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Rue de la Moinerie de Saint Martin des Noyers n° 29
Jean-Baptiste Guyet, né en 1816 à Bournezeau, passa sa jeunesse à l'Aublonnière et épousa à Puyravault le 10 juillet 1843 Rose Galliot, fille de Pierre-Laurent Galliot, « cabanier » et propriétaire d'une exploitation de 260 ha. au Temple (Puyravault), et de Jeanne Gailliot; le même jour 10 juillet 1843, la sœur de Rosé, Jeanne Galliot, épousait le Dr. François Raud, médecin à Luçon, un instant maire de Luçon en 1870. Le Dr. Raud et Jeanne Galliot, sa femme, sont les arrière-grands-parents de Mme. de la Robrie, née Huguet du Lorin ; sa parenté au 7ème degré civil avec le Dr. Ribereau, dont elle hérita, s'établit donc par la famille Galliot, mais sans avoir aucun lien avec les prédécesseurs de J. B. Guyet à l'Aublonnière et à Mignon. Les deux beaux-frères Guyet et Raud partageaient les mêmes goûts, au point d'acheter en commun une propriété de chasse en Berry : Puymoreau, à Arthon, sur la limite S. de la forêt de Châteauroux, propriété qui sera revendue en 1879, après la mort de J.B. Guyet. Celui-ci fit faire quelques travaux intérieurs à l'Aublonnière lors de son mariage, racheta les bâtiments voisins aux héritiers Bailly et par des achats successifs de terres volantes, constitua autour de ces bâtiments la ferme de l'Aublonnière. Les 18 et 19 janvier 1853, par acte Batiot, not. aux Essarts, il réunifia Mignon en rachetant à Louis et Georges Guyet, frères, demeurant à Grissay, moyennant 18.000 f. la métairie dont ceux-ci avaient hérité de leur mère Marie-Anne Guyet et de leur grand-père Louis Guyet. De son côté, Mme. Guyet, née Galliot, à la mort de son père en 1852 et après démembrement de l'exploitation que celui-ci dirigeait à Puyravault, avait hérité du Petit Temple (70 ha.) et d'une partie (28 ha.) de Fonville avec les bâtiments. Sous le Second Empire, J.B. Guyet fut maire de Sainte-Cécile, et son mandat fut marqué par le transfert du cimetière des alentours immédiats de l'église (actuelle place) à son emplacement actuel, et par la modernisation du chemin de Saint-Martin (avec construction du pont sur le Petit Lay). J.B. Guyet mourut à la Roche-sur-Yon le 11 septembre 1876 ; sa femme Rose Galliot lui survécut jusqu'au 2 janvier 1889. Ils sont inhumés à Sainte-Cécile avec deux fils morts jeunes : Fernand Guyet (1847-1859) et Albert Guyet (1851-1874), ne laissant que deux filles :
- Marthe Guyet, la cadette (1856-1941), épousa en 1880 Agénor Ribereau (1849-1924), originaire de Beauroux, à Moragne (environs de Tonnay-Charente) avoué, puis magistrat à La Roche où il termina sa carrière en tant que Président du Tribunal Civil ; en 1912, ils confièrent à un architecte de La Roche, Boudaud, la restauration du vieux logis de l'Aublonnière ; de cette époque, datent le petit fronton du bâtiment central et le bâtiment à fronton faisant saillie sur la façade Nord. Ils n'eurent qu'un fils, Louis Ribereau, né en 1883.
- Céline Guyet, l'aînée (1845-1936), avait épousé en 1871, Benjamin Payraudeau, grand amateur de chasse à courre, et les deux métairies de Mignon lui furent attribuées par partage avec sa soeur ; en 1881, sur les plans de l'architecte Paul-Joseph Guillerot, ils firent construire aux Brouzils la propriété du Ligny, qu'ils complétèrent en 1894 par des servitudes construites sur les plans de Libaudière. Benjamin Payraudeau mourut sans enfant aux Brouzils en 1914, et sa veuve au même lieu en 1936, laissant sa fortune à son neveu le Docteur Louis Ribereau
En 1912, Emmanuel Cornu et son épouse Marie Robert. propriétaires exploitants, font construire cette maison. Ils n'ont pas eu d'enfants, mais ont élevé trois neveux. Ceux-ci appelaient la maison «le petit château»; cependant... ils devaient de temps en temps en cirer les parquets. Devenue veuve, Mme Cornu n'a plus voulu y vivre seule, alors elle vendit la maison vers 1936.
 
