Biens communaux de Saint Martin des Noyers : Différence entre versions
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Par délibération du 26 aout 1875, le Conseil Municipal décide de se porter acquéreur d’un terrain situé au bourg, section C n° 881 – 882, appartenant à Pierre Jousseaume, cultivateur aux Forges de St Hilaire le Vouhis et demande d’engager les formalités d’expropriation. Le 10 novembre 1875 délibération pour mise à l’enquête de l’acquisition du terrain pour le cimetière par voie d’expropriation. | Par délibération du 26 aout 1875, le Conseil Municipal décide de se porter acquéreur d’un terrain situé au bourg, section C n° 881 – 882, appartenant à Pierre Jousseaume, cultivateur aux Forges de St Hilaire le Vouhis et demande d’engager les formalités d’expropriation. Le 10 novembre 1875 délibération pour mise à l’enquête de l’acquisition du terrain pour le cimetière par voie d’expropriation. | ||
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Délibération du 17 août 1876 : «Monsieur le Maire ayant ouvert la séance, propose au conseil de s’occuper de choses pouvant intéresser la commune» … le conseil «décide de faire dresser un plan qui divisera le futur cimetière en un certain nombre d’allées qui permettront de le traverser en tous sens» et émet le vœu de confier cette tâche à M. Bordelais, Agent-Voyer, et de soumettre à l’adjudication la construction du mur de clôture. | Délibération du 17 août 1876 : «Monsieur le Maire ayant ouvert la séance, propose au conseil de s’occuper de choses pouvant intéresser la commune» … le conseil «décide de faire dresser un plan qui divisera le futur cimetière en un certain nombre d’allées qui permettront de le traverser en tous sens» et émet le vœu de confier cette tâche à M. Bordelais, Agent-Voyer, et de soumettre à l’adjudication la construction du mur de clôture. | ||
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Par délibération du 30 mars 1877, le conseil décide de payer la somme de 2 450 F fixée par le jury d’expropriation au sieur Jousseaume pour le terrain destiné au nouveau cimetière. | Par délibération du 30 mars 1877, le conseil décide de payer la somme de 2 450 F fixée par le jury d’expropriation au sieur Jousseaume pour le terrain destiné au nouveau cimetière. | ||
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Suivant délibération du 19 août 1877, le conseil vote un crédit pour l’élévation du mur de clôture du cimetière indispensable pour le transfert de l’ancien cimetière. (ndlr : la loi impose aux communes de clôturer les cimetières, c’est une dépense obligatoire). Le 9 février 1878, le conseil autorise le maire à traiter de gré à gré avec des ouvriers de la commune pour la construction du mur du cimetière. | Suivant délibération du 19 août 1877, le conseil vote un crédit pour l’élévation du mur de clôture du cimetière indispensable pour le transfert de l’ancien cimetière. (ndlr : la loi impose aux communes de clôturer les cimetières, c’est une dépense obligatoire). Le 9 février 1878, le conseil autorise le maire à traiter de gré à gré avec des ouvriers de la commune pour la construction du mur du cimetière. | ||
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Au cours de sa séance du 25 février 1879, le conseil constate que 3 murs du cimetière sont terminés, que le quatrième, «au couchant» ne peut l’être faute de financement mais «qu’il est clos d’une haie vive en très bon état». De ce fait, le conseil sollicite auprès de M. le Préfet «l’autorisation de procéder aux inhumations en même temps que l’interdiction de l’ancien cimetière sera prononcée». | Au cours de sa séance du 25 février 1879, le conseil constate que 3 murs du cimetière sont terminés, que le quatrième, «au couchant» ne peut l’être faute de financement mais «qu’il est clos d’une haie vive en très bon état». De ce fait, le conseil sollicite auprès de M. le Préfet «l’autorisation de procéder aux inhumations en même temps que l’interdiction de l’ancien cimetière sera prononcée». | ||
Version du 6 mars 2020 à 14:18
Sommaire
- 1 Mairies
- 2 Ateliers Municipaux
- 3 Ecoles Publiques
- 4 Restaurant Scolaire
- 5 Centre Periscolaire
- 6 Bibliothèque
- 7 Foyer Rural - Salle Les Noyers
- 8 Salle du Cottage
- 9 Complexe Sportif
- 10 Lavoir Communal
- 11 Bureau de Poste
- 12 Sapeurs-Pompiers
- 13 Pont-Bascule
- 14 Cimetières
- 15 Eglise
- 16 Recherches et écriture
Mairies
Ancienne Mairie
La rue principale et la mairie - Tous droits réservés |
La première mairie connue est attenante à la maison de l'école publique de garçons. Par délibération en date du 4 novembre 1923, le Conseil Municipal décide l’agrandissement de la mairie par l’adjonction «d’une chambre». Puis, le 9 décembre 1923, le Conseil revient sur sa décision et décide la construction d’une nouvelle mairie. Le projet est validé par délibération du 9 mars 1924.
