alexis Marquis de Lespinay qui, venu de Chantonnay, acheta le château des Essarts en 1787 et des biens aux alentours.
Par héritage, les métairies passeront dans la famille de Rougé lorsque l'une des trois filles du baron Cécile de Lespinay épousera en 1847 Bonabès de Rougé.
Châteaux de Vendée- J. de Raigniac Sources La restauration en Vendée 1830, M. Faucheux - Mémoire de maîtrise d'histoire, Jérôme Biteau Les Essarts - Y Pinaut, Bulletin cantonal 1971- A. De Rougé
St Saint-Martin Des -des-Noyers : chroniques paroissiales canton des Essarts par l’abbé Aillerry et par l’abbé Pontevie Luçon 1891
= Recherches et écriture =groupe "Mémoire et Patrimoine de Saint Martin des Noyers en cours de développement
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