==La Gerbaudière de Saint Martin des Noyers==
 
La propriété Rochereau est située dans le village de la Gerbaudière, au sud de la commune de Saint-Martin-des-Noyers, dans un paysage quelque peu accidenté. On y accède par la route départementale 31 conduisant de La Chaize le Vicomte vers Saint-Hilaire-le-Vouhis.
 
La grille d'entrée ouvre sur une allée bordée de sapins et de lauriers, et mène à la maison de maître. Autour de la cour carrée gravillonnée, on peut voir de nombreuses dépendances : du côté droit, deux petits gîtes, une grange, ce qui fut autrefois une écurie, et derrière le logement du domestique et un pressoir; du côté gauche, un grand gîte prolongé d 'une salle, un préau et au fond une pièce réservée au piqueux. On dit aussi qu'il y avait une parcelle de vigne à l'emplacement du parc boisé et un chenil à la place des deux petits gîtes. Les propriétaires avaient une meute entraînée pour la chasse à courre qu'ils pratiquaient dans la forêt du Détroit.
 
La maison à un étage comporte un toit à quatre versants recouvert de tuiles. La façade présente des ouvertures entourées de granit. Une porte double vitrée et ornée de fer forgé est surmontée d'une imposte. Le visiteur se souvient de la façade se parant de vigne vierge en été.
 
C'était la maison de Jean-Venant Gilbert (1811-1877), propriétaire expert, et de Victoire, Marie Denis (1815-1891), son épouse. Il fut maire de la commune de 1858 à 1877.
 
Leur fille unique, Victoire, Euphrosine, Dauphine Gilbert, née en 1838 à la Gerbaudière, épouse en 1880 Ferdinand Rochereau, né en 1832 à Saint-Philbert-du-Pont-Charrault. Ils auront un fils, Victor, né en 1881.
 
Après le décès des parents Gilbert, la famille Rochereau quitte la Gerbaudière en 1891 pour s'installer à Chantonnay au 7, rue de Paris (route de Pouzauges), se rapprochant ainsi des fours à chaux que Ferdinand possède et exploite au Pont Corne.
 
En 1907, Victor épouse Alice Hervineau de Fontenay-le-Comte. Leurs trois garçons naîtront à Chantonnay : Henri en 1908, Pierre en 1910 et Jean en 1912. L'activité des fours, très rentable, constitue l'essentiel de l'emploi à caractère industriel. De ce fait, de chaufournier patron, Victor devient industriel. En 1925, il vendra les fours à M. Danieau (fours aujourd'hui détruits).
 
Pendant une longue période, en l'absence des propriétaires à la Gerbaudière, H. Gautier occupe les lieux de 1891 à 1826 en tant qu'ouvrier agricole et domestique, donc chargé de l'entretien et de l'exploitation de la borderie, puis par M. Bertin en 1936.
 
Elu député de 1914 à 1939, Victor partage son temps entre Paris et la Gerbaudière. En 1928, il fait construire le grand gîte et la salle attenante pour y recevoir ses amis parisiens. Il sera conseiller municipal de 1945 à 1947. Il décède en 1962.
 
C'est Jean, son troisième fils qui, de retour de Tunisie où il a épousé Jacqueline Musset au consulat de France à Tunis en 1939, s'installe dans la maison familiale en 1962. Il plante un verger de pêchers et son épouse accueille les touristes dans les trois gîtes dont ils disposent. M. Rochereau s'éteint en 2008 et Madame en 2014.
Puis la propriété est vendue à deux acquéreurs successifs.
 
