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Eglise et Paroisse de Saint Martin des Noyers

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L'Eglise de Saint Martin des Noyers
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Propriété communale, l'église a été volontairement classée dans le chapitre consacré à la paroisse à laquelle elle est intimement liée.
L’église de Saint-Martin-des-Noyers, bref aperçu historique(archives départementales de la Vendée, archives paroissiales, archives communales).
XIIe siècle : Construction de la première église Saint Martin de style roman.La paroisse de Saint Martin des Noyers doit son origine au prieuré de Sainte Agathe fondé à la fin du XVIème siècle (vers 1580) par Pierre Turcot, seigneur de Roussière et baron de [[Constructions de caractère à Saint Martin des Noyers#Le Château de la Grève|la Grève]] ; elle avait pour prieuréprieur-curé en 1790, Pierre Couard, précédemment curé de Thorigny.Note : « La Grève » voir le château à 1 km, route 1627 - l’abbé Jean Brunet est curé de la Ferrièreparoisse Saint Martin qui disposait, Note : une succession de dates permet de découvrir en ce temps-là, d’une simple chapelle située au centre du cimetière qui occupait la manière dont cet édifice a été construitplace jouxtant précédemment l’église actuelle.
1627 : l’abbé [[Eglise 1721 - le 16 mai, «réparations urgentes et Paroisse nécessaires à l’église de Saint St Martin des Noyers|Jean Brunet]] était curé de la paroisse Saint Martin qui disposait, en ce temps-là, d’une simple chapelle située au centre du cimetière.Note : le cimetière occupait la place jouxtant précédemment l’église actuelleNohiers».
1829 1801 - le 13 juillet (An IX) : vente par Le Maire Brochard, et l’adjoint Cacaud rédigent leur procès-verbal le 23 messidor an 9.1° « Nous avons remarqué que l’appenty, joignant l’entrée de l’église, large de seize pieds sur treize de long, est sans couverture, que l’un des murs de cet appenty s’écroule chaque jour.2° Que la commune du cimetière voute de l’église menace ruine et qu’il s’en détache journellement quelques pierres qui font craindre pour la vie des citoyens.3° Qu’il y a des piliers, qui soutiennent la Grèvevoûte et les murs de l’église, qui est moitié écroulée par le haut et ne tardera pas à s’écrouler entièrement, somme et un autre pmillier qui se dégrade aussi de 336 F employée jour à la réparation autre.4° Que les couvertures de l’église du bourgfallent (sic) à refaire, qu’il pleut en plusieurs endroits dans ladite église, ce qui accélère davantage la ruine.
18301801 -1832 1802 : état de ruine de l’église est en ruines, reconstruction et notamment de la façade et du clocher (Abbé François Erieau)voûte. L’église est fermée au culte.
1836 : 1803 - le presbytère est en ruines21 mai (1er prairial an 11), reconstruction y compris demande de financement pour la réparation de l’église et l’achat de meubles. Vente de la cure dans les murs de clôture années qui précèdent, affermage (Abbé Hippolyte Lamontagnelocation)dudit presbytère pour y loger le « pasteur ».
18601825 -1862 : reconstruction le plan cadastral napoléonien présente une église orientée, de l’église plan allongé, dont le cheval plat est renforcé par deux contreforts sur ses faces nord et agrandissement (Abbé André Brunet)sud. Un appendice hors œuvre quadrangulaire au sud pourrait correspondre à un clocher.
1864 : à l’emplacement 1828 - restauration et agrandissement de l’église actuelleparoissiale par le prêtre desservant, François Erieau. Le plan cadastral de 1825 indique une église extension du presbytère à l’ouest, il est en chantier, avec une seule nef, une porte d’entrée par le fond, pas possible d’envisager son adjonction à l’église afin de transept et un toit l’agrandir en ardoise1828.