L’approbation des devis intervient le 27 juillet 1924, l’ancienne mairie est démolie et remplacée par un bâtiment construit à proximité en 1925, comprenant à l’origine deux pièces : la salle de réunion du conseil municipal servant également de salle pour les mariages, une pièce pour le secrétariat. Le 24 septembre 1953 une délibération est prise pour l’établissement d’une cloison dans la grande salle et percement d’une porte de sortie sur la cour arrière pour créer un hall d’entrée avec un petit bureau destiné au cadastre.
Par la suite, la pièce à usage de secrétariat est cloisonnée pour obtenir un bureau pour le maire. L’ancien préau de l’école situé à l’arrière est aménagé en salle d’archives.
Après désaffectation, le bâtiment sera utilisé comme garderie avant d’être vendu à l’OGEC (organisme de gestion de l’école catholique)
Nouvelle mairie
Compte tenu de l’étroitesse de la mairie actuelle, le Conseil Municipal décide en 1992 de construire une nouvelle mairie sur un terrain communal occupé par le presbytère et son jardin près de l’église, dans le cadre du réaménagement du centre-bourg.
Le projet présenté par Yves Nicolas, architecte à Sainte Hermine, présente de grandes surfaces vitrées traduisant la transparence sur la gestion d’une commune. Le vaste hall donne accès à droite à la salle du conseil municipal utilisée aussi pour la célébration des mariages, à un coin toilettes, une salle de réunion, un bureau pour les permanences, le bureau du cadastre. A gauche on accède au bureau d’accueil des administrés ainsi qu’à un couloir desservant un coin toilette, la salle des archives, le secrétariat général, le bureau des adjoints, le bureau du maire.
Le transfert est effectué le 1° septembre 1993.
Ateliers Municipaux
Ils sont implantés sous un appenti jouxtant le garage utilisé par les Sapeurs-Pompiers et font l’objet d’une petite extension pour créer un atelier fermé. En 1994 le conseil décide d’acquérir, Rue des Ormeaux, des bâtiments appartenant à un commerçant en grains et engrais qui cesse son activité pour y transférer les locaux techniques. L’ancien bâtiment est rattaché au local des pompiers.
Ecoles Publiques
L'Ecole Publique des Garçons
L'école et la mairie - Tous droits réservés |
L’Ecole Publique de Filles
24 mai 1891 : le conseil municipal décide l’acquisition d’un immeuble pour l’école de filles
Restaurant Scolaire
Autrefois, chaque école possédait une salle de cantine avec une cantinière qui préparait les repas pour les élèves qui restaient à l’école pour le déjeuner. Les mères de famille étant de plus en plus nombreuses à travailler, le nombre d’élèves utilisant la cantine augmente régulièrement. Avec le regroupement des écoles de garçons et de filles, l’école publique de garçons se libère et donne l’opportunité à la municipalité de désaffecter les locaux pour créer un restaurant scolaire ouvert aux écoles publiques et privées.
En aménageant les classes et en faisant une extension le restaurant comprend une partie cuisine, la salle de restauration et des sanitaires. La gestion de l’ensemble est confiée à l’association Familles Rurales qui gère également le transport scolaire.
Centre Periscolaire
L’ancienne mairie devenue vacante suite à son transfert près de l’église permet la création d’un service de garderie compte tenu de sa proximité avec les écoles. L’initiative est couronnée de succès et ce local s’avère rapidement trop petit et inadapté.
Le regroupement des écoles privées sur le site de l’école de garçons offre la possibilité à la commune de se porter acquéreur des locaux de l’ancienne école privée de filles.
Les classes sont aménagées en Centre périscolaire et l’ancienne cantine, après avoir été utilisée comme salle de réunion, est aménagée en bibliothèque.
Bibliothèque
en cours de développement
La première bibliothèque de la commune est créée dans une salle à l’étage du Foyer Rural. Avec l’aménagement du bâtiment, la bibliothèque est transférée dans le logement de fonction de l’ancienne école publique de garçons.