Au fil de nos recherches, nous constatons que la famille Rochereau s'est fortement impliquée dans le commerce des matériaux.
Ferdinand et Victor exploitaient des fours à chaux. On y faisait cuire la pierre calcaire pour obtenir la chaux vive, un amendement servant à modifier l'acidité des terres agricoles. Ils employaient des ouvriers carriers pour l'extraction de la pierres puis des chaufourniers pour le fonctionnement des fours. De cette activité, on pouvait tirer des profits importants.
 
Henri, l'aîné des fils de Victor, avant d'être ministre de l'agriculture, est exportateur à la Fédération des négociants en matériaux de construction.
 
Pierre, son second fils, a été gérant d'une société de matériaux à la Roche-sur-Yon. La société Rochereau et Potier sera vendue à la société Donchéry-Guérin, qui à son tour sera acquise par Vendée-Matériaux le 1er mai 1962.
 
La famille Rochereau était aussi propriétaire d'une carrière à la Gerbaudière. Elle fut exploitée par M. Chopot de Mouchamps, puis par la carrière de la Meilleraie-Tillay et la carrière de Pont Charron à Chantonnay. Elle fonctionna de 1936 à 1966. La pierre extraite était constituée de gneiss. Elle servait à l'empierrement des chemins et des routes ou à la construction, une fois concassée en gravier et sable.
 
Témoignage de M. et Mme Roger Nicou
==La Grève de Saint Martin des Noyers==
 
A peu de distance du château de la Grève, on remarque une maison dont la porte en accolade est identique à la porte d'escalier du château, ce qui permet de la dater du XVIème siècle.
Cependant, une fenêtre est surmontée d'un linteau en granite plus récent qui porte la date 1779. On retrouve cette date sur une brique de la ceinture de la cheminée. Madame L'Hermite, la propriétaire, dit que c'est la date de restauration de la maison suite à un incendie. Une poutre du salon dont I'extrémité est noircie et entée en serait la preuve. De ce fait, la maison aurait perdu un étage.
A Il'intérieur, on peut voir un four à pain et quatre imposantes cheminées de style renaissance. Elles sont construites de part et d'autre d'un mur de séparation et sur deux niveaux; ainsi les quatre conduits réunis évacuent-ils la fumée par une importante cheminée extérieure.
C'était la maison du notaire. Nous ne pouvons dire avec certitude si les notaires suivants ont réellement habité ici ou au château :
==Le Pavillon de Saint Martin des Noyers==
 