1829 - vente par la commune du cimetière de la Grève pour la somme de 336 francs employée à la réparation de l’église du bourg. 1830 - 1832 la pauvre église est en ruine. Reconstruction de la façade et du clocher (Abbé François Erieau). Juin 1830 : Reconstruction de meubles et de la charpente, prévoir des travaux de « crépissage, vitrerie, carrelage et autres réparations du dedans ». 1859 - le 2 janvier, attribution par le conseil de Fabrique, des 3500 francs issus de la vente d’un pré, pour des travaux d’agrandissement de l’église, « laquelle est beaucoup trop petite pour les besoins de la paroisse ». 1860 - 1862 - l’église existante est détruite. A son emplacement, est lancée la construction d’un nouvel édifice dédié à St Martin, avec une seule nef, une porte d’entrée par le fond, pas de transept et un toit en ardoise, par le curé André BRUNET. 17 octobre 1862 : une subvention de 3000 francs est accordée par l’Etat à la commune de Saint-Martin-des-Noyers pour la reconstruction de l’église. 1863 - subvention du Conseil général s’élevant à 300 francs pour l’église de Saint-Martin-des-Noyers.  1869 : - le conseil paroissial écrit : « Considérant «Considérant que notre nouvelle église, telle qu’elle a été construite, il y a cinq ans, n’est point encore assez grande et qu’elle n’a ni voûte, ni carrelage, ni chœur convenable….
Considérant que les habitants de la paroisse souffrent beaucoup de cet état de choses, et comment ils ne souffriraient pas de passer l’hiver, surtout, quand, pour assister aux offices religieux, ils viennent de bien loin, la paroisse est si étendue, dans une église on ne peut plus froide et où existent de nombreux courants d’air, ce qu’il est impossible d’empêcher avec une couverture faite en ardoises.
Considérant que d’après les devis, la somme nécessaire pour l’aménagement de l’église est de 29 829,30 F
Considérant enfin que tous nos travaux précédents sont soldés.
Pour tous ces motifs nous acceptons bien volontiers les travaux d’agrandissement de notre église»Note : pour élargir l’édifice, des piliers vont remplacer les murs de la nouvelle église qui va avoir deux allées latérales, lesquelles vont se poursuivre derrière le chœur soutenu par des colonnes.  1876 - expropriation par la commune de deux parcelles de terre en vue de la réalisation d’un nouveau cimetière. 1879 - ouverture du nouveau cimetière et translation de l’ancien cimetière. 1881 - le 9 octobre, décision de construction des chapelles. 1882 - le Conseil de Paroisse note : « Les recettes disponibles vont permettre de meubler l’église à laquelle manquent l’autel majeur, les stalles, la table de communion, le dallage du sanctuaire et de la partie neuve de l’église, on pourrait même dire de toute l’église, car l’ancien pavé est complètement détruit sur plus de la moitié de son étendue. Un emprunt va être fait pour l’achèvement total de l’église. Ce projet est à mûrir. »Le projet de construction de deux sacristies et de trois chapelles absidiales voit le jour,  1885 - « mettre en état le devant de l’église et notamment faire des marches convenables devant les trois portes de l’église » 1887 - le 3 juillet, le Conseil de Fabrique vote l’exécution des chapelles et d’une sacristie. Les 3 chapelles, formant 3 absidioles, donnent à l’église un chœur qualifié de « rayonnant », ce qui est unique en Vendée, disent les spécialistes des archives du diocèse de Luçon. Les réflexions sur l’agencement des annexes s’engagent les deux années suivantes. 1888 : le 23 mai, un supplément d’instruction est demandé au sujet d’un « complément pour l’étude des liaisons de différentes maçonneries et celle de l’écoulement des eaux de la chapelle ». 1887 - le 17 avril, ouverture de fenêtres dans le chœur et pose de vitraux représentants des scènes de la vie de St Martin. 1889 - ouverture d’une porte extérieure au nord. Le 1er juin, le comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains fait remarquer que les « contours du plan sont trop déchiquetés », il faut, « chercher une solution plus simple en conservant à l’abside son contour général ». « Les combles en pavillon sont d’autant plus défectueux qu’ils forment croupe sur les vitraux supérieurs et les cachent en partie. Il faudrait baisser la hauteur des voûtes en charpente et étudier les combles dont le faîtage serait au dehors de l’appui des croisées ». Le projet abouti le 27 juin 1889, il est maintenu dans sa forme et prévoit l’abaissement du faîtage des chapelles « en dessous des appuis des croisées ». La permission de « bâtir les chapelles et sacristie destinées à achever (…) l’église paroissiale, suivant les plans de M. BOUDAUD», architecte à la Roche sur Yon a été demandée le 9 mars 1889. Le projet comprenait, en plus de l’ajout de trois chapelles, la construction de deux sacristies, mais la réalisation « de l’une d’elles » est ajournée. Les enduits sont effectués, ainsi que le crépissage et le blanchissage au lait de chaux.
