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Saint-Gilles-Croix-de-Vie

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Généreusement enroulée autour des méandres d’un petit fleuve, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est restée fidèle, au cours des siècles, à sa mission de pont entre terre poitevine et mer atlantique.

Sommaire

Un territoire littoral qui borde la Vendée

Ce territoire remarquable, à l’extrémité du massif armoricain qui s’incline en pente douce vers la mer de +70m à - 5 m, a été de tous temps choisi comme bassin de vie, alimentée par un fleuve, la Vie, et deux cours d’eau, le Jaunay et le Gué Gorand, qui aboutissent tous trois dans le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. L’estuaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se situe en bordure litt+orale sur la côte Vendéenne. Il est soumis à un climat océanique tempéré. Cette proximité de la mer représente une certaine menace, au regard des perspectives d’élévation du niveau marin mais aussi un potentiel d’échange, structurant le paysage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, modelant l’espace sur lequel il repose. Le secteur est globalement de faible altitude (17 m à niveau de la mer), il est propice à la rétention d’eau et également à la submersion marine et l’inondation fluviale. La nature s’offre pleinement mais elle revendique un partage et un dialogue continuel. C’est ce que montrent les multiples aménagements (dragage, renforcement des berges, canalisation, habitation protégée) que la société humaine a contrôlés. Chaque fois que cette harmonie est rompue, la nature nous rappelle avec désolation cette nécessité. La mémoire des désastres naturels nous est rapportée depuis le XVIIIe siècle. À chaque fois, c’est le cordon dunaire et les installations portuaires qui subissent de graves dégâts. Les habitants déplorent de sévères inondations (1776, 1781, 1838, 1859, 1896, 1924, 1937, 1940, 1993, 2010 et 2014). La tempête Xynthia, du 27 au 28 février 2010, révèle une submersion marine exceptionnelle. A Saint-Gilles-Croix-de-Vie une cote de 3.8 mètres est relevée, inondant certains quartiers dans l’estuaire dont la Petite Île de Croix-de-Vie en garde encore les traces.

Saint-Gilles et Croix-de-Vie, deux communes distinctes et antagonistes avant leur unification en 1967

Les deux bourgs se sont historiquement développés séparément autour de la Vie, laquelle leur apportait richesses et prospérité. Saint-Gilles-sur-Vie, sur la rive gauche de la Vie, fut transformée en paroisse dès 1150, par des moines venus de Saint-Gilles-du-Gard au Languedoc. Cependant, les premières installations sur le territoire de Saint-Gilles remontent à bien plus longtemps. Au fil des années, la ville se fortifia et connu un essor considérable grâce à ses bateaux de commerce, notamment pour transporter ce qui venait de terre, le blé, le vin et surtout de sel de la région, avec d’autres pays comme la péninsule ibérique ou encore les pays scandinaves au nord. L’origine de Croix-de-Vie remonte au début des guerres de religion et par l’arrivée de migrants qui fuient l’Espagne. En 1554 et 1574, des familles de l’Église Réformée (Protestants) ne trouvent pas terre à louer sur Saint-Gilles-sur-Vie. Le seigneur du fief de la Motte Ruffée, qui dépendait de la Baronnie de Rié depuis 1244, leur accorde des parcelles de terrain sur la « petite île », rive droite de la Vie. Croix-de-Rié, puis Croix de-Vie s’invente en face de Saint-Gilles-sur-Vie. La Vie appartenait à la seigneurie de Rié, avec droit d’ancrage dans le port de Saint-Gilles-sur-Vie.

Le Seigneur catholique dominant de cette région, Marie de Beaucaire, puissante Maison de Luxembourg, s’est émue de cette présence. Elle rachète les terres (dont la Petite Île) de Montausier de la Motte-Ruffé en 1590 et fait venir des familles catholiques sur cette dune, à partir de 1600. En 1609, de nombreuses familles Morisques s’installent au point que le hameau compte 180 familles dont 20 seulement de l’Église Réformée.

Cette guerre des religions sera le spectacle malheureux de destruction de bâtiments entre les deux communautés. Au petit matin du 16 avril 1622, Croix de Vie fut le théâtre du massacre, sans précédent, de 2500 huguenots lâchés par Soubise, bousculés par les troupes royales et qui se pressèrent au gué de la Vie, face aux dunes de la Garenne dans l’espoir d’échapper aux soldats, aux habitants catholiques acharnés à les occire de toutes les façons possibles