Le Pavillon était le nom donné à la première maison du village du Petit Moulinet. Qui, à St Martin, n'a pas entendu parler des Bretaud ou des Roger du Pavillon? On dit que c'était un pavillon de chasse dépendant du château du Moulinet.
[[Conseils Municipaux de Saint Martin des Noyers#Conseils Municipaux de 1793 à nos jours|Pierre Puichaud]] a habité cette maison héritée de ses parents. Ils étaient épiciers en gros à Ste Cécile et l'avaient achetée vers 1905 pour faire un placement. Pierre se souvient d'une porte et d'une fenêtre aux linteaux en accolade datant du XVIème siècle.
==Rue Ste Agathe n° 41 des Ormeaux de Saint Martin des Noyers==Un écrit de Marcel Faucheux, archiviste et historien de la Vendée, fait mention de cette demeure comme elle se présentait en 1830.*«Situé sur la place de l'Eglise, dans une sorte de renfoncement, le vieux logis seigneurial n'avait rien de monumental. Simple édifice à un étage, de proportions assez modestes, il tranchait malgré tout sur les autres maisons du bourg par des détails de construction : des cheminées un peu plus hautes, une façade plus élevée, plus soignée, précédée d'une cour ornée d'une grille de clôture. C'était une maison noble dont l'apparence témoignait de la qualité de ses anciens maîtres et qui l'avait gardée malgré le temps, les événements et le changement de propriétaires.»Aujourd'hui, la demeure a conservé l'aspect général décrit précédemment. Le regard du passant s'attarde volontiers pour admirer la façade en pierres apparentes, rendue harmonieuse par ses nombreuses ouvertures encadrées de granit. Des garde-corps en fonte ou fer forgé ouvragé, agrémentent les fenêtres de l'étage. Le toit de tuiles à deux versants s'appuie sur une corniche moulurée. Une terrasse en pierre longeant la maison, semble plus récente. Un haut mur entoure le parc qui comprend deux petites maisons dont les façades donnent sur la rue. L'une est couverte de tuiles avec des ouvertures plein cintre aux parements de brique, l'autre est un pavillon carré au toit pyramidal en ardoise. Avant la Révolution, Michel-Raphaël Cacaud (1757-1820) était notaire de la baronnie de la Grève et fermier général des biens de la famille de Beauregard. En 1798, au moment de son second mariage avec Louise Billaud, veuve Bouhier, il achète la maison de maître des de Beauregard (dont certains ont émigré) et y installe son étude dans le bourg.Mais les revenus de l'étude ne suffisent pas à subvenir aux besoins d'une famille nombreuse (six enfants de deux lits, deux domestiques et le couple), alors il exploite en même temps la borderie avec son beau-fils Jean Bouhier.Il est officier d'Etat en 1793 et maire de la commune de 1813 à 1815. Son fils Michel est élu maire en 1830. Clerc de notaire à la Roche-sur-Yon, il rachète l'étude paternelle en 1837. Au moment de la Restauration, la famille Cacaud a vécu un événement tragique, le 30 septembre 1831. En l'absence du notaire, une bande de brigands s'est introduite dans la maison à la recherche d'armes cachées. Menaçants, ils ont maltraité Louise Cacaud et ses fils, Jean et Louis, au moyen de crosses et de baïonnettes. L'intervention de Jean Bouhier, leur livrant les trois fusils et les munitions qu'il avait cachés, les fera fuir après avoir été roué de coups. Louise Cacaud, à 73 ans, ne s'est pas remise du choc ni de ses blessures, elle décède onze jours plus tard. Rappelons qu’en cette période troublée, la vente des biens nationaux en 1792, avait attisé la convoitise des bourgeois, des gens instruits et aisés. Ils achetaient les biens de familles nobles émigrées, profitant de la faible valeur de l'assignat et du délai de paiement plus long. Les paysans ne pouvaient donc prétendre à l'achat de terres pour nourrir leur famille nombreuse. Pour certains, une entente va s'instaurer peu à peu avec les propriétaires terriens qui ne savent pas faire valoir leurs terres, c'est l'amorce du métayage. Tandis que les ruraux hostiles au changement de Régime, par vengeance, se regroupent en bandes armées, se déplacent, menacent et pillent.... Afin de se défendre des gendarmes qui les traquent, ils s'en prennent d'abord aux bourgeois qui possèdent des armes.  En 1866, Jean-Baptiste Michenaud (1840-1911), notaire, épouse Bertile Michenaud (1839-1923) aux Essarts. Le couple vient s'installer à Saint-Martin, à la place des Cacaud. Ils auront sept enfants, dont la benjamine, Marie, épousera en 1910, Constant Delaire, médecin.La propriété appartient, aujourd'hui, aux descendants de la famille Michenaud.*Extrait du livre de Marcel Faucheux «La Restauration et la Vendée» ==Rue des Ormeaux n° 29 de Saint Martin des Noyers==
« Le Logis de la Mission »{{RaddoPhoto | id=100031| legende=Le Logis de la Mission}}
 
La propriété Rouillon, située à l'embranchement de la route de Saint Hilaire-le-Vouhis et de la route de Bournezeau, est entourée d'un mur surmonté d'une grille.
Ce château est construit en 1830 par la famille Cacaud, une famille de notables dont certains membres sont notaires, maires...
« La Maison du Docteur »{{RaddoPhoto | id=68922| legende=La Maison du Docteur}} En 1895, Hélène Cacaud épouse Désiré Rouillon, né à la Fauconnière, conseiller d'arrondissement. Ils résident ici avec leurs enfants dont nous retiendrons : Charles, né en 1899 et Adrien né en 1903.
Puis le château est loué de 1911 à 1926 environ à un médecin, le Docteur Constant Delaire. Durant cette période, le château devient «La maison du Docteur».
En 1931, Adrien Rouillon épouse Edmonde Cacaud. Il est ingénieur des Arts et Manufactures, directeur EDF à la Roche-sur-Yon. Le couple s'installe au château et aura cinq enfants. Adrien décède accidentellement en 1955.
C'est Jacques, médecin, qui hérite de la propriété et y réside jusqu'à son décès en 2020. L'un de ses fils est l'actuel propriétaire.
 
