La Grève
A peu de distance du château de la Grève, on remarque une maison dont la porte en accolade est identique à la porte d'escalier du château, ce qui permet de la dater du XVIème siècle.
Cependant, une fenêtre est surmontée d'un linteau en granite plus récent qui porte la date 1779. On retrouve cette date sur une brique de la ceinture de la cheminée. Madame L'Hermite, la propriétaire, dit que c'est la date de restauration de la maison suite à un incendie. Une poutre du salon dont I'extrémité est noircie et entée en serait la preuve. De ce fait, la maison aurait perdu un étage.
A I'intérieur, on peut voir un four à pain et quatre imposantes cheminées de style renaissance. Elles sont construites de part et d'autre d'un mur de séparation et sur deux niveaux; ainsi les quatre conduits réunis évacuent-ils la fumée par une importante cheminée extérieure.
C'était la maison du notaire. Nous ne pouvons dire avec certitude si les notaires suivants ont réellement habité ici ou au château : 1589 Lebuty et Mandereau, notaires de la baronnie de la Grève, 167l André Petiteau notaire de la baronnie de la Grève, 1743 Allaizeau greffier, fermier, notaire du château de la Grève, 1789, Ies barons de la Grève habitent à Paris. Ils ont conservé un sénéchal et deux notaires, logés autour de leur château…
Au XIXème siècle, la famille Trastour de Montaigu en fut propriétaire, puis un gendre Gauducheau, Juge d'instruction au Havre. Les derniers occupants furent les familles Texier puis L'Hermite.
Sources : Mme Fernande L'Hermite. Archives Mignon. Brochure du château de la Grève.
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