Le terme Morisque désigne les espagnols musulmans et leurs descendants qui se sont plus au moins volontairement convertis au catholicisme. Après une période de relative protection (1492), ils furent à leur tour expulsés ou déportés un siècle plus tard, entre 1609 et 1614, essentiellement vers le Maroc. Il parait probable que cette arrivée de Morisques sur le sol de la Petite Ile (qui sera désignée sous le nom de quartier du Maroc) soit consécutive à leur expulsion massive à partir de 1609, arrivée soit par leur propre bateaux de pêche, soit par un navire de Saint-Gilles-sur Vie affété pour la déportation des Morisques à partir de 1609, comme cela est attesté par certaines sources. Une plainte sera déposée par un ambassadeur du MAROC en 1612, pour des vols commis sur des Morisques transportés en 1610 par 21 bateaux ollonais et Giras. Ces marins ibériques apporteront la technique de la pêche au filet droit pour une pêche à la sardine qui commence au large des côtes marocaines en remontant vers l’Irlande.

Il faudra presque un demi-siècle pour que les 8 000 giras et croix-de-viots unissent leur volonté en 1967, sous le pont de la Concorde, au coeur de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Cette âme, pas sans tension ni drames, pourra regarder en 2020 avec fierté d’être le 2e port de pêche pour le tonnage en Vendée, le 1er port de l’Atlantique pour le tonnage des sardines, le 2e port de plaisance en Vendée, le plus ancien chantier de construction de bateaux au monde et une station balnéaire du XIXe siècle qui voit sa population multiplier par 10 en été.

Saint-Gilles-Croix-de-Vie, une économie à large expression maritime : port, construction navale, station balnéaire.

La première mention d’un abri marin, lié à la Vie, est celle que nous trouvons sur un portulan ou une carte de 1350. Il s’agit du Havre Porteau, l’actuelle plage de la Pelle à Porteau. Pierre Garcie (1441-1502), célèbre premier hydrographe, né à Saint-Gilles-sur-Vie, rappellera dans son Grant Routtier que les marins connaissent bien cette région pour s’y abriter en face de l’amer « Terre Noire » que représente la Corniche. Cette dernière, vue du large à plus de 21 milles, apparaissait comme une terre noire encadrée par deux zones de terres blanches (la plage de Sion au Nord et au sud la plage du Jaunay. Une fois arrivée au Havre Porteau, Pierre Garcie invite à laisser, la nuit, par le travers la « roche de Pilours » en s’alignant sur l’étoile Polaire de la Petite Ourse qui indique l’entrée de la Vie. Les bateaux pouvaient alors remonter jusqu’au port gallo-romain de Romainville, actuel lieu-dit du Plessis au Fenouiller. La cargaison était ainsi chargée sur des charrois et empruntait la route terrestre et maritime des rivières.

Certains navires marchands arrivaient au port de Saint-Gilles-sur-Vie, leurs cales remplies de pierres de lest. Ces pierres servaient, en absence de marchandise au retour, à lester les navires afin qu’ils ne chavirent pas sous la pression du vent. Une fois arrivées au port, ces pierres, venant d’ailleurs, ont souvent été utilisées dans la construction d’infrastructures portuaires ou même d’habitations

Puis peu à peu le port de commerce s’est déplacé vers l’embouchure du fleuve, grâce aux digues et quais que les habitants vont construire, permettant ainsi à des navires à plus fort tirant d’eau d’accoster. La première installation portuaire en pierre date de 1584, le « quai de la Barre » ; Marie de Beaucaire, Baronne de Riez, demanda la construction d’installations portuaires dès 1596 au Roi Henri IV. Elle fait construire le « grand môle » (1601, réparé en 1714, 1724, 1774), le « quai neuf de Madame » (1610). Puis viendront le « quai Kerlon » ou « môle de l’Adon » en 1720, des pieux de touage pour remonter la Vie lors des marées (1724), des poteaux d’alignement (1788), des cales d’atterrissage en pierre, une tour lanterne pour la sécurité nocturne et l’heure des marées (1802, des quais le long des berges de Saint-Gilles-sur-Vie (1836, 1848), le « quai Meunier » (1830), « Grand Phare » et la « Tour Carrée » (1875, « l’éperon de Boisvinet » et « l’éperon de la Garenne » (1876), « l’abri du canot de sauvetage (1883) qui complète la sécurité d’arrimage et d’accostage des marins de commerce et de pêche. Puis une première darse de pêche est creusée à Croix-de-Vie (1951), plus proche de la mer. Une deuxième darse (1967) complète ce dispositif pilote, en doublant la capacité du port. En 1962, les marins-pêcheurs se concertent pour créer une nouvelle criée entre les deux darses. Ils la voulurent deux fois plus vaste, plus fonctionnelle et surtout, implantée entre les deux darses du port afin de ne plus avoir à franchir les voies ferrées. Elle sera agrandie en 1995 jusqu’à une surface opérationnelle de 9 200 m². Ce port de commerce important au Haut Moyen Âge, dont Pierre Garcie est le représentant, va connaître une révolution avec l’arrivée des Morisques en 1609 et leur technique de pêche à la sardine. Les marins vont s’en emparer et faire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie un grand port de pêche des « poissons bleus » (sardine, maquereau et chinchard). Les Morisques pratiquaient la pêche à partir d’un bateau à l’aide de filet droit (raït ou manet), avec comme appât de la rogue pour attirer le poisson dans le filet. C’est une façon de pêcher entièrement inconnue par les pêcheurs locaux, qui pêchaient la sardine à partir du rivage avec des sennes, enveloppant les bancs de poisson. Après une série de mauvaises campagnes de pêche entre 1879 et 1887, les marins se reconvertissent dans la pêche au thon. Cette activité connaît son apogée dans les années 1960 où 147 marins travaillent sur 26 thoniers. En 2020, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est le 18e port français en tonnage, avec plus de 4 000 tonnes de poissons. La moitié de ce tonnage est de la sardine, ce qui le référence comme le premier port de l’Atlantique. Cela représente plus de 7,61 millions d’euros de vente à la criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Sa flottille compte 53 bateaux de pêche artisanale, manoeuvrés par 140 marins-pêcheurs, qui ont une activité polyvalente leur permettant de pratiquer plusieurs types de pêche : chalut, pélagique, ligne, filet. Un emploi de marin créé entraîne deux emplois à terre : dans la construction navale et les conserveries. Cette économie mère va s’enrichir au XXe siècle avec la création d’un port de plaisance de 1100 anneaux, Port la Vie, qui est actuellement le second de Vendée.