==Rue Sainte Agathe de Saint Martin des Noyers n° 41==
 
Un écrit de Marcel Faucheux, archiviste et historien de la Vendée, fait mention de cette demeure comme elle se présentait en 1830.*«Situé sur la place de l'Eglise, dans une sorte de renfoncement, le vieux logis seigneurial n'avait rien de monumental. Simple édifice à un étage, de proportions assez modestes, il tranchait malgré tout sur les autres maisons du bourg par des détails de construction : des cheminées un peu plus hautes, une façade plus élevée, plus soignée, précédée d'une cour ornée d'une grille de clôture. C'était une maison noble dont l'apparence témoignait de la qualité de ses anciens maîtres et qui l'avait gardée malgré le temps, les événements et le changement de propriétaires.»
 
Aujourd'hui, la demeure a conservé l'aspect général décrit précédemment. Le regard du passant s'attarde volontiers pour admirer la façade en pierres apparentes, rendue harmonieuse par ses nombreuses ouvertures encadrées de granit. Des garde-corps en fonte ou fer forgé ouvragé, agrémentent les fenêtres de l'étage. Le toit de tuiles à deux versants s'appuie sur une corniche moulurée. Une terrasse en pierre longeant la maison, semble plus récente. Un haut mur entoure le parc qui comprend deux petites maisons dont les façades donnent sur la rue. L'une est couverte de tuiles avec des ouvertures plein cintre aux parements de brique, l'autre est un pavillon carré au toit pyramidal en ardoise.
 
Avant la Révolution, Michel-Raphaël Cacaud (1757-1820) était notaire de la baronnie de la Grève et fermier général des biens de la famille de Beauregard. En 1798, au moment de son second mariage avec Louise Billaud, veuve Bouhier, il achète la maison de maître des de Beauregard (dont certains ont émigré) et y installe son étude dans le bourg.
Mais les revenus de l'étude ne suffisent pas à subvenir aux besoins d'une famille nombreuse (six enfants de deux lits, deux domestiques et le couple), alors il exploite en même temps la borderie avec son beau-fils Jean Bouhier.
 
Il est officier d'Etat en 1793 et maire de la commune de 1813 à 1815. Son fils Michel est élu maire en 1830. Clerc de notaire à la Roche-sur-Yon, il rachète l'étude paternelle en 1837.
Au moment de la Restauration, la famille Cacaud a vécu un événement tragique, le 30 septembre 1831. En l'absence du notaire, une bande de brigands s'est introduite dans la maison à la recherche d'armes cachées. Menaçants, ils ont maltraité Louise Cacaud et ses fils, Jean et Louis, au moyen de crosses et de baïonnettes. L'intervention de Jean Bouhier, leur livrant les trois fusils et les munitions qu'il avait cachés, les fera fuir après avoir été roué de coups. Louise Cacaud, à 73 ans, ne s'est pas remise du choc ni de ses blessures, elle décède onze jours plus tard.
 
Rappelons qu’en cette période troublée, la vente des biens nationaux en 1792, avait attisé la convoitise des bourgeois, des gens instruits et aisés. Ils achetaient les biens de familles nobles émigrées, profitant de la faible valeur de l'assignat et du délai de paiement plus long. Les paysans ne pouvaient donc prétendre à l'achat de terres pour nourrir leur famille nombreuse. Pour certains, une entente va s'instaurer peu à peu avec les propriétaires terriens qui ne savent pas faire valoir leurs terres, c'est l'amorce du métayage. Tandis que les ruraux hostiles au changement de Régime, par vengeance, se regroupent en bandes armées, se déplacent, menacent et pillent.... Afin de se défendre des gendarmes qui les traquent, ils s'en prennent d'abord aux bourgeois qui possèdent des armes.
 