A cette période, le Département créé la Bibliothèque Départementale de Prêt afin de mutualiser ce service avec toutes les communes qui le souhaitent. La bibliothèque se développe, il est nécessaire d’ouvrir l’accès aux handicapés de sorte que la municipalité décide son transfert dans l’ancienne cantine de l’école privée de filles.
Foyer Rural - Salle Les Noyers
Le foyer rural - Tous droits réservés |
en cours de développement
Par délibération en date du 2 juillet 1951, le Conseil Municipal autorise le maire à faire l’acquisition du terrain de M. Gilbert Rouleau, route des Essarts, pour la construction d’un foyer rural au prix de 180 000 francs.
L’approbation du projet dressé par M. Emile Gobault, architecte à La Roche sur Yon, intervient le 2 mars 1952 pour un montant de 8 400 000 francs financés par un emprunt de 5 300 000 francs, des subventions de l’Etat pour 2 100 000 francs et 1 000 000 de francs sur les fonds libres de la commune. Les travaux sont attribués par adjudication en date du 20 mars 1952 à l’entreprise Gilbert Frères de St Martin des Noyers.
Le bâtiment comprend un hall d’entrée flanqué d’une salle de rangement à gauche, à droite d’une salle à usage de bar doté d'une licence pour permettre la vente de boissons alcoolisées. A l’étage, même disposition, les deux salles étant utilisées comme salle de réunion, puis bibliothèque pour celle de gauche. A la suite une grande salle suivie de la scène équipée d’une machinerie pour changer les décors.
Sous la scène deux pièces en sous-sol utilisées pour les besoins du théâtre et dont l’une sera aménagée par la suite en cuisine destinée aux traiteurs qui organisent des mariages ou banquets dans la grande salle.
Le 30 novembre 1952 le Conseil autorise la signature d’un bail avec l’association Foyer Rural chargée de la gestion de la salle à compter du 1° janvier 1953.
A l’époque, les salles de ce type, dans les communes rurales, sont dénommées « Foyer Rural » et les associations qui les gèrent portent le même nom ce qui suscitera la création d’une association nationale « la Fédération des Foyers Ruraux » dont St Martin ne faisait pas partie.
Nouvelle délibération le 10 janvier 1954 pour remise de loyer concernant l’année 1953, l’achèvement du bâtiment ayant pris du retard, et versement d’une subvention à l’association pour l’acquisition de fauteuils et du rideau de scène pour le théâtre.
Le Foyer Rural est inadapté pour les fêtes de mariages de plus en plus nombreuses qui y sont organisées. En1979 la municipalité décide de procéder à un aménagement avec une extension : au rez de chaussée, la salle à usage de bar est utilisée en rangement et des toilettes sont aménagée dans la salle de gauche. Un nouveau bar contigu à la salle est construit.
Plus de 50 ans après sa construction, il devient impératif de « relooker » le bâtiment. Il fait l’objet d’une extension pour mettre aux normes les cuisines, le bar et les sanitaires. Les salles du rez de chaussée sont incluses dans la salle pour l’agrandir. Pour marquer la rupture, le Foyer Rural change de nom et devient « Salle Les Noyers »
Salle du Cottage
en cours de développement
En 1967, suite à la création d’une entreprise de meubles (SO.VE.M. - Société Vendéenne de Meubles) et au développement des entreprises locales, un immeuble HLM comprenant 3 parties de 6 logements a été construit pour loger les ouvriers. Avec le temps, ce type d’habitat est délaissé par les occupants qui accèdent à la propriété.
La municipalité souhaite implanter un Foyer pour Personnes âgées et profite de cette opportunité, en accord avec l’Office Public des HLM propriétaire de l’immeuble, pour reprendre 2 parties transformées en petits logements individuels pour les personnes âgées auquelles est juxtaposé un bâtiment à usage de cuisines, restaurant et locaux administratifs.
Suite au transfert du Foyer pour Personnes âgées dans un nouveau bâtiment tout proche, la commune rachète l’extension, utilisée pour des réunions ou des fêtes familiales. L’ensemble est baptisé Salle du Cottage.
Origine de ce nom : le lotissement jouxtant cet immeuble à été aménagé par un organisme spécialisé dans les logements sociaux « Le Foyer Vendéen » qui avait créé une SCI pour cette opération baptisée « SCI Le Cottage » comprenant à l’origine 6 logementss près du HLM et 4 à l’entrée droite de La Garmitière.