Saint-Gilles et Croix-de-Vie, un laboratoire naval

La « planète bleue » est une immensité à 70 % de la Terre. Tout marin cherche un bateau et comment exploiter sa ressource. Saint-Gilles-Croix-de-Vie développera jusqu’à l’excellence ces deux atouts complémentaires : la construction navale et les confiseries qui deviendront des conserveries. Le chantier naval Bénéteau est un des chantiers de construction de bateaux les plus anciens au monde. Créé en 1884 par Benjamin Bénéteau, il développe des bateaux de pêche à voile, puis en 1910, il crée un bateau sardinier à moteur, le Vainqueur des Jaloux. Son fils, André Bénéteau aura l’intuition de s’orienter vers la construction de bateaux de plaisance. Cette marque, qui tient à garder l’image d’une entreprise familiale, est devenue au fil du temps la référence dans le secteur nautique, tant grâce à ses voiliers qu’à ses bateaux à moteur. Le Groupe Bénéteau (8 000 employés), dont le siège est à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, est également leader européen de l’habitat de loisirs. En 2020, Bénéteau renoue avec la passion de son fondateur, il s’engage dans le transport maritime à voile avec la volonté de répondre à une attente respectueuse de notre monde épuisé. Un autre chantier a aussi marqué son époque, le chantier de Didier Thomazeau de 1934 à 1982. Associé avec un passionné de mécanique, Clément Peaudeau, il cherchera à améliorer le moteur et réduire le bruit « qui ferait fuir les poissons !!! » En 1943, il construit le Hope, un caseyeur à voiles rouges, pensé par Israël Chevrier. Désarmé vingt-trois ans plus tard, il est restauré en 1983 par un groupe de jeunes scouts de Niort au profit d’une association locale, Suroît, qui l’utilise comme bateau de plaisance. C’est en 1988 que la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en devient propriétaire et depuis 1997, le Hope est inscrit à l’inventaire du patrimoine maritime, toujours exploité généreusement par Suroît.

Comment valoriser le produit

La mer offre un gîte pour de nombreuses variétés d’animaux dont le « poisson bleu » est une ressource phare. L’implantation de 11 conserveries de poissons, principalement de sardines, entre 1847 et 1880, ont développé un essor important économique et démographique : 1 000 à 2 000 personnes, des femmes de Croix-de-Vie et de Saint-Gilles-sur-Vie, ainsi que des communes avoisinantes, mais aussi de nombreuses bretonnes provenant même du Pays Bigouden (400 km). Les hommes étaient employés en moindre nombre pour le fonctionnement des usines. Le XIXe siècle constitue l’apogée de cette activité autour de « l’ortolan des mers » avec l’arrivée d’une nouvelle technique de conservation, mise au point par Nicolas Appert. La première conserverie mettant en boîte principalement des sardines apparaît en 1847, puis deux en 1852, quatre en 1870 puis dix en 1880 et treize en 1888 avant le déclin de cette activité : Saint-Gilles-Croix-de-Vie ne compte plus que six conserveries en 1909 et deux en 1999. Seule l’usine Gendreau, créée en 1903, subsiste encore. Elle fait travailler près de 300 personnes sur deux sites, celui de la Bégaudière où l’usine «Vif Argent» développe la filière des plats cuisinés et l’usine Bilbao, initiée en 1948 par des marins syndiqués qui avaient voulu maîtriser toute la chaîne de production, depuis la pêche, la transformation jusqu’à la commercialisation pour mieux défendre leurs intérêts. Elle obtient le label rouge pour sa recette spécifique à l’huile d’olive vierge avec une mise en boite de la sardine « Les Dieux ». La sardine est le premier animal sauvage en boite à obtenir cette distinction et Saint-Gilles-Croix-de-Vie devient alors un « site remarquable du goût ».

