Eglise et Paroisse de Saint Martin des Noyers : Différence entre versions

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(Le Diocèse pour Saint Martin des Noyers)
(La Fabrique pour Saint Martin des Noyers)
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===La Fabrique pour Saint Martin des Noyers===
 
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Le terme désigne à la fois le temporel d'une paroisse, c'est à dire ses biens et ses revenus, et l’organisme chargé de le gérer. Celui-ci est constitué d’une ou de plusieurs personnes, généralement élues par les paroissiens, appelées fabricien ou marguillier. Les biens de la fabrique constitués en revenus ordinaires (maisons, terres affermées, cens, rentes, etc.) et en casuels (quêtes et offrandes, location des bancs, etc.) sont affectés à l’entretien de l’église et à la célébration du culte. Les comptes de fabrique sont surveillés au cours des visites épiscopales. Le gouvernement royal s’en préoccupe également et multiplie les règlements à la fin du XVIIIe siècle. Cet organisme est devenu au fil du temps le conseil paroissial.
  
 
===Les Missions à Saint Martin des Noyers===
 
===Les Missions à Saint Martin des Noyers===

Version du 8 février 2020 à 14:25

L'Eglise de Saint Martin des Noyers

L’église de Saint Martin des Noyers, bref aperçu historique. La paroisse de Saint Martin des Noyers doit son origine au prieuré de Sainte Agathe fondé à la fin du XVIème siècle (vers 1580) par Pierre Turcot, seigneur de Roussière et baron de la Grève ; elle avait pour prieuré-curé en 1790, Pierre Couard, précédemment curé de Thorigny. Note : « La Grève » voir le château à 1 km, route de la Ferrière, Note : une succession de dates permet de découvrir la manière dont cet édifice a été construit. 1627 : l’abbé Jean Brunet était curé de la paroisse Saint Martin qui disposait, en ce temps-là, d’une simple chapelle située au centre du cimetière. Note : le cimetière occupait la place de l’actuelle église

1829 : vente par la commune du cimetière de la Grève, somme de 336 F employée à la réparation de l’église du bourg 1830-1832 : l’église est en ruines, reconstruction de la façade et du clocher (Abbé François Erieau) 1836 : le presbytère est en ruines, reconstruction y compris les murs de clôture (Abbé Hippolyte Lamontagne) 1860-1862 : Reconstruction de l’église et agrandissement (Abbé André Brunet) 1864 : à l’emplacement de l’église actuelle, une église est en chantier, avec une seule nef, une porte d’entrée par le fond, pas de transept et un toit en ardoise. 1869 : le conseil paroissial écrit : « Considérant que notre nouvelle église, telle qu’elle a été construite, il y a cinq ans, n’est point encore assez grande et qu’elle n’a ni voûte, ni carrelage, ni chœur convenable…. Considérant que les habitants de la paroisse souffrent beaucoup de cet état de choses, et comment ils ne souffriraient pas de passer l’hiver, surtout, quand, pour assister aux offices religieux, ils viennent de bien loin, la paroisse est si étendue, dans une église on ne peut plus froide et où existent de nombreux courants d’air, ce qu’il est impossible d’empêcher avec une couverture faite en ardoises. Considérant que d’après les devis, la somme nécessaire pour l’aménagement de l’église est de 29 829,30 F Considérant enfin que tous nos travaux précédents sont soldés. Pour tous ces motifs nous acceptons bien volontiers les travaux d’agrandissement de notre église » Note : pour élargir l’édifice, des piliers vont remplacer les murs de la nouvelle église qui va avoir deux allées latérales, lesquelles vont se poursuivre derrière le chœur soutenu par des colonnes. 1876 : expropriation par la commune de deux parcelles de terre en vue de la réalisation d’un nouveau cimetière 1879 : ouverture du nouveau cimetière et translation de l’ancien cimetière 1882 : le Conseil de Paroisse note : « Les recettes disponibles vont permettre de meubler l’église, à laquelle manque l’autel majeur, les stalles, la table de communion, le dallage du sanctuaire et de la partie neuve de l’église, on pourrait même dire de toute l’église, car l’ancien pavé est complètement détruit sur plus de la moitié de son étendue. Un emprunt va être fait pour l’achèvement total de l’église. Ce projet est à mûrir. » 1885 : « Mettre en état le devant de l’église et notamment faire des marches convenables devant les trois portes de l’église » 1886 : Construction des trois chapelles et d’une sacristie. Note : Les 3 chapelles, formant 3 absidioles, donnent à l’église un chœur qualifié de « rayonnant », ce qui est unique en Vendée, disent les spécialistes des archives du diocèse de Luçon. 1895 : Acquisition des vitraux représentant Saint Martin, évêque de Tours et patron de la paroisse, dans cinq phases de son histoire : Martin catéchumène brisant des idoles païennes, Martin soldat de l’armée romaine, à cheval, partageant son manteau avec un pauvre d’Amiens, Martin moine, bâtissant Ligugé près de Poitiers, Martin célébrant la messe, Martin mourant saintement, c’était le 11 novembre 397 1899 : « L’arceau qui se trouve sous le clocher et qui fait le pendant des fonds baptismaux serait une place naturellement indiquée pour recevoir un autel, et devenir, par exemple, une chapelle en faveur des défunts » Note : une statuette de Saint Martin est restée à l’emplacement de cette chapelle. La porte latérale qui ouvre du côté de la place actuelle a été ouverte à cette époque pour ranger les chaises dans une petite bâtisse attenante qui convenait peu dans le cimetière, aussi elle a été vite supprimée. 1901 : réfection à neuf de toute la sonnerie : beffroi neuf et quatre cloches neuves à la place de deux vieilles qui furent vendues. 1902 : Inauguration et bénédiction des cloches (Abbé Hypollite Sestre). « Marie des Anges » chante le « la dièse », « Bapthilde Léontine », le « sol dièse », « Sainte Agathe de la Grève » indique le « fa dièse », Quant au puissant bourdon « Martin, sa voix est le « do dièse grave » 1907 : le 10 février, le conseil municipal autorise l’acquisition et l’installation de l’horloge publique dans le clocher 1927 : pause de six fenêtres-grisailles qui longent la nef et de deux rosaces au fond de l’église Note : cette église ne porte pas sur les piliers de marques de sa consécration, le visiteur est en droit de se demander quand cette église fut terminée Des objets de culte précieux, répertoriés et originaires de Saint Martin sont en sécurité car ils font partie du patrimoine national. La statue de Sainte Agathe (martyre du 6ème siècle) rappelle le patronyme de la paroisse de la Grève Depuis, Installation du chauffage, réfection des vitraux en … , si je me souviens bien des panneaux avaient été réalisés, par qui ? En 1997, le beffroi a été remis à neuf avec descente des cloches. (là aussi je crois me souvenir de panneaux !) En 2016/2017, travaux de réfection de la pointe du clocher…

