Ouvrir le menu principal

Witno β

Modifications

Les Conflits Nationaux pour Saint Martin des Noyers

2 octets ajoutés, 12 février 2020 à 15:03
L'Occupation Allemande à St Martin des Noyers
A cette époque, nous conduisions les vaches au pré deux fois par jour ; nous les conduisions le matin, puis nous les retournions le midi pour la traite, retour au pacage et ensuite retour le soir à l’étable. Un jour ma grand-mère les gardait dans un pré, elle vit des allemands qui passaient sur la route avec un camion, ils se sont arrêté puis le camion a reculé, un allemand est descendu et a fait semblant de « poser culotte » ; Ma grand-mère s’est retirée pour ne pas être vue. A ce moment-là, ils ont fait monter une génisse dans le camion puis sont repartis. Le soir forcément lorsque les bêtes furent rentrées à l’écurie il en manquait une, nous avons cherché partout et impossible de la trouver. Lorsque la sentinelle fut passée après le couvre feux et que personne ne bougeait, ma mère partit voir sous le petit hangar qui était derrière l’écurie, il y avait une bâche de mise sur le sol et dessous il y avait la viande de la génisse. On n’a rien pu dire et on ne savait pas comment agir. Environ quatre ou cinq jours plus tard, un Allemand qui parlait un peu le français est venu pour payer la viande, mais elle ne fut pas payée à la valeur des cours en vigueur.
 
'''Témoignage de Fernande L’Hermite née Fruchard''' qui habitait le village des Touches : occupation et solidarité. Juin 1940. Une colonne allemande de plusieurs véhicules est arrivée aux Touches par la route de La Chaize-le-Vicomte, a pris la direction de La Merlatière et s’est établie dans un chemin à la sortie du village pour une durée de 6 mois environ.
Un juif aux Touches : Odette Jaud née Roulet logeait la famille Meurice. Celle-ci avait à Paris des amis juifs qui avait un fils unique : Max Pesner. Les parents avaient été pris dans une rafle et conduits au sinistre camp de Drancy. Les Meurice ont demandé à la famille Roulet de cacher Max, ce qui était risqué à l’époque. Il a été hébergé jusqu’à la fin de la guerre dans une pièce, sans sortir. Il n’avait pas beaucoup d’occupation et fabriquait des albums photos.
Max Pesner est décédé un an après la guerre à Paris : il avait 20 ans !
 
'''Témoignage d’Ernest Rabaud de La Boivinière'''. …Les allemands organisent des manœuvres pour la troupe. A cette occasion, les habitants des villages de La Rochette et du Bignon (St Hilaire le Vouhis) sont invités à quitter les lieux pendant la durée des opérations et viennent se réfugier à la Boivinière avec leurs animaux domestiques. Ernest se souvient d’une famille venue avec une truie prête à mettre bas et qui perdra toute sa portée suite à ce voyage imprévu.
editor
1 655
modifications