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'''La ferme du Vasais'''
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Alain Jouanneau
 
Alain Jouanneau
 
Président Section Histoire Arexcpo
 
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La ferme du Vasais

Lors de l’inauguration de la ferme du Vasais,rénovée en 2014, le samedi 27 décembre, André Ricolleau, Maire et Conseiller général, accompagné d’Alain Gralepois, vice-président du conseil régional des Pays-de-la-Loire, de Michelle Meunier, sénatrice de Loire Atlantique et de Philippe Côme, président d'Arexcpo en Vendée, se remémore les origines de ce bâtiment :

« Je me souviens à l’époque, alors que j’étais jeune élu, l’équipe municipale en place, convaincue par l’Arexcpo, avait voté pour son acquisition à 2h du matin, pour un montant de 600 000 francs (91 469 €). » Une chance que les responsables de l’Arexcpo aient été très convaincants, car dans le cas contraire ce typique bâtiment aurait été voué à la destruction. L’exploitation agricole est implantée au Vasais depuis très longtemps, mais son aspect primitif a quelque peu changé au début du XXe siècle. En 1831, le Vasais est dénommé « le clos de la porte du Vasais », très certainement en raison de son implantation sur la rive, entre la dune et le marais. La matrice cadastrale de l’époque nous apprend que le propriétaire est Monsieur Gilles Mercier des Sables-d’Olonne. Toutes les terres situées entre les routes de Beauvoir et de Challans d’une part et d’autre part du bourg à la route du Pâtis puis de la Rivière sont quasiment sa propriété. Nous pouvons penser qu’à cette époque le fermier en place se nomme Jean Chevrier, natif d’Orouët, qui avait épousé en 1817 Marie Petitgars, fille de tisserands. En 1820, de cette union naîtra Jean Chevrier qui exploitera la ferme du Vasais. En 1858, ce dernier déclare en mairie être laboureur au Vasais et être le père du nouveau-né Stanislas Chevrier qui lui succèdera dans l’exploitation. En 1837, l’immense propriété des Mercier sera divisée et la ferme du Vasais sera alors rachetée par Jacques Vrignaud, originaire de Sallertaine,exploitant à la ferme de la chaîne. En 1864, une nouvelle transaction affectera cette propriété à Marie Moreau de Sallertaine,qui la cèdera en 1909 à Pierre Mourain de Saint-Jean-de-Monts. Lui-même se séparera de ce bien en 1922 à l’occasion d’une donation en faveur de sa nièce : Victorine Fradin de Sallertaine,qui s’apprête à convoler en justes noces. En 1936, le Vasais change de propriétaire en faveur de François Coutanceau.En 1952, c’est la famille Briton qui rachète l’exploitation et la vendra à son tour à la SACOM,qui cèdera en 1979 les parcelles 1463 et 1464 qui forment le Vasais, à la commune de Saint Jean de Monts. Au début du XXe siècle, l’exploitation couvrait 26 ha. La grange était orientée la façade vers le lever du soleil, et abritait 18 pièces de bétail dont 2 paires de boeufs, 4 vaches, 1 cheval, 3 brebis et un bélier dont le soin hivernal revient à la fermière, son époux laboureur, « donnant du temps aux voisins » afin que le jour venu des grands travaux, il y ait, en échange, une main d’oeuvre suffisante. La grange, trop vétuste, sera démolie pour la remplacer par celle que l’on connait. La plupart des matériaux furent réutilisés à l’exception de la charpente. La maison fut reconstruite et achevée en 1911. Elle se composait de deux pièces d’habitation, d’un four implanté au pignon ouest,l’autre recevait le grenier qui possède d’importantes fondations puisque construit sur un fossé. En 1980, la commune de Saint Jean de Monts décide de confier à Arexcpo, la restauration et l’aménagement du futur centre d’animation culturel implanté à la ferme du Vasais. Les membres de l’association fournissent bénévolement durant trois hivers quelque trois mille heures de main d’oeuvre nécessaires à la remise en état. La commune, pour sa part, prend en charge les achats des matériaux ainsi