Le Presbytère de Saint Martin des Noyers

1850 Le presbytère est en ruine. Reconstruction, y compris les murs de clôture Le presbytère jouxte l’église au fond d’une cour carrée fermée à droite par la chaufferie de l’église et l’église elle-même, à gauche par un garage et une salle de réunion. En raison de travaux importants à effectuer pour améliorer le confort de ces locaux, le Conseil Municipal décide en 198 ? de transférer le presbytère dans une maison neuve construite à l’emplacement de la maison Bregeon, Place de l’Eglise pour récupérer l’emplacement afin d’y implanter une nouvelle mairie.

La Paroisse de Saint Martin des Noyers

La paroisse est la circonscription territoriale de base de l’organisation ecclésiastique dans laquelle un curé exerce ses fonctions. Le ressort territorial d’une paroisse est variable : il peut englober plusieurs villages et une ville peut renfermer plusieurs paroisses. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est à la fois une unité religieuse et une circonscription administrative. Ses habitants sont sous la juridiction spirituelle du curé. Celui-ci peut être une personne physique ou une personne morale (curé-primitif) et il n’appartient pas obligatoirement au clergé séculier. Il arrive parfois que les cures dépendent d’un ordre monastique ou de l’ordre de Malte : on parlera alors de prieuré-cure. Tous les actes de la vie religieuse du catholique s’organisent autour de l’église et se déroulent dans le cadre de la paroisse (baptêmes, mariages, sépultures, etc.) L’église matérialise le centre spirituel et de décision de la paroisse. Pour éviter que certains villages ou hameaux soient trop éloignés de l’église paroissiale, des églises secondaires appelées succursales ou annexes sont construites. Le temporel de la paroisse (biens, revenus, etc.), différant de celui du curé, est géré par la fabrique, conseil constitué par des personnes élues par les paroissiens. Celui-ci s’occupe de l’administration de la paroisse et tient les comptes des recettes et des dépenses. Le curé n’assure pas seulement le gouvernement spirituel de la paroisse, il se soucie des difficultés matérielles de ses paroissiens à tel point qu’il apparaît parfois comme un « bon gérant de paroisses ». Ces deux paroisses, dont la seconde disparut à la Révolution et se trouve aujourd'hui comprise dans la première, dépendaient anciennement de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autize. Aussi le Pouillé de Luçon leur applique cette mention significative : Est regularium, indiquant par là qu'elles ne pourraient être confiées qu'à des religieux de ce monastère. C'est au XIe siècle (1068 ou 1069) qu'un seigneur de Vouvant, Airald Gassedener, suivant la Gallia Christiana, (Arnoul de Guessedenier, selon d'autres auteurs), fonda, sur les bords de l'Autize, à Nieul, un établissement monastique, desservi par des chanoines sous le vocable de Saint Vincent. En 1139, pendant le Concile de Latran, le pape Innocent II obligea tous les chanoines réguliers du monde catholique à se soumettre à la Règle de Saint Augustin ; de là, le titre que prirent dans la suite les moines de Nieul : "Chanoines réguliers de Saint-Augustin, de l'Ordre des Prémontés". Ils furent sécularisés et incorporés au chapitre de la Rochelle, par une bulle du pape Clément XI, datée de 1715 et enregistrée au Parlement de Paris le 24 mai 1721. Nous n'avons pas trouvé les noms des curés de Sainte-Agathe-de-la-Grève, dont l'église, le presbytère et les bénéfices furent vendus pendant la Révolution. Voici l'acte qui en fait foi :