Note 1895 - acquisition des vitraux représentant Saint Martin, évêque de Tours et patron de la paroisse, dans cinq phases de son histoire : Martin catéchumène brisant des idoles païennes, Martin soldat de l’armée romaine, à cheval, partageant son manteau avec un pauvre d’Amiens, Martin moine, bâtissant Ligugé près de Poitiers, Martin célébrant la messe, Martin mourant saintement, c’était le 11 novembre 397. 1895-1897 - construction de 3 chapelles et d’une sacristie 1899 - « l’arceau qui se trouve sous le clocher et qui fait le pendant des fonds baptismaux serait une place naturellement indiquée pour élargir l’édificerecevoir un autel, et devenir, par exemple, une chapelle en faveur des piliers vont remplacer défunts ».Note : une statuette de Saint Martin est restée à l’emplacement de cette chapelle. La porte latérale qui ouvre du côté de la place actuelle a été ouverte à cette époque pour ranger les murs chaises dans une petite bâtisse attenante qui convenait peu dans le cimetière, aussi elle a été supprimée. 1901 – janvier, réfection à neuf de toute la nouvelle église sonnerie : beffroi neuf et quatre cloches neuves fondues par G. Bollée à Orléans, à la place de deux vieilles qui va avoir deux allées latéralesfurent vendues. '''Cloche 1 - Nom : ST MARTIN - poids estimé 1 350 kgs - diamètre : 1 m 350 – Do dièse'''Fondue l'an jubilaire 1er du XXème siècle, lesquelles vont se poursuivre derrière le chœur soutenu bénite par Mgr GATTEAU, Evêque de Luçon assisté de Mr Gabriel BOISSEAU, Curé de St-Martin des colonnesNoyers. {{RaddoPhoto | id=100057| legende=Intérieur Parrain le Vicomte de ROUGE, marraine Dame M. GODET de la RIBOULLERIE.Président de Fabrique JB MICHENEAU. Maire de lla Commune J. AUGEREAU '''Cloche 2 - Nom : SAINTE AGATHE DE LA GREVE - poids estimé 700 kgs - diamètre : 1 m – Fa dièse'''église}} 1876 : expropriation par Baptisée en la commune 1ère année du XXème siècle. Parrain Victor ROCHEREAU, marraine Marie ROUILLON. Marguilliers J. THOMAS et J. LORIEAULéon XIII Pape, Mgr GATTEAU Evêque de deux parcelles Luçon, G. BOISSEAU Curé de terre St Martin. '''Cloche 3 - Nom : BATHILDE LEONTINE - poids estimé 430 kgs - diamètre 0,890 m – Sol dièse'''Baptisée en vue 1901. Parrain J. MICHENEAU, marraine L. RATOUIT. Marguilliers P. RATOUIT et C. HERMOUETBienfaiteurs : GAUVREAU, GENDREAU, JOUSSEAUMELéon XIII Pape, Mgr GATTEAU Evêque de la réalisation d’un nouveau [[Biens communaux Luçon, G. BOISSEAU Curé de Saint Martin des Noyers#Cimetière|cimetière]].Bathilde ou Balthilde (sainte) reine des francs morte à Chelles en 860. Elle épouse Clovis II et gouverna pendant la minorité de son fils Clotaire III. '''Cloche 4 - Nom : MARIE DES ANGES - poids estimé 300 kgs - diamètre 0,790 – La dièse'''Baptisée en 1901. Parrains et marraines C. THOMAS, A. SURAULT, P. PRAUD, M. AUGEREAU, A. ROUILLON, B. BOUANCHEAU, A. JOUSSEAUME, A. HERMOUET, E. LABOUREUR.Note : Le Conseil de Fabrique composé de marguilliers (latin matricularis qui tient un registre) ou fabriciens a été appelé par la suite Conseil Paroissial. 1902 - inauguration et bénédiction des cloches (Abbé Gabriel Boisseau curé).
