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Mairie
Ancienne mairie
La rue principale et la mairie - Tous droits réservés |
La première mairie connue est attenante à la maison de l'école publique de garçons. Par délibération en date du 4 novembre 1923, le Conseil Municipal décide l’agrandissement de la mairie par l’adjonction «d’une chambre».
Puis, le 9 décembre 1923, le Conseil revient sur sa décision et décide la construction d’une nouvelle mairie. Le projet est validé par délibération du 9 mars 1924. L’approbation des devis intervient le 27 juillet 1924, l’ancienne mairie est démolie et remplacée par un bâtiment construit à proximité en 1925, comprenant à l’origine deux pièces : la salle de réunion du conseil municipal servant également de salle pour les mariages, une pièce pour le secrétariat. Le 24 septembre 1953 une délibération est prise pour l’établissement d’une cloison dans la grande salle et percement d’une porte de sortie sur la cour intérieure pour créer un hall d’entrée avec un petit bureau destiné au cadastre.
Par la suite, la pièce à usage de secrétariat est cloisonnée pour obtenir un bureau pour le maire.
Nouvelle mairie
Compte tenu de l’étroitesse de la mairie actuelle, le Conseil Municipal décide en 1992 de construire une nouvelle mairie sur un terrain communal occupé par le presbytère près de l’église dans le cadre du réaménagement du centre-bourg. Le projet présenté par Yves Nicolas, architecte à Sainte Hermine, présente de grandes surfaces vitrées signe de transparence sur la gestion d’une commune. Le transfert est effectué le 1° septembre 1993.
Bureau de poste
Le 12 juin 1904, le conseil municipal décide la création d’un bureau de poste. Le 4 novembre 1923, le Conseil Municipal fait l’acquisition de la propriété appartenant à Madame Veuve Thébaud, située route de Sainte Cécile, pour un montant de 20 000 francs pour y installer la recette auxiliaire des Postes. Le 9 mars 1924, le plan d’aménagement dressé par M. Libaudière, architecte, est approuvé et le 27 juillet 1924, le Conseil approuve les devis et autorise le maire à signer les marchés. Le 4 avril 1925, le maire est autorisé à signer le bail avec l’Administration des P.T.T. «pour une durée de trois années et aux charges et conditions imposées par l’administration». Le 25 novembre 1958, le conseil municipal fait donation du bureau de poste à l’Administration des P.T.T.
Lavoir communal
Situé Rue de l’Eglise le projet de construction d’un lavoir établi par le Génie Rural pour un montant de 700 000 francs, subventionné à hauteur de 175 000 francs, est décidé le 3 décembre 1950. Le lavoir est construit sur une réserve d’eau de 6 mètres de profondeur et 7 mètres de diamètre et comprend un grand bassin en béton aménagé pour le lavage du linge à la main. Par délibération du 16 septembre 1951, le conseil décide l’installation de douches dans le fond du bâtiment, puis la finition du lavoir communal est décidée le 28 décembre 1952, par la construction d’un mur de façade avec fronton «pour mettre les laveuses à l’abri des intempéries». Le 24 septembre 1953 le conseil autorise la signature d’un bail avec l’association Foyer Rural pour la gestion des douches.
Foyer Rural – Salle Les Noyers
Le foyer rural - Tous droits réservés |
Par délibération en date du 2 juillet 1951, le Conseil Municipal autorise le maire à faire l’acquisition du terrain de M. Gilbert Rouleau, route des Essarts, pour la construction d’un foyer rural au prix de 180 000 francs. L’approbation du projet dressé par M. Emile Gobault, architecte à La Roche sur Yon, intervient le 2 mars 1952 pour un montant de 8 400 000 francs financés par un emprunt de 5 300 000 francs, des subventions de l’Etat pour 2 100 000 francs et 1 000 000 de francs sur les fonds libres de la commune. Les travaux sont attribués par adjudication en date du 20 mars 1952 à l’entreprise Gilbert Frères de St Martin des Noyers. Le 30 novembre 1952 le Conseil autorise la signature d’un bail avec l’association Foyer Rural chargée de la gestion de la salle à compter du 1° janvier 1953. Nouvelle délibération le 10 janvier 1954 pour remise de loyer concernant l’année 1953, l’achèvement du bâtiment ayant pris du retard, et versement d’une subvention à l’association pour l’acquisition de fauteuils et du rideau de scène.