que les travaux de maçonnerie et de couverture. C’est Gilles Arnaud qui dirige l’ensemble des bénévoles. Les ateliers Lucien Palvadeau apportent leur aide en permettant l’accès aux machines ; la maçonnerie est adjugée à Messieurs Petitgars et Fradet. Dans le bâtiment qui se situe derrière la grange,seront aménagés une cuisine, des salles de stockage. L’une pour la FAP, l’autre pour Tap Dou Païe, et un labo-photo. L’autre partie sera destinée aux toilettes et lavabos et à deux salles de réunions, la première pour le ciné, la seconde pour la photo. La maison d’habitation était prévue pour les réunions de bureau, les archives et le stockage d’objets à caractère ethnographique. Les bénévoles travaillent d’arrache-pied à la restauration des charpentes et à l’isolation phonique et thermique. Celle-ci est achevée au cours d’un week-end de l’Ascension. En 1981, le Conseil général de la Vendée vote une subvention de 210 000 francs. L’ancienne grange est affectée aux animations ouvertes au public. Aménagée en salle de spectacles, elle permet la réception de 150 personnes. En 1983, il est décidé que le Vasais sera inscrit dans le cadre des « Points accueil jeunes » opération mise en place par le Ministère au temps libre à la jeunesse et aux sports et la Caisse d’Allocations Familiales de la Vendée. Cette nouvelle affectation est subventionnée par ces mêmes organismes. Depuis mai 1982, le Vasais permet à l’ensemble des membres de l’Arexcpo de s’adonner à leurs loisirs et d’accueillir chaque saison plusieurs milliers de spectateurs. En 1985, Tap dou Païe et les Sounurs Maraîchanes, en présentant d’avril à septembre leur spectacle des Quatre saisons en Pays Maraîchin, ont accueilli 2 600 personnes. En 2005, l’Arexcpo, ayant par ses nombreuses actions prouvé sa capacité à sauver la tradition orale locale et confirmé son exemplarité dans ses démarches d’investigation et de conservation, la Ville de Saint-Jean-de-Monts s’est impliquée dans la construction d’un bâtiment de stockage à l’extrémité de la ferme du Vasais. Le bâtiment est destiné à abriter les importantes collections d’objets dispersés en différents endroits du canton, et des ateliers de réfection et d’entretien du matériel collecté. La FAP et les Gars d’la Coûte étaient impatients d’occuper ce nouvel espace de 400 m².En 2013, la municipalité décide de procéder à de nombreux aménagement permettant de conforter la vocation artistique de ce lieu et d’envisager de nombreux projets culturels.La redistribution de l’intérieur de la grande salle est repensée avec une entrée du côté de la rue du Vasais. Les espaces sanitaires sont rénovés et des bureaux ou petites salles sont créées autour de la grande salle. à l’extérieur 85 places de parking, dont deux pour personnes à mobilité réduite, sont réalisées : l’ensemble du programme débuté en octobre 2013 est achevé en avril 2014. C’est une enveloppe financière de 200 000€ pour la partie bâtiment et 100 000€ pour les aménagements extérieurs qui seront coordonnés et réalisés par les services de la Ville. Le Vasais vit désormais au rythme des conférences, du théâtre, des concerts, des expositions, des répétitions et des rencontres, des soirées cabarets… Cet espace est imprégné d’une vie culturelle intense et éclectique depuis plus de trente ans. Il est désormais ouvert aussi aux résidences d’artistes.Les salles ont, peu de temps avant l’inauguration,été rebaptisées au nom de personnalités locales qui ont été influentes dans la ville ou à l’Arexcpo. La salle de spectacle s’appelle désormais salle Jan et Joël Martel. On y trouve les deux moulages du monument dédié à Charles Milcendeau situé derrière l’ancien hôtel de ville de Challans,offert par la famille Farcy. Il y a aussi la salle Jean Yole, la salle Louis Toffoli, la salle Gaston Dolbeau, Henri Simon, Milcendeau… C’est là désormais un bel outil adapté aux besoins de l’association qu’il convient de faire connaître. Alain Jouanneau, mai 2015