CONTRAT DE VENTE SUR ESTIMATION PAR EXPERTS, DEPARTEMENT DE LA VENDEE Du 19 fructidor l'an IVe de la République française une et indivisible. Nous, Administrateurs du département de la Vendée, pour et au nom de la République française, et en vertu de la loi du 28 ventôse dernier, en présence et du consentement du Commissaire du Directoire exécutif, avons par ces présentes vendu et délaissé dès maintenant et pour toujours : Au citoyen Joseph Butteau, marchand, demeurant à Luçon, à ce présent et acceptant pour lui, les siens, héritiers ou ayant cause : Les domaines nationaux dont la désignation suit : Les bâtiments de la ci-devant cure de la Grève, la ci-devant église du même lieu, incendiés, en masures et dans un tas de décombres, à l'exception de la cuisine, d'une chambre par-dessus, une boulangerie, un four, un petit hangar, une écurie et deux toits, mais dégradés, en mauvais état et menaçant ruine, une cour et un jardin, contenant le tout une boisselée et demie ; Une pièce de pré, appelée le Pré de la Chicane, contenant une boisselée ; Le champ de la Vigne des Terriers, contenant quatre boisselées ; le champ appelé le Fontenil, de deux boisselées ; un affiage d'une boisselée et demie et le champ de la Robertière, de deux boisselées, le tout commune de Saint-Martin-des-Noyers ; Les dits biens nationaux dépendant de la ci-devant cure de la Grève, dont la vente est ordonnée par les lois des 2 novembre et 28 ventôse derniers. Cette vente est faite moyennant la somme de huit cents francs. Signé : BUTTEAU, etc. Nous avons été plus heureux en ce qui concerne Saint-Martin-des-Noyers. Voici les noms des prieurs-curés qui desservirent cette paroisse depuis 1613 (source L. TEILLET, Curé d'Antigny jusqu’à 1838) :


Les Curés de Saint Martin des Noyers

Le Diocèse pour Saint Martin des Noyers

Le diocèse, ou évêché, est une circonscription religieuse, d’étendue variable, dans laquelle s’exerce l’autorité de l’évêque. Il est lui-même divisé en archidiaconés, archiprêtrés et doyennés. L’évêché porte le nom du lieu où réside l'évêque et où se trouve la cathédrale. L’évêque remplit essentiellement une mission spirituelle dans son diocèse et est parfois secondé par des ecclésiastiques de son choix, appelés vicaires généraux. Le nombre de diocèses et leur ressort territorial n’ont pas cessé de fluctuer au cours du temps. Le territoire vendéen a appartenu à plusieurs évêchés. Jusqu’au début du XIVe siècle, la Vendée fait partie de l’immense diocèse de Poitiers, vraisemblablement créé au IIIe ou au IVe siècle. Il est divisé en plusieurs archidiaconés : le territoire bas-poitevin appartient à ceux de Thouars et de Briou.

La Fabrique pour Saint Martin des Noyers

Le terme désigne à la fois le temporel d'une paroisse, c'est à dire ses biens et ses revenus, et l’organisme chargé de le gérer. Celui-ci est constitué d’une ou de plusieurs personnes, généralement élues par les paroissiens, appelées fabricien ou marguillier. Les biens de la fabrique constitués en revenus ordinaires (maisons, terres affermées, cens, rentes, etc.) et en casuels (quêtes et offrandes, location des bancs, etc.) sont affectés à l’entretien de l’église et à la célébration du culte. Les comptes de fabrique sont surveillés au cours des visites épiscopales. Le gouvernement royal s’en préoccupe également et multiplie les règlements à la fin du XVIIIe siècle. Cet organisme est devenu au fil du temps le conseil paroissial.

Les Missions à Saint Martin des Noyers

Les Calvaires à Saint Martin des Noyers

La Chapelle de la Braconnerie de Saint Martin des Noyers=

Les Guerres de Vendée à Saint Martin des Noyers

Recherches et écriture

groupe "Mémoire et Patrimoine" de Saint-Martin-des-Noyers en cours de développement