Le Presbytère : Différence entre versions
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− | + | Vue aérienne montrant le presbytère jouxtant l'église | |
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+ | Aucune date précise concernant la construction du logement du desservant de la paroisse. | ||
+ | 1687 - le 20 décembre : enquête présentée au lieutenant-général de la sénéchaussée de Poitiers par M. Richard de Raunay, nommé à la cure de St Martin des Noyers, afin d’obtenir la réparation du presbytère. | ||
− | + | 1796 - le 5 septembre : acte de vente des « bâtiments de la ci-devant cure de la Grève, ci-devant église du même lieu, incendiés, en masure et dans un tas de décombres », le champ de la Vigne des Terriers, le champ du Fontenil, un affiage et le champ de la Robertière consentie par les administrateurs du département de la Vendée à Joseph Butteau, marchand à Luçon, moyennant le prix de 800 Fr. | |
− | + | 1804 – mars : déclaration de M. Pierre-Jean Guillet, curé de St Martin, portant qu’il ne demande rien à la commune « pour les avances et déboursés qu’il a fait tant à l’église qu’à la cure, se réservant l’usufruit de la cure, de son vivant seulement et un logement à Marie Billaudeau, sa servante », à charge par la fabrique de lui assurer quatre messes chantées par an. | |
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+ | 1836 - le presbytère est en ruine, reconstruction y compris les murs de clôture (Abbé Hippolyte Lamontagne) | ||
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+ | 1850 - le 7 avril : délibération du Conseil de fabrique qui décide de mettre à l’adjudication les travaux de reconstruction d’une partie du presbytère. | ||
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+ | 1897 - aménagement d’une chambre à l’étage du presbytère pour le vicaire par surélévation du mur du grenier. | ||
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+ | 1908 - le 1° décembre : bail de location du presbytère consenti par M. Jean Augereau, maire, à M. Eugène Bertet, curé, moyennant un loyer annuel de 100 Fr plus les impôts et réparations locatives. | ||
+ | On peut penser qu’à la suite de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les relations ne sont pas toujours « au beau fixe » entre le maire et le curé : l’année 1913 nous offre un bel échange de correspondances entre les deux. | ||
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+ | 1913 - le 17 juin : lettre de M. Mercier, vicaire général, au curé « Monseigneur est d’avis que vous preniez l’initiative de renouvellement du bail du presbytère… si les conditions sont les mêmes, vous êtes autorisé à conclure aussitôt. » | ||
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+ | 1913 - le 30 août : lettre de M. Mercier au curé «il est une phrase qui déplait souverainement à Monseigneur. C’est celle où il est dit que ‘’M. le Curé n’aura pas le droit d’établir, au presbytère, de patronage ou association quelconque’’». | ||
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+ | 1913 - le 22 septembre : lettre du maire qui informe le curé que le préfet lui a retourné le projet de bail du presbytère « avec prière de supprimer la clause relative au changement ou au déplacement du desservant ». | ||
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+ | 1913 - le 3 octobre : lettre de M. Mercier au curé : « Monseigneur n’accepte la suppression de la clause relative au changement ou au déplacement du curé … qu’autant qu’on supprimera en même temps l’interdiction désobligeante et injurieuse d’y faire toute réunion d’association ». | ||
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+ | 1913 - le 11 octobre : lettre du curé qui fait part au maire et aux conseillers municipaux de la réponse reçue de l’évêché. | ||
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+ | 1913 - le 13 octobre : lettre du maire au curé : « le Conseil municipal vient de décider qu’il est prêt à accepter le projet de bail du presbytère sans autre modification que celle exigée sans autre modification que celle exigée par la préfecture ». | ||
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+ | 1913 - le 31 octobre : lettre du secrétaire du secrétariat social de Vendée au curé : « si on veut vous expulser, on a dû vous faire signifier un congé par huissier ». | ||
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+ | 1913 - le 18 novembre : lettre de M. Mercier au curé : « la décision a été que vous laisseriez les choses en l’état et attendriez l’expulsion. En attendant, prenez discrètement vos précautions afin de n’être pas pris au dépourvu, le cas échéant ». | ||
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+ | 1913 - le 1° décembre : bail de location du presbytère consenti à M. Jean Augereau, maire, à M. Gauvrit, curé, moyennant un loyer annuel de 100 Fr plus les impôts et réparations locatives. | ||
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+ | 1914 - le 2 janvier : lettre de M. Mercier au curé : « notre avis est qu’il n’y a a rien à faire de particulier, mais d’attendre, dans le statu quo, les évènements ». | ||
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+ | Le presbytère jouxte l’église au fond d’une cour carrée fermée à droite par la chaufferie de l’église et l’église elle-même, à gauche par un garage et une salle de réunion. En raison de travaux importants à effectuer pour améliorer le confort de ces locaux, le Conseil Municipal décide dans les années 1990, de transférer le presbytère dans une maison construite à l’emplacement de la maison Bregeon, Place de l’Eglise pour récupérer le terrain afin d’y implanter une nouvelle mairie. | ||
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+ | Le nouveau presbytère comprend au rez-de-chaussée, le bureau du prêtre, des sanitaires, un local technique jouxtant une salle de réunion, un passage d’accès à une dépendance et un jardin à l’arrière du bâtiment. A l’étage auquel on parvient par le passage, se situe le logement comprenant cuisine, salle à manger, chambres, toilettes et salle d’eau. | ||
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Version actuelle datée du 1 février 2023 à 12:35
Vue aérienne montrant le presbytère jouxtant l'église
vue aérienne - Tous droits réservés |
Aucune date précise concernant la construction du logement du desservant de la paroisse.
