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Education à Saint Martin des Noyers

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Les deux écoles sont regroupées sur le site de l'école de filles qui prend le nom "Ecole Anselme Roy", du nom d'un ancien instituteur qui a écrit une Monographie en deux volumes sur Saint Martin des Noyers au début des années 1900.
Le logement de fonction et l'ancienne cantine sont intégrés aux locaux dédiés à l'enseignement.
 
===Ecole Publique Mixte des Touches===
Fondée en 1882 aux Touches, hameau de plus de cent habitants situé à 4 kilomètres du bourg, cette école a été fréquentée dès son ouverture par une trentaine d’élèves des deux sexes. La maison d’habitation et les classes ont été bâties d’après un modèle général à tout le département à l’intersection des routes départementales D 29 et D 47. Le décret du 14 mai 1884 a fait concession gratuite à la commune de la pleine propriété de l’école construite aux frais de l’état.
 
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Document du 15 septembre 1836 : Testament de Mme de Guerry
''Je soussignée Osmanne Victoire Guerry de Beauregard, veuve de Mr Joseph Marie de Guerry de la Fortinière, demeurant à l’Ulière, commune de Chavagnes, lègue à Adèle Emmanuel Perpétue Payraudeau et à Marie Esther Stéphanie Blé demeurant aux Brouzils et conjointement à elles deux.''''1° une rente perpétuelle de deux cents francs''''2° une autre rente perpétuelle de dix hectolitres et demi de froment, le tout sans retenue, ces rentes et celle-ci-après portée seront dues et hypothéquées sur la maison principale de la Goupillère, la métairie de la Porte du dit-lieu, celle appelée la grande métairie de la Goupillère, Beauregard et celle de la Cantinière, le tout commune de Saint Martin des Noyers en ce département de la Vendée ; elle seront payées par ceux de mes héritiers ou légataires qui seront propriétaires des dits biens attendu que je les en charge par le présent testament comme condition des legs que je leur ai faits par mon testament du vingt-deux juin dernier. Je les charge en outre de payer aux dites Payraudeau et Blé une rente perpétuelle de deux cents francs sans retenue, pour un loyer, de laquelle ils ne pourront se libérer qu’en achetant pour elles ou en leur nom, une maison valant au moins six mille francs située au bourg du dit Saint Martin des Noyers.''
''Je fais les legs ci-dessus à la charge par lesdites Payraudeau et Blé ou leurs ayants-cause''''1° d’entretenir au dit bourg de Saint Martin des Noyers une maison d’école tenue par deux institutrices approuvées par l’Evêque diocésain et religieuses s’il est possible, l’une desquelles devra avoir les qualités requises par les lois pour être institutrice de petites filles pauvres de la commune.''
''2° d’instruire gratuitement toutes les petites filles pauvres de la commune.''
''3° d’instruire aussi gratuitement toutes les petites filles des quatre métairies ci-dessus dénommées, tant que ces métairies appartiendront à mes neveux et nièces ou leurs descendants.''
''4° de faire tous les ans dire pour moi le vingt-deux novembre une Messe à laquelle assistent avec leurs institutrices ; les deux rentes perpétuelles tant en argent qu’en blé seront payées dans le mois d’octobre tous les ans.''
''A l’Ulière le quinze septembre mil huit cent trente-six, signé Osmanne Victoire de Guerry veuve de Mr Guerry de la Fortinière.''
L’école communale de filles de Saint Martin des Noyers fut ouverte le 2 octobre 1836 par Madame Veuve de Guerry de l’Huillière de Chavagnes en Paillers, qui demanda trois de ses filles au vénérable Monsieur Monnereau, curé des Brouzils, Supérieur et Fondateur des Religieuses des Sacrés Cœurs. Les Sœurs Marie de l’Annonciation, Saint Bernard et Sainte Madeleine, après avoir reçu l’obédience se rendirent à Saint Martin des Noyers pour y exercer l’honorable fonction d’institutrices religieuses. L’école contenait 4 classes, avec l’asile. Les garçons venaient à l’asile, mais ensuite, ils devaient aller à l’école communale de garçons.
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