Complexe Sportif
en cours de développement
Le stade René Couzinet :
Football : L’Association « Les Eclaireurs » est une association omnisports créée dans les année 1930 comprenant une section football en sommeil pendant de nombreuses années et qui renait en 1962 sous l’impulsion de jeunes de St Martin et Ste Cécile motivés pour pratiquer ce sport et entourés de dirigeants dévoués.
L’équipe engagée en championnat de Vendée, joue d’abord sur un terrain mis à disposition par la famille Michenaud à La Braconnerie. Le terrain est rudimentaire et ne possède pas de vestiaires ; il est transféré route de la Garmitière, sur un terrain appartenant à la commune.
En 1968, la commune achète un terrain route de Bournezeau, sur lequel elle aménage en 1968 un terrain de football avec des vestiaires-douches. En 1975 l’éclairage du terrain est installé par l’entreprise Jeanneau de Montaigu pour le plus grand plaisir des nombreux pratiquants : c’est le seul sport collectif à St Martin.
En 1985, la notoriété du club et le nombre de licenciés incite la commune à réaliser un deuxième terrain de jeu aux normes en vigueur, notamment le drainage.
En 1996, la municipalité décide la construction de nouveaux vestiaires mieux adaptés et démolit les anciens pour agrandir le parking devenu trop petit.
Basketball : Une section basketball est créée pour répondre aux désirs des jeunes filles de pratiquer un sport et plus tard aux garçons adeptes de cette discipline ; la commune, pour répondre à leur attente, aménage un terrain en extérieur avec construction d’un ensemble vestiaires-douches qui manque très vite de confort comparativement aux communes voisines.
En 1985, la municipalité prend la décision de construire une salle omnisports adaptée à la pratique du basketball, du tennis et du handball ; les vestiaires-douches sont aménagés pour être reliés à la salle.
Tennis : une section tennis est mise en place pour la pratique de ce sport dans la salle, sur le même terrain que le basket.
Tennis de table : nouvelle section sous l’égide des Eclaireurs, le tennis de table utilise la salle omnisports qui devient très vite saturée. Une salle spécifique est construite pour répondre aux attentes des licenciés.
Lavoir Communal
Situé Rue de l’Eglise le projet de construction d’un lavoir établi par le Génie Rural pour un montant de 700 000 francs, subventionné à hauteur de 175 000 francs, est décidé le 3 décembre 1950. Le lavoir est construit sur une réserve d’eau de 6 mètres de profondeur et 7 mètres de diamètre et comprend un grand bassin en béton aménagé pour le lavage du linge à la main.
Par délibération du 16 septembre 1951, le conseil décide l’installation de douches dans le fond du bâtiment, puis la finition du lavoir communal est décidée le 28 décembre 1952, par la construction d’un mur de façade avec fronton «pour mettre les laveuses à l’abri des intempéries».
Le 24 septembre 1953 le conseil autorise la signature d’un bail avec l’association Foyer Rural pour la gestion des douches.
La machine à laver remplace peu à peu les lavandières et au début des années 70, le lavoir et les douches sont fermés,
Bureau de Poste
Le 12 juin 1904, le conseil municipal décide la création d’un bureau de poste.
Le 4 novembre 1923, le Conseil Municipal fait l’acquisition de la propriété appartenant à Madame Veuve Thébaud, située route de Sainte Cécile, pour un montant de 20 000 francs pour y installer la recette auxiliaire des Postes.
Le 9 mars 1924, le plan d’aménagement dressé par M. Libaudière, architecte, est approuvé et le 27 juillet 1924, le Conseil approuve les devis et autorise le maire à signer les marchés.
Le 4 avril 1925, le maire est autorisé à signer le bail avec l’Administration des P.T.T. «pour une durée de trois années et aux charges et conditions imposées par l’administration».
Le 25 novembre 1958, le conseil municipal fait donation du bureau de poste à l’Administration des P.T.T.
Sapeurs-Pompiers
Le 14 juin 1936, le Conseil Municipal donne son agrément à la création de l’Amicale des Sapeurs-Pompiers.
Le local communal mis à disposition du corps de sapeurs-pompiers comprend à l’origine un garage surmonté de la sirène et destiné en premier lieu à abriter la pompe à eau utilisée pour éteindre les incendies puis le fourgon nécessaire pour la tracter ainsi que les tenues des engagés volontaires et bénévoles.