Saint-Gilles et Croix-de-Vie, des terriens qui mettent les « doigts de pieds en éventail » dans l’eau Les deux bourgs, Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie, bien qu’indépendants l’un de l’autre, avaient des relations privilégiées dans les affaires de commerce maritime et fluviale. Alors qu’un bac fit la transition entre les deux villes, ce n’est qu’en 1835 après la construction d’un pont métallique (voir article Pont de la Concorde), que Saint-Gilles et Croix-de-Vie furent véritablement connectées malgré la présence d’un péage régulant les flux marchands et humains en direction de Saint-Gilles qui gardait jalousement les services administratifs, et surtout le service des Douanes. Le péage retarda la réunification des deux villes, car le 4 novembre 1838 est votée par le conseil de Croix-de-Vie une réunification avec Saint-Gilles, sous la condition cependant de suspendre le péage. Il perdurera jusque dans les années 1860. Il faudra encore un siècle d’apprivoisement pour que les deux communautés s’entendent sur une concorde qu’elles avaient appelés « Havre de Vie », mais qui devint Saint-Gilles-Croix-de-Vie. De plus, cette période marque une reconversion significative dans l’économie de Saint-Gilles. Au départ, un port actif de commerce et de pêche, le territoire prit un virage déterminant pour son économie en adoptant la décision de développer son tourisme. Ainsi, en 1863 ouvre la première station balnéaire de Saint-Gilles entreprise par Marcel Baudouin, médecin et archéologue de Croix-de-Vie. Peu après, l’arrivée du chemin de fer en 1881 provoqua des travaux importants et bouleversa l’activité du fleuve et du port. Cette reconversion du territoire, difficile pour l’activité de pêche et du commerce portuaire, pose les prémices de l’essor touristique. Ainsi, le cabotage disparaît au profit du tourisme des bains de mer, et de riches propriétaires commencent à investir et à construire en front de mer leurs villas et chalets vers la plage du Boisvinet. Les prémices de ce développement touristique ont changé l’image et le paysage urbain du territoire. Pour commencer, l’urbanisation de la Dune de la Garenne s’est faite progressivement grâce la construction de la passerelle du Jaunay en 1858-1859. Les premiers chalets y sont construits dès 1862 et l’ouverture de la première station balnéaire en 1863 entraîne une urbanisation légère, mais progressive. Par ailleurs, les congés payés depuis 1936 permettent l’affluence d’un grand nombre de touristes sur le territoire. Ce dernier voit ainsi la construction rapide de nombreux lotissements et de résidences secondaires afin d’héberger ces nouvelles populations. L’essor du tourisme balnéaire profite à l’économie de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, c’est pourquoi en 1974-1978 la commune procède à la construction de son premier port de plaisance. Puis, l’urbanisation croissante de la ville s’est faite sous forme de lotissement à la périphérie des deux côtés de la rive de la Vie à partir des années 1970. Après la fermeture des différentes conserveries du centre, et leurs démolitions, de nouveaux terrains constructibles sont apparus. Le paysage du centre-ville est alors transformé dans les années 1980 et qui a eu pour effet de revivifier le centre-ville. En parallèle à cette urbanisation grandissante du territoire, l’essor touristique a aussi pour effet de dynamiser la démographie du territoire et de le rendre attractif. Les données démographiques les plus anciennes remontent à 1861 où la population cumulée de Saint-Gilles et de Croix-de-Vie atteignait 1140 habitants. Cependant, c’est au milieu du XXe siècle que l’on observe le plus grand essor démographique, notamment dû aux impacts du développement touristique du territoire. Ainsi, en 1954, la population des deux communes atteint 3029 résidents. Puis en 1968, après la fusion des deux communes, Saint-Gilles-Croix-de-Vie dénombre 6178 habitants permanents. Enfin en 2021, la commune compte 7872 habitants permanents. Ces chiffres ne prennent pas en compte les populations temporaires sur le territoire, notamment les populations touristiques estivales, estimées à un multiple de 9.

Bernard de Maisonneuve,

association CRHIP

Bibliographie

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