1687 - le 20 décembre : enquête présentée au lieutenant-général de la sénéchaussée de Poitiers par M. Richard de Raunay, nommé à la cure de St Martin des Noyers, afin d’obtenir la réparation du presbytère.
1796 - le 5 septembre : acte de vente des « bâtiments de la ci-devant cure de la Grève, ci-devant église du même lieu, incendiés, en masure et dans un tas de décombres », le champ de la Vigne des Terriers, le champ du Fontenil, un affiage et le champ de la Robertière consentie par les administrateurs du département de la Vendée à Joseph Butteau, marchand à Luçon, moyennant le prix de 800 Fr.
1804 – mars : déclaration de M. Pierre-Jean Guillet, curé de St Martin, portant qu’il ne demande rien à la commune « pour les avances et déboursés qu’il a fait tant à l’église qu’à la cure, se réservant l’usufruit de la cure, de son vivant seulement et un logement à Marie Billaudeau, sa servante », à charge par la fabrique de lui assurer quatre messes chantées par an.
1836 - le presbytère est en ruine, reconstruction y compris les murs de clôture (Abbé Hippolyte Lamontagne)
1850 - le 7 avril : délibération du Conseil de fabrique qui décide de mettre à l’adjudication les travaux de reconstruction d’une partie du presbytère.
1897 - aménagement d’une chambre à l’étage du presbytère pour le vicaire par surélévation du mur du grenier.
1908 - le 1° décembre : bail de location du presbytère consenti par M. Jean Augereau, maire, à M. Eugène Bertet, curé, moyennant un loyer annuel de 100 Fr plus les impôts et réparations locatives. On peut penser qu’à la suite de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les relations ne sont pas toujours « au beau fixe » entre le maire et le curé : l’année 1913 nous offre un bel échange de correspondances entre les deux.
1913 - le 17 juin : lettre de M. Mercier, vicaire général, au curé « Monseigneur est d’avis que vous preniez l’initiative de renouvellement du bail du presbytère… si les conditions sont les mêmes, vous êtes autorisé à conclure aussitôt. »
1913 - le 30 août : lettre de M. Mercier au curé «il est une phrase qui déplait souverainement à Monseigneur. C’est celle où il est dit que ‘’M. le Curé n’aura pas le droit d’établir, au presbytère, de patronage ou association quelconque’’».
1913 - le 22 septembre : lettre du maire qui informe le curé que le préfet lui a retourné le projet de bail du presbytère « avec prière de supprimer la clause relative au changement ou au déplacement du desservant ».
1913 - le 3 octobre : lettre de M. Mercier au curé : « Monseigneur n’accepte la suppression de la clause relative au changement ou au déplacement du curé … qu’autant qu’on supprimera en même temps l’interdiction désobligeante et injurieuse d’y faire toute réunion d’association ».
1913 - le 11 octobre : lettre du curé qui fait part au maire et aux conseillers municipaux de la réponse reçue de l’évêché.
1913 - le 13 octobre : lettre du maire au curé : « le Conseil municipal vient de décider qu’il est prêt à accepter le projet de bail du presbytère sans autre modification que celle exigée sans autre modification que celle exigée par la préfecture ».
1913 - le 31 octobre : lettre du secrétaire du secrétariat social de Vendée au curé : « si on veut vous expulser, on a dû vous faire signifier un congé par huissier ».
1913 - le 18 novembre : lettre de M. Mercier au curé : « la décision a été que vous laisseriez les choses en l’état et attendriez l’expulsion. En attendant, prenez discrètement vos précautions afin de n’être pas pris au dépourvu, le cas échéant ».
1913 - le 1° décembre : bail de location du presbytère consenti à M. Jean Augereau, maire, à M. Gauvrit, curé, moyennant un loyer annuel de 100 Fr plus les impôts et réparations locatives.
1914 - le 2 janvier : lettre de M. Mercier au curé : « notre avis est qu’il n’y a a rien à faire de particulier, mais d’attendre, dans le statu quo, les évènements ».
Le presbytère jouxte l’église au fond d’une cour carrée fermée à droite par la chaufferie de l’église et l’église elle-même, à gauche par un garage et une salle de réunion. En raison de travaux importants à effectuer pour améliorer le confort de ces locaux, le Conseil Municipal décide dans les années 1990, de transférer le presbytère dans une maison construite à l’emplacement de la maison Bregeon, Place de l’Eglise pour récupérer le terrain afin d’y implanter une nouvelle mairie.
Le nouveau presbytère comprend au rez-de-chaussée, le bureau du prêtre, des sanitaires, un local technique jouxtant une salle de réunion, un passage d’accès à une dépendance et un jardin à l’arrière du bâtiment. A l’étage auquel on parvient par le passage, se situe le logement comprenant cuisine, salle à manger, chambres, toilettes et salle d’eau.