Pont-Bascule
La place et l'église - Tous droits réservés |
Le 17 novembre 1907, le conseil municipal décide de faire l’acquisition d’un pont-bascule. Il est implanté sur la Place de l’église, près de l’ancienne sacristie (au premier plan sur la photo) et comporte, outre le plateau, un petit bâtiment abritant la romaine, le système de pesage.
A l’origine, elle est utilisée principalement pour le pesage des bovins puis au fil du temps, les camionnettes des « volaillers » forment le gros des utilisateurs. Saint Martin compte en effet un nombre important d’abattoirs de volailles mais aussi d’élevages de volailles.
Dans les années 60, les abattoirs se développent, le camion-plateau remplace la camionnette, puis vient le semi-remorque. Compte tenu de sa vétusté mais aussi de la dimension du plateau et de la capacité de pesage inférieure aux véhicules utilisateurs, le pont-bascule est remplacé en 1965 et transféré Place de la Bascule nouvellement aménagée devant l’immeuble HLM.
C’est la société Voiron (du nom de la ville de l’Isère où il est fabriqué) qui remporte le marché pour la fourniture et l’installation d’un tablier de 13 m et d’une bascule d’une capacité de pesage de 40 tonnes.
Les pesées sont effectuées par un Préposé, Jean PEROCHEAU, rétribué par la commune. A son départ en retraite en 1984, le pesage est automatisé au moyen d’un système à base de jetons vendus par la mairie.
Cimetières
Par délibération du 26 aout 1875, le Conseil Municipal décide de se porter acquéreur d’un terrain situé au bourg, section C n° 881 – 882, appartenant à Pierre Jousseaume, cultivateur aux Forges de St Hilaire le Vouhis et demande d’engager les formalités d’expropriation. Le 10 novembre 1875 délibération pour mise à l’enquête de l’acquisition du terrain pour le cimetière par voie d’expropriation.
Délibération du 17 août 1876 : «Monsieur le Maire ayant ouvert la séance, propose au conseil de s’occuper de choses pouvant intéresser la commune» … le conseil «décide de faire dresser un plan qui divisera le futur cimetière en un certain nombre d’allées qui permettront de le traverser en tous sens» et émet le vœu de confier cette tâche à M. Bordelais, Agent-Voyer, et de soumettre à l’adjudication la construction du mur de clôture.
Par délibération du 30 mars 1877, le conseil décide de payer la somme de 2 450 F fixée par le jury d’expropriation au sieur Jousseaume pour le terrain destiné au nouveau cimetière.
Suivant délibération du 19 août 1877, le conseil vote un crédit pour l’élévation du mur de clôture du cimetière indispensable pour le transfert de l’ancien cimetière. (ndlr : la loi impose aux communes de clôturer les cimetières, c’est une dépense obligatoire). Le 9 février 1878, le conseil autorise le maire à traiter de gré à gré avec des ouvriers de la commune pour la construction du mur du cimetière.
Au cours de sa séance du 25 février 1879, le conseil constate que 3 murs du cimetière sont terminés, que le quatrième, «au couchant» ne peut l’être faute de financement mais «qu’il est clos d’une haie vive en très bon état». De ce fait, le conseil sollicite auprès de M. le Préfet «l’autorisation de procéder aux inhumations en même temps que l’interdiction de l’ancien cimetière sera prononcée».
Eglise
L'église - Tous droits réservés |
L’église de Saint Martin des Noyers, bref aperçu historique.
La paroisse de Saint Martin des Noyers doit son origine au prieuré de Sainte Agathe fondé à la fin du XVIème siècle (vers 1580) par Pierre Turcot, seigneur de Roussière et baron de la Grève ; elle avait pour prieuré-curé en 1790, Pierre Couard, précédemment curé de Thorigny. Note : « La Grève » voir le château à 1 km, route de la Ferrière, Note : une succession de dates permet de découvrir la manière dont cet édifice a été construit. 1627 : l’abbé Jean Brunet était curé de la paroisse Saint Martin qui disposait, en ce temps-là, d’une simple chapelle située au centre du cimetière. Note : le cimetière occupait la place de l’actuelle église 1829 : vente par la commune du cimetière de la Grève, somme de 336 F employée à la réparation de l’église du bourg 1830-1832 : l’église est en ruines, reconstruction de la façade et du clocher (Abbé François Erieau) 1836 : le presbytère est en ruines, reconstruction y compris les murs de clôture (Abbé Hippolyte Lamontagne) 1860-1862 : Reconstruction de l’église et agrandissement (Abbé André Brunet) 1864 : à l’emplacement de l’église actuelle, une église est en chantier, avec une seule nef, une porte d’entrée par le fond, pas de transept et un toit en ardoise.