En 1866, Jean-Baptiste Michenaud (1840-1911), notaire, épouse Bertile Michenaud (1839-1923) aux Essarts. Le couple vient s'installer à Saint-Martin, à la place des Cacaud. Ils auront sept enfants, dont la benjamine, Marie, épousera en 1910, Constant Delaire, médecin.
 
La propriété appartient, aujourd'hui, aux descendants de la famille Michenaud.
*Extrait du livre de Marcel Faucheux «La Restauration et la Vendée»
==Quartier de La Croix des Baux de Saint Martin des Noyers==
===393, Rue René Couzinetde Saint Martin des Noyers n° 393===
Construite en 1913, «Mon Rêve» est une jolie petite maison avec ardoises et pierres de taille. Légèrement surélevée, un perron permet d'accéder à deux portes. Entre la corniche et la cimaise, un enduit imitant la pierre a été projeté sur toute la longueur de la façade où le nom de la maison est gravé. Des initiales F et R sont sculptées sur le linteau de la porte centrale.
==Quartier de La Frairie de Saint Martin des Noyers==
===29, Rue de la Moineriede Saint Martin des Noyers n° 29===
Le "château Thomas", comme on l'appelle, est situé au carrefour de la route de la Merlatière et de la route des Essarts, à l'entrée du quartier de la Frairie. {{RaddoPhoto | id=27236| legende=Quartier de La Frérie}}
Sous le toit en ardoise, des modillons décoratifs supportent la corniche. Puis, au-dessus, on peut voir deux lucarnes à fronton triangulaire et la lucarne cintrée de l'angle coupé. Cette dernière porte l'inscription «1912 T», correspondant à la date de construction et à l'initiale de la famille Thomas. Les chaînes d'angle, de chaque côté de l'angle coupé, et le dressage des ouvertures en pierres de taille expriment la solidité de la construction. Quant à la pierre locale, schisteuse, elle a pu servir à l'élévation des murs. Plus tard, un enduit sera projeté sur toute la façade, laissant le granite et la pierre de taille apparents.
Jules Thomas est né à Ste Cécile en 1875 et décédé à St Martin-des-Noyers en 1936. Il a épousé Marcelline Tesson d'Aizenay en 1911. Ils auront sept enfants. Un fils sera médecin aux Essarts, une fille épousera l'industriel Gendreau (conserveries de sardines «Caprice des dieux»«Les Dieux»), le plus jeune sera prêtre puis évêque (voir rubrique : personnalités)
Aujourd'hui, le château et la partie de l'ancienne maison ont été transformés en locatifs et appartiennent aux descendants de la famille.
(voir photos, raddo-ethnodoc.com, séries 2-7-8)
==Quartier de L'Ouillettede Saint Martin des Noyers==
===321, Rue de l’Ouillettede Saint Martin des Noyers n° 321===
Célestin Roger et Marie-Adèle Jaulin, son épouse, étaient propriétaires exploitants à Il'Ouillette. Erudit, Célestin aime beaucoup lire et il possède même une bibliothèque, fait rare à cette époque à la campagne, . Un jour, il entreprend de construire lui-même une maison dans le jardin attenant à la ferme. Il procède à l'élaboration du plan puis à la fabrication de la maquette du toit en bois.
Plusieurs tours à la carrière des Lombardières seront nécessaires pour transporter des pierres dans sa charrette tirée par deux vaches. Pour réussir son oeuvreœuvre, il sollicite les maçons Gilbert pour leurs conseils. Les travaux s'achèvent en 1928.
Le style de cette maison se révèle très original. Les matériaux utilisés sont essentiellement l'ardoise, la pierre, la brique. Elle comprend trois parties :
C'est le jeu de décor de briques qui est le plus remarquable, notamment la frise de bordure du toit et les cheminées.
==Quartier du Petit Bourbon de Saint Martin des Noyers==
{{Palette Saint-Martin-Des-Noyers}}  ==Quartier du Petit Bourbon== ===144, Rue du Petit Bourbonde Saint Martin des Noyers n° 144===
Prenons la direction du Petit Bourbon où l'on reconnaît la maison d'Eugène Gilbert à son toit d'ardoises. C'était, autrefois, la première maison du village, alors nommé « Le Petit Pontereau ». Toutes les habitations étaient situées à droite de la route, tandis qu'en face, il n'y avait que des prés et des jardins humides et parfois inondables.
Entre 1914 et 1918, Eugène est soldat et contracte une maladie des yeux invalidante. Nous ne savons pas si, à son retour, l'activité de l'entreprise en fut impactée, mais elle s'arrête peu après 1926. Son père décède en 1934, sa mère en 1941 et son frère en 1942 . Désormais seul, il lui reste ses deux neveux habitant à proximité. Il s'éteint en 1954.
Enfin, l'apothéose ! Après avoir partagé nos recherches avec Mme Poiraud, celle-ci nous apprend que son arrière-grand-père était tailleur de pierre, il ne faisait que cela, et que son grand-oncle était architecte. Il avait fait des études et beaucoup voyagé. C'était un passionné. Lors de la sortie à la mer aux Sables d'OlonnesOlonne, une fois par an et avec le panier, les uns prenaient plaisir à regarder la mer ou à se baigner, mais lui, sillonnait les rues et contemplait les villas bourgeoises. 
===270, Rue du Petit Bourbonde Saint Martin des Noyers n° 270===
En empruntant la rue du Petit Bourbon, on s'étonne de voir une jolie maison agrémentée de briquettes colorées. La façade, dont la décoration doit son originalité à l'alternance des matériaux, des formes et des couleurs, rappelle les constructions de style balnéaire.
Sur le site PHOTOGUSTE.COM, la photo D008 est prise à l'arrière de la maison de Jean et Marie Bonnière, restée dans son aspect d'origine. Au mariage de Samuel Jousseaume et de Marie-Louise Gautreau en 1919, Marie Roger est assise à côté de son fils Samuel ; puis au 3ème rang, à gauche, se tient Jean Bonnière.
 