Ateliers Municipaux
Ils sont implantés sous un appenti jouxtant le garage utilisé par les Sapeurs-Pompiers et font l’objet d’une petite extension pour créer un atelier fermé. En 1994 le conseil décide d’acquérir des bâtiments Rue des Ormeaux, utilisés par Roger Picard, commerçant en grains et engrais qui cesse son activité pour y transférer les locaux techniques. L’ancien bâtiment est rattaché au local des pompiers.
Service Incendie
Le 14 juin 1936, le Conseil Municipal donne son agrément à la création de l’Amicale des Sapeurs-Pompiers. Le local communal mis à disposition du corps de sapeurs-pompiers comprend à l’origine un garage surmonté de la sirène et destiné en premier lieu à abriter la pompe à eau utilisée pour éteindre les incendies puis le fourgon nécessaire pour la tracter ainsi que les tenues des engagés volontaires et bénévoles.
Pont-Bascule
Le 17 novembre 1907, le conseil municipal décide de faire l’acquition d’un pont-bascule. Compte tenu de sa vétusté, le pont-bascule est remplacé en 1965 et transféré Place de la Bascule nouvellement aménagée devant l’immeuble HLM. Les pesées sont effectuées par un Préposé, Jean PEROCHEAU, rétribué par la commune. A son départ en retraite en 1984, le pesage est automatisé au moyen d’un système à base de jetons vendus par la mairie.
Complexe Sportif
Le stade René Couzinet : Premier terrain de football : 1968, vestiaires douches, éclairage : 1975 Terrain de basket extérieur Salle omnisports : 1985/1986 Deuxième terrain de football : 1985 Extension salle omnisports pour tennis de table Nouveaux vestiaires-douches pour le football et démolition des anciens pour l’aménagement d’un parking : 1996.
Cimetières (ancien et nouveau)
Par délibération du 26 aout 1875, le Conseil Municipal décide de se porter acquéreur d’un terrain situé au bourg, section C n° 881 – 882, appartenant à Pierre Jousseaume, cultivateur aux Forges de St Hilaire le Vouhis et demande d’engager les formalités d’expropriation. Le 10 novembre 1875 délibération pour mise à l’enquête de l’acquisition du terrain pour le cimetière par voie d’expropriation. Délibération du 17 août 1876 : «Monsieur le Maire ayant ouvert la séance, propose au conseil de s’occuper de choses pouvant intéresser la commune» … le conseil «décide de faire dresser un plan qui divisera le futur cimetière en un certain nombre d’allées qui permettront de le traverser en tous sens» et émet le vœu de confier cette tâche à M. Bordelais, Agent-Voyer, et de soumettre à l’adjudication la construction du mur de clôture. Par délibération du 30 mars 1877, le conseil décide de payer la somme de 2 450 F fixée par le jury d’expropriation au sieur Jousseaume pour le terrain destiné au nouveau cimetière. Suivant délibération du 19 août 1877, le conseil vote un crédit pour l’élévation du mur de clôture du cimetière indispensable pour le transfert de l’ancien cimetière. (ndlr : la loi impose aux communes de clôturer les cimetières, c’est une dépense obligatoire). Le 9 février 1878, le conseil autorise le maire à traiter de gré à gré avec des ouvriers de la commune pour la construction du mur du cimetière. Au cours de sa séance du 25 février 1879, le conseil constate que 3 murs du cimetière sont terminés, que le quatrième, «au couchant» ne peut l’être faute de financement mais «qu’il est clos d’une haie vive en très bon état». De ce fait, le conseil sollicite auprès de M. le Préfet «l’autorisation de procéder aux inhumations en même temps que l’interdiction de l’ancien cimetière sera prononcée».
Recette locale des impôts
Séance du 25 mars 1879 : le conseil émet le vœu qu’un bureau d’acquits soit créé dans la commune dans la maison d’Eugène Denis débitant de tabac compte tenu des 60 hectares de vigne existant sur la commune.
Sommaire
Recherches et écriture
groupe "histoire et patrimoine" de Saint-Martin-des-Noyers