Biens Communaux de Saint Martin des Noyers : Différence entre versions
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Version du 5 mars 2020 à 11:00
Sommaire
Lavoir Communal
Situé Rue de l’Eglise le projet de construction d’un lavoir établi par le Génie Rural pour un montant de 700 000 francs, subventionné à hauteur de 175 000 francs, est décidé le 3 décembre 1950. Le lavoir est construit sur une réserve d’eau de 6 mètres de profondeur et 7 mètres de diamètre et comprend un grand bassin en béton aménagé pour le lavage du linge à la main. Par délibération du 16 septembre 1951, le conseil décide l’installation de douches dans le fond du bâtiment, puis la finition du lavoir communal est décidée le 28 décembre 1952, par la construction d’un mur de façade avec fronton «pour mettre les laveuses à l’abri des intempéries». Le 24 septembre 1953 le conseil autorise la signature d’un bail avec l’association Foyer Rural pour la gestion des douches. La machine à laver remplace peu à peu les lavandières et au début des années 70, le lavoir et les douches sont fermés,
Bureau de Poste
Sapeurs-Pompiers
Pont-Bascule
Le 17 novembre 1907, le conseil municipal décide de faire l’acquisition d’un pont-bascule. Il est implanté sur la Place de l’église, près de l’ancienne sacristie et comporte, outre le plateau, un petit bâtiment abritant la romaine, le système de pesage. A l’origine, elle est utilisée principalement pour le pesage des bovins puis au fil du temps, les camionnettes des « volaillers » forment le gros des utilisateurs. Saint Martin compte en effet un nombre important d’abattoirs de volailles mais aussi d’élevages de volailles. Dans les années 60, les abattoirs se développent, le camion-plateau remplace la camionnette, puis vient le semi-remorque. Compte tenu de sa vétusté mais aussi de la dimension du plateau et de la capacité de pesage inférieure aux véhicules utilisateurs, le pont-bascule est remplacé en 1965 et transféré Place de la Bascule nouvellement aménagée devant l’immeuble HLM. C’est la société Voiron (du nom de la ville de l’Isère où il est fabriqué) qui remporte le marché pour la fourniture et l’installation d’un tablier de 13 m et d’une bascule d’une capacité de pesage de 40 tonnes. Les pesées sont effectuées par un Préposé, Jean PEROCHEAU, rétribué par la commune. A son départ en retraite en 1984, le pesage est automatisé au moyen d’un système à base de jetons vendus par la mairie.
Cimetières
Par délibération du 26 aout 1875, le Conseil Municipal décide de se porter acquéreur d’un terrain situé au bourg, section C n° 881 – 882, appartenant à Pierre Jousseaume, cultivateur aux Forges de St Hilaire le Vouhis et demande d’engager les formalités d’expropriation. Le 10 novembre 1875 délibération pour mise à l’enquête de l’acquisition du terrain pour le cimetière par voie d’expropriation. Délibération du 17 août 1876 : «Monsieur le Maire ayant ouvert la séance, propose au conseil de s’occuper de choses pouvant intéresser la commune» … le conseil «décide de faire dresser un plan qui divisera le futur cimetière en un certain nombre d’allées qui permettront de le traverser en tous sens» et émet le vœu de confier cette tâche à M. Bordelais, Agent-Voyer, et de soumettre à l’adjudication la construction du mur de clôture. Par délibération du 30 mars 1877, le conseil décide de payer la somme de 2 450 F fixée par le jury d’expropriation au sieur Jousseaume pour le terrain destiné au nouveau cimetière. Suivant délibération du 19 août 1877, le conseil vote un crédit pour l’élévation du mur de clôture du cimetière indispensable pour le transfert de l’ancien cimetière. (ndlr : la loi impose aux communes de clôturer les cimetières, c’est une dépense obligatoire). Le 9 février 1878, le conseil autorise le maire à traiter de gré à gré avec des ouvriers de la commune pour la construction du mur du cimetière. Au cours de sa séance du 25 février 1879, le conseil constate que 3 murs du cimetière sont terminés, que le quatrième, «au couchant» ne peut l’être faute de financement mais «qu’il est clos d’une haie vive en très bon état». De ce fait, le conseil sollicite auprès de M. le Préfet «l’autorisation de procéder aux inhumations en même temps que l’interdiction de l’ancien cimetière sera prononcée».
Recherches et écriture
groupe "Mémoire et Patrimoine" de Saint-Martin-des-Noyers