 
{{Palette Saint-Martin-Des-Noyers}}
==Les Moulins à Ventvent de Saint Martin des Noyers==
===Les Moulins des Bois de Saint Martin des Noyers : cinq moulins dominant la vallée du Petit Lay===
{{RaddoPhoto | id=100039| legende=Les 3 moulins}}
Son histoire géologique :
Devant le calme de ce paysage, on oublie aisément les bouleversements géologiques de l’ère secondaire qui, il y a quelques 300 millions d’années, entraînèrent un relèvement progressif du vieux socle hercynien par rapport à une couverture de sédiments calcaires selon une ligne de failles dans une direction S.E/N.0 allant de Saint Laurs (au-delà de Faymoreau dans les Deux-Sèvres) jusqu’à Saint Philbert de Bouaine (auprès du Lac de Grand Lieu).
La dénivellation créée par la faille est spécialement sensible à Sainte Cécile en raison du travail d’érosion opéré par le Petit Lay pour percer au Gué l’obstacle des terrains anciens. Au pied de la faille s’accumulèrent les débris végétaux produits en abondance par la forêt équatoriale qui couvrait alors la région, débris qui se tranformèrent transformèrent peu à peu en charbon, d’où, à la fin du 19ème siècle, les mines exploitées à Faymoreau et à Chantonnay, et des essais sur Sainte Cécile à la Marzelle et au Fraigne, peu rentables et vite abandonnés.
Sa construction :
Textes : Madame Prate Illustrations, mise en page : Patrice Gaboriau. Page d’accueil site AMMC www.ammcbaron.fr
{{Palette ===Le Moulin du Chêne Rond de Saint-Martin-Des-des Noyers}}===
===Le Moulin du Chêne Rond===
en attente
===Le Moulin de la Grande Goupillère de Saint Martin des Noyers===
{{Palette Saint-Martin-Des-Noyers}}  ===Le Moulin de la Grande Goupillère===en attente    {{Palette Saint-Martin-Des-Noyers}}
== Détails architecturaux==
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