1879 : ouverture du nouveau cimetière et translation 1903 - acquisition de l’ancien cimetière2 confessionnaux.
1882 : 1907 - le Conseil de Paroisse note : « Les recettes disponibles vont permettre de meubler l’église, à laquelle manque l’autel majeur, les stalles, la table de communion10 février, le dallage du sanctuaire conseil municipal autorise l’acquisition et l’installation de la partie neuve de l’église, on pourrait même dire de toute l’église, car l’ancien pavé est complètement détruit sur plus de la moitié de son étendue. Un emprunt va être fait pour l’achèvement total de l’église. Ce projet est à mûrirl’horloge publique dans le clocher. »
1885 : 1909 - installation de l’éclairage au gaz Carmien (du nom de l’inventeur Pierre Carmien. Il reçoit une médaille d’or en 1894 pour son « Mettre en état le devant Gaz portatif Carmien ». Ce système assure un chauffage et un éclairage performants et économiques ; il fonctionne avec « de l’essence de pétrole, pour une production de l’église gaz autonome et notamment faire des marches convenables devant les trois portes de l’église sans danger ».
1886 : Construction des trois chapelles 1927 - pause de six fenêtres-grisailles qui longent la nef et d’une sacristie. Note : Les 3 chapelles, formant 3 absidioles, donnent à l’église un chœur qualifié de « rayonnant », ce qui est unique en Vendée, disent les spécialistes des archives du diocèse deux rosaces au fond de Luçonl’église.
1895 : Acquisition des vitraux représentant Saint Martin1953 - le 5 juillet, évêque de Tours et patron ordination de la paroisse, Mr l’Abbé Jean Charles Thomas « dans cinq phases de son histoire l’église modernisée ». Novembre : Martin catéchumène brisant des idoles païennes, Martin soldat de l’armée romaine, à cheval, partageant son manteau avec un pauvre d’Amiens, Martin moine, bâtissant Ligugé près sonorisation de Poitiers, Martin célébrant la messe, Martin mourant saintementl’église, c’était le 11 novembre 397.2 colonnes Philips
1899 : « L’arceau qui se trouve sous le clocher 1954 - réfection de la façade et qui fait le pendant des fonds baptismaux serait une place naturellement indiquée pour recevoir un autel, et devenir, murs extérieurs par exemple, une chapelle en faveur des défunts »Note : une statuette de Saint Martin est restée à l’emplacement de cette chapelle. La porte latérale qui ouvre du côté de la place actuelle a été ouverte à cette époque pour ranger les chaises dans une petite bâtisse attenante qui convenait peu dans le cimetière, aussi elle a été vite suppriméecommune.Achat d’un nouvel harmonium
1901 : réfection à neuf de toute la sonnerie : beffroi neuf et quatre cloches neuves à la place de deux vieilles qui furent vendues.19 ?? - installation du chauffage
1902 : Inauguration et bénédiction 19 ?? - rénovation des cloches (Abbé Hypollite Sestre). « Marie des Anges » chante le la dièse, « Bapthilde Léontine », le sol dièse, « Sainte Agathe de la Grève » indique le fa dièse ; quant au puissant bourdon « Martin », sa voix est le do dièse grave.vitraux
1907 : le 10 février, le conseil municipal autorise l’acquisition 1997 - descente des cloches et l’installation de l’horloge publique dans le clocherremplacement du beffroi.
1927 : pause 2016 - 2017 - réfection de six fenêtres-grisailles qui longent la nef et de deux rosaces au fond de l’église.pointe du clocher
Note : cette église ne porte pas sur les piliers de marques de sa consécration, le visiteur est en droit de se demander quand cette église fut terminée.
Des objets de culte précieux, répertoriés et originaires de Saint Martin sont en sécurité car ils font partie du patrimoine national.
La statue de Sainte Agathe (martyre du 6ème siècle) rappelle le patronyme de la paroisse de la Grève.
 
Depuis, Installation du chauffage,
réfection des vitraux en 1996-1997, des panneaux explicatifs avaient été réalisés par la commune.
En 1997, le beffroi a été remis à neuf avec descente des cloches.
En 2016/2017, travaux de réfection de la pointe du clocher…
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