1869 : le conseil paroissial écrit : « Considérant que notre nouvelle église, telle qu’elle a été construite, il y a cinq ans, n’est point encore assez grande et qu’elle n’a ni voûte, ni carrelage, ni chœur convenable…. Considérant que les habitants de la paroisse souffrent beaucoup de cet état de choses, et comment ils ne souffriraient pas de passer l’hiver, surtout, quand, pour assister aux offices religieux, ils viennent de bien loin, la paroisse est si étendue, dans une église on ne peut plus froide et où existent de nombreux courants d’air, ce qu’il est impossible d’empêcher avec une couverture faite en ardoises. Considérant que d’après les devis, la somme nécessaire pour l’aménagement de l’église est de 29 829,30 F Considérant enfin que tous nos travaux précédents sont soldés. Pour tous ces motifs nous acceptons bien volontiers les travaux d’agrandissement de notre église » Note : pour élargir l’édifice, des piliers vont remplacer les murs de la nouvelle église qui va avoir deux allées latérales, lesquelles vont se poursuivre derrière le chœur soutenu par des colonnes.
1876 : expropriation par la commune de deux parcelles de terre en vue de la réalisation d’un nouveau cimetière 1879 : ouverture du nouveau cimetière et translation de l’ancien cimetière 1882 : le Conseil de Paroisse note : « Les recettes disponibles vont permettre de meubler l’église, à laquelle manque l’autel majeur, les stalles, la table de communion, le dallage du sanctuaire et de la partie neuve de l’église, on pourrait même dire de toute l’église, car l’ancien pavé est complètement détruit sur plus de la moitié de son étendue. Un emprunt va être fait pour l’achèvement total de l’église. Ce projet est à mûrir. » 1885 : « Mettre en état le devant de l’église et notamment faire des marches convenables devant les trois portes de l’église » 1886 : Construction des trois chapelles et d’une sacristie. Note : Les 3 chapelles, formant 3 absidioles, donnent à l’église un chœur qualifié de « rayonnant », ce qui est unique en Vendée, disent les spécialistes des archives du diocèse de Luçon.
1895 : Acquisition des vitraux représentant Saint Martin, évêque de Tours et patron de la paroisse, dans cinq phases de son histoire : Martin catéchumène brisant des idoles païennes, Martin soldat de l’armée romaine, à cheval, partageant son manteau avec un pauvre d’Amiens, Martin moine, bâtissant Ligugé près de Poitiers, Martin célébrant la messe, Martin mourant saintement, c’était le 11 novembre 397. 1899 : « L’arceau qui se trouve sous le clocher et qui fait le pendant des fonds baptismaux serait une place naturellement indiquée pour recevoir un autel, et devenir, par exemple, une chapelle en faveur des défunts » Note : une statuette de Saint Martin est restée à l’emplacement de cette chapelle. La porte latérale qui ouvre du côté de la place actuelle a été ouverte à cette époque pour ranger les chaises dans une petite bâtisse attenante qui convenait peu dans le cimetière, aussi elle a été vite supprimée.
1901 : réfection à neuf de toute la sonnerie : beffroi neuf et quatre cloches neuves à la place de deux vieilles qui furent vendues. 1902 : Inauguration et bénédiction des cloches (Abbé Hypollite Sestre). « Marie des Anges » chante le « la dièse », « Bapthilde Léontine », le « sol dièse », « Sainte Agathe de la Grève » indique le « fa dièse », Quant au puissant bourdon « Martin, sa voix est le « do dièse grave » 1907 : le 10 février, le conseil municipal autorise l’acquition et l’installation de l’horloge publique dans le clocher 1927 : pause de six fenêtres-grisailles qui longent la nef et de deux rosaces au fond de l’église.
Note : cette église ne porte pas sur les piliers de marques de sa consécration, le visiteur est en droit de se demander quand cette église fut terminée Des objets de culte précieux, répertoriés et originaires de Saint Martin sont en sécurité car ils font partie du patrimoine national. La statue de Sainte Agathe (martyre du 6ème siècle) rappelle le patronyme de la paroisse de la Grève
Recherches et écriture
groupe "Mémoire et Patrimoine" de Saint-Martin-des-Noyers