D’après des écrits de Jean-Pierre Bertrand, Bulletin Communal N° 23 12/85, N° 63 de 2005, N° 64, Magasine Montois N° 99 de décembre 2013, Magasine Municipal N° 101 de juillet 2014 et OF du 27/12/2014.

Histoire de l'estacade de Saint-Jean-de-Monts 85160

Histoire de l'estacade

Maître Farcy, Maire de Saint-Jean-de-Monts et Conseiller Général de la Vendée, était déterminé à faire évoluer notre station balnéaire, à l’époque concurrencée par les plages de la Baule et des Sables-d’Olonne.Après avoir développé la capacité d’accueil et réalisé de nombreuses modifications structurelles, fort d’une plage de sable fin qui s’étend sur 3 kms, Me Farcy avait ambitionné une liaison directe avec l’île d’Yeu distante d’une quinzaine de kilomètres. Les Montois se voyaient déjà avec un port ! Mais cela ne se fera pas car cela s’avèrera trop dangereux, irréalisable et illusoire.Afin de permettre l’accostage de bateaux, un premier ponton installé sur des flotteurs voit le jour, mais une tempête le détruit. Le Conseil municipal décide alors, la construction d’un ouvrage sur pieux en 1963. Et, lors du premier conseil de janvier 1964, Me Farcy annonce à son conseil que le service maritime des Ponts-et-Chaussées vient d’établir les plans de l’estacade,qui sera construite et qui permettra l’accostage des bateaux de plaisance, ceci étant rendu nécessaire par l’important développement du yachting léger de la station, notamment les régates du Centre Nautique Montois, groupant en effet le plus grand nombre de dériveurs après la Baule. C’est l’entreprise Alexandre Voisin, de Coëx, qui sera missionnée pour sa réalisation.Dès le mois de février 1964, les travaux préliminaires sont entrepris au pied du Club-House du cercle nautique montois, avant la construction de l’estacade, dont la longueur prévue est de 400 mètres. Les premiers jours de mars voient le début des travaux proprement dits de l’estacade qui atteindra 200 mètres lors de l’arrivée des premiers estivants. Les travaux sont suspendus dès le 1er juin, date où commence la saison estivale. Cet ouvrage en l’état ne permettait pas une utilisation normale. Il fut donc prolongé l’année suivante de 200 mètres supplémentaires et terminé par un escalier et un plan incliné pour monter les bateaux.« C’est 600 à 700 mètres cubes de bois de fer ou azobé, essence reconnue pour sa grande résistance aux agressions marines qui furent utilisés », se souvient le constructeur. Un grand hangar fut construit sur la plage pour y abriter les machines-outils destinées au sciage des bois. C’est le 6 juillet 1965 que fut organisée une visite de contrôle à laquelle participaient : Me Farcy,Conseiller général et Maire de Saint-Jean-de-Monts qui guidait les visiteurs de marque qui l’accompagnaient : Monsieur Parant, ingénieur en chef départemental des Ponts-et-Chaussées,Messieurs Naulleau et Renollaud, ingénieurs des Ponts-et-Chaussées ; Monsieur Jaunet ingénieur des travaux publics et Monsieur Gras, ingénieur du bureau d’études.Trop brassés par le courant, les bateaux ne s’y amarrent que très rarement si ce n’est l’Amazone,le bateau du patron-pêcheur Ernest Pajot, qui propose aux amateurs des pêches en mer. Trente ans après sa construction, cette estacade ne sert que les deux mois de l’été pour l’embarquement des quelques passagers pour l’île d’Yeu par le bateau qui relie Saint-Gilles- Croix-de-Vie à l’île d’Yeu. Elle est surtout le repaire privilégié des pêcheurs à la ligne, à la balance, mais aussi des moules qui viennent se fixer sur les pieux supportant cette promenade de 4 mètres de large empruntée par nombre de touristes et montois de jour appréciant sous un soleil de plomb la petite brise marine qui l’effleure et de nuit le calme de cette immensité marine loin du brouhaha des concentrations touristiques et commerçantes proches du remblai. Toutefois, cette construction s’est trouvée souvent fragilisée par les assauts de la mer et plus particulièrement par les tempêtes de 1987 et de l’hiver 1990. c’est la corrosion du métal qui contribuera à la ruine de l’édifice. « Après chaque tempête, il a fallu remplacer des madriers emportés par les vagues. La rouille attaquant les écrous donnait du jeu aux assemblages » se souvient Hubert Baud, chef de chantier de l’entreprise challandaise, Henri Merceron. Son entretien est coûteux, car il faut importer de l’azobé du Gabon et le transport augmente fortement le coût des réparations. Cette construction, malgré un entretien coûteux, ne pouvait pas être remise en cause, car elle fait partie intégrante de notre patrimoine. à tel point qu’elle est devenue un véritable emblème de la station figurant sur tous les supports de communication publicitaire. L'ouvrage étant devenu trop vétuste la municipalité montoise, sous l’égide du Maire André Ricolleau décide d’engager les études très complexes pour son remplacement. C’est en fait dès 1997, que d’importantes études scientifiques sont réalisées : études de géotechnicité, de courantologie et de sédimentologie. L’estacade étant située sur le domaine public maritime, un accord préalable de l’état est nécessaire et ce dernier a admis le principe de la nécessité de reconstruire l’ouvrage dans le même positionnement, les mêmes proportions et le même matériau. Un concours de maîtrise d’oeuvre pour la construction de l’ouvrage sera lancé début 2009 afin de permettre à la Ville de choisir un projet répondant à la fois aux contraintes techniques et financières et aux exigences environnementales et esthétiques. Le Cabinet d’ingénierie E.G.C.A et l’architecte Liang Minh de l’Atelier Dune à Royan seront retenus pour conduire le projet. Le coût total de cette réhabilitation est estimé à 4 millions d’euros hors taxes, dont 800 000 euros financés par le Conseil régional des Pays de la Loire. Les travaux commencés en octobre 2011 dureront jusqu’au 7 mai 2013, date de la réouverture de la nouvelle estacade. Les Montois auront eu le plaisir de retrouver disséminés dans la ville, les vestiges de l’ancienne estacade, l’entrée de la nouvelle est précédée d’une terrasse constituée de morceaux de madriers disposés en pavage. Le bois du platelage fut également réutilisé pour l’entourage de parterres fleuris ou en décoration sur des ronds-points. En outre la municipalité permit à chaque Montois de conserver un souvenir de cette ancienne estacade, puisque chacun en a reçu un morceau. Une médaille éditée par la monnaie de Paris fut frappée à son effigie. Alain Jouanneau Président Section Histoire Arexcpo

Bibliographie Ouest-France 21 août 1991 Bulletin communal de Saint-Jean-de-Monts 1964 Ouest-France 17 janvier 1964 Ouest-France 7 juillet 1965 Presse-Océan 20 février 1965 Le magazine municipal des Montois N°79 décembre 2008 Le magazine municipal des Montois N°85 juillet 2010 Office de tourisme de Saint-Jean-de-Monts site internet : http://www.saint-jean-de-monts.com Ouest-France 25 novembre 2014 Archives personnelles de Pierre Farcy déposées à l’Arexcpo Textes de Jean-Pierre Bertrand pour l’élaboration des QR codes site de la ville http://irealite.com/69/estacade_jour.html

Hommage à Pierre Farcy

Hommage à Pierre Farcy Notaire honoraire, ancien Maire de Saint-Jean-de-Monts de 1959 à 1967, ancien Conseiller Général de la Vendée, Pierre Farcy est décédé le 28 mai 2014 à l’age de 93 ans. La cérémonie religieuse a eu lieu en l’église de Saint-Jean-de-Monts suivie de son inhumation au cimetière du même lieu. Pierre Farcy fut élu au Conseil municipal en 1947.C’est à cette date qu’il reprend l’office notarial qu’il tiendra jusqu’en 1986. Originaire de Brest et arrivé dans le Pays de Monts en 1940, il est élu dès 1947 Conseiller municipal, puis premier adjoint en 1953 et enfin Maire en 1959, poste auquel il se maintiendra jusqu’en 1967. Il fut un personnage déterminant et moteur du développement économique et touristique de la station. Il se consacra corps et âme à sa tâche. D’un esprit visionnaire, il mit tout en œuvre pour permettre une urbanisation nécessaire à l’accueil d’une population estivale qui allait grandissante. Le front de mer fut conçu sur une largeur de soixante mètres permettant les aménagements que nous connaissons actuellement. En 1962, il crée avec Fernand Boisson et Charles Sorin le Rotary club de Challans-Saint-Jean.En juillet 2014, le conseil municipal de Saint-Jean-de-Monts, sous l’égide d’André Ricolleau, accepte à l’unanimité la nouvelle dénomination de l’avenue de la forêt, qui s’appellera désormais « Avenue de la forêt – Pierre Farcy », car il aura été l’artisan de l’échange de forêt avec les Eaux et Forêts de l’époque (ONF actuellement). C’est cet échange, qui a permis le développement de Saint-Jean-de-Monts au niveau du tourisme et la création de cet axe principal qu’est l’avenue de la Forêt. Le 24 décembre 2014, André Ricolleau, Maire de la commune, a invité les enfants et petits enfants de la famille de Pierre Farcy, afin d’inaugurer le nouveau nom de l’avenue de la Forêt. C’est aussi durant son mandat que furent réalisés la construction du front de mer et le Palais des Congrès qui deviendra plus tard Odysséa. Pro-européen, il fera réaliser la Place de l’Europe. C’est aussi lui qui fut à l’origine de la construction de l’ouvrage qui va devenir l’emblème de la station : l’estacade. Il fera construire la nouvelle gendarmerie, la gare routière et le collège. Dévoué à sa commune, il n’a pu exercer sa charge à la fois politique et notariale sans l’aide précieuse de Marcel Désile que bon nombre de Montois ont souvent rencontré et que Madame Bodiguel, fille aînée de Pierre Farcy n’a pas manqué de remercier lors de l’inauguration de la nouvelle dénomination de l’avenue de la Forêt-Pierre Farcy. Adhérent à l’Arexcpo (Association de Recherche et d’EXpression pour la Culture POpulaire en Vendée) et très proche des membres dirigeants de l’association, il souhaita léguer à cette association l’ensemble de ses archives, fonds constitué de livres historiques rares, d’un lot de photographies professionnelles dont certaines sont ici reproduites relatives à l’aménagement du front de mer, d’inaugurations diverses et du passage du Général de Gaulle. C’est donc officiellement, que ce fonds fut remis au Président de l’Arexcpo Philippe Côme le 26 juillet 2014 avant l’inauguration de la rénovation de la ferme du Vasais. Alain Jouanneau Président Section